À l’occasion du lancement ce mercredi 17 avril du débat public sur la gestion des matières et déchets radioactifs, décryptage de l’évolution des scénarios qui dessinent l’avenir du nucléaire hexagonal.
Dans une récente étude parue fin 2018, l’Ademe affirme que le tout énergies renouvelables compose l’horizon énergétique le plus compétitif. Une position qu’il convient d’interroger.
Le « Miharu Takizakura », cerisier pleureur de plus de mille ans.
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Les deux dirigeants devraient se ménager, car ils sont soumis à des enjeux de politique intérieure et ont besoin de renforcer leur stature d’homme d’État en s’appuyant l’un sur l’autre.
Floatgen, la première éolienne offshore française a commencé à produire de l’électricité en septembre dernier.
Sebastien Salom Gomis / AFP
Longtemps vu comme l’énergie fossile qui permettrait d’accompagner la transition vers un système énergétique décarboné, la place du gaz est aujourd’hui questionnée.
À l’EPR de Flamanville, en 2016.
Charly Triballeau/AFP
Le 50 % est-il un plancher qu’il faut atteindre dans les prochaines années ou bien n’est-ce qu’un point de passage dans une trajectoire de sortie complète du nucléaire ?
En 2017, dans les couloirs du laboratoire souterrain de l’Andra à Bure.
Frederick Florin/AFP
Un nouveau débat public sera organisé en décembre prochain autour du projet d’enfouissement des déchets nucléaires Cigéo. Mais ce débat semble verrouillé avant même d’avoir eu lieu.
En Caroline du Nord, le 13 septembre 2018.
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Le passage de l’ouragan Andrew, en 1992, et les enseignements tirés de la tragédie de Fukushima ont changé la manière dont les centrales nucléaires font face aux phénomènes cycloniques.
Construction d’un socle pour recevoir une éolienne.
Patrick Pleul/AFP
Réduire la dépendance de la France vis-à-vis du nucléaire et des énergies fossiles réclame une réorganisation profonde et pas seulement le déploiement d’installations solaires et éoliennes.
Le 22 septembre 2017, Nicolas Hulot lors d’une manifestation d’agriculteurs protestant contre l’interdiction du glyphosate.
Jacques Demarthon/AFP
Dans certains dossiers particulièrement sensibles, du nucléaire aux pesticides, le ministre d’État apparaît avoir eu moins de poids que certains lobbies ou d’autres ministères.
Nicolas Hulot, le 23 mai 2018, à la sortie d'un Conseil des ministres.
Ludovic Marin / AFP
Le retrait de Total et PSA le prouve: la question de l’extra‑territorialité des mesures de sanctions américaines pose un casse‑tête inextricable aux législateurs et aux juristes européens en Iran.
Nicolas Hulot et Emmanuel Macron en novembre 2017 à Bonn (Allemagne) lors de la COP23.
John MacDougall/AFP
La réforme des institutions, dont le premier volet est présenté ce 9 mai en conseil des ministres, témoigne d’une ambition nettement revue à la baisse notamment en matière d’environnement.
En 2015, à la centrale de Saint-Laurent-des-Eaux lors d’un contrôle décennal.
Guillaume Souvant/AFP
Le débat public ouvert jusqu’au 30 juin 2018 sur la politique énergétique française pour les prochaines années est l’occasion d’interroger le prolongement des centrales nucléaires et son coût.
La ferme éolienne de Middelgrunden au large des côtes danoises.
Lars Plougmann/Flickr
Chercheur associé en science politique au Centre de sociologie des organisations - Chef de projet transition énergétique à France stratégie, Sciences Po