Des travaux de recherche menés en France, comme à l’international, montrent que l’origine rurale des médecins généralistes est un facteur d’installation des praticiens dans ces zones démographiquement sous-denses.
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Julien Poimboeuf, Université de Rennes 1 - Université de Rennes e Anthony Chapron, Université de Rennes 1 - Université de Rennes
Comment attirer les médecins généralistes en zones rurales ? Une étude menée en Bretagne suggère qu’un étudiant en médecine issu de la ruralité ou qui y a fait un stage s’y installera plus facilement.
Dans différentes universités, des patients partenaires co-animent des cours auprès d'étudiants en médecine, aux côtés des enseignants médecins généralistes.
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Tan-Trung Phan, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)
Désormais, des « patients experts » ou « patients enseignants » partagent leur expérience avec les étudiants en médecine. Ils les aident à axer leur pratique sur le malade plutôt que sur la maladie.
Pour comprendre les obstacles à la poursuite d’études, on ne peut se contenter d’opposer la jeunesse des campagnes à celles des villes. D’autres inégalités sociales doivent être prises en compte.
En Corse, fin mai 2024, des panneaux de candidats pour les élections européennes.
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Les jeunes générations ont grandi avec l’Union européenne. Cette familiarité se traduit-elle dans les urnes ? Quelles sont les tendances qui se dégagent à l’approche du scrutin du 9 juin 2024 ?
Des manifestants durant un sit-in devant Sciences Po Paris, en soutien aux Palestinien le 26 avril 2024.
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Les mobilisations des étudiants à Sciences Po portaient des objectifs et revendications propres, largement invisibilisées par le politique.
Des manifestants pro-palestiniens dansent dans la rue près des bureaux administratifs de l'Université George Washington le 9 mai 2024.
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Alessia Lefébure, École des hautes études en santé publique (EHESP)
Entre les États-Unis et la France, les modes de gouvernance des universités sont très différents. Ces écarts de modèles ont un impact sur les mobilisations actuelles contre la guerre à Gaza.
Des manifestants escortés par des gendarmes lors de l'évacuation d'un sit-in pro-Gaza dans le hall d'entrée de Sciences Po Paris, le 3 mai 2024.
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Robi Morder, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay e Paolo Stuppia, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Après les campus américains, le mouvement contre la guerre à Gaza est-il en train de gagner les universités françaises ? Remise en perspective historique des polémiques en cours.
Un étudiant est arrêté lors d'une manifestation pro-palestinienne à l'université du Texas à Austin, le 24 avril 2024.
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Alors que les manifestations étudiantes contre la guerre à Gaza prennent de l’ampleur aux États-Unis, retour sur l’histoire des mobilisations des campus américains dans les années 1960 et 1970.
On observe aujourd'hui un allongement de la durée des études et un recul de l'âge du premier emploi à temps plein.
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La transition entre l’adolescence et l’âge adulte s’étend désormais de 18 ans à 29 ans selon les parcours. Comment les relations entre les jeunes et leurs parents se redéfinissent-elles alors ?
Les compétences développées au sport entrent en interaction avec la vie professionnelle.
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Les expatriés français s’appliquent sur la force des réseaux alumnis des écoles quand leurs homologues allemands s’appuient bien davantage sur leur réseau professionnel. Pourquoi ?
En entreprise, les collégiens découvrent des postures professionnelles et les coulisses d'un métier.
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Sauf pour une minorité d’élèves, l’horizon professionnel est encore trop lointain pour qu’un stage précoce constitue une aide directe à l'élaboration d'un projet. Qu’en attendre alors ?
Les jeunes s'approprient peu à peu leur logement.
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Quand on parle de logements étudiants, on s’arrête souvent sur leur pénurie. Mais, pour un jeune, chercher une location recoupe d’autres enjeux au-delà de ces questions d’accessibilité.
En France, il manquerait 250 000 logements pour les étudiants.
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Dans un contexte où la spéculation immobilière et les pénuries de logements sociaux créent de nombreuses difficultés pour les étudiants, considérer des modèles alternatifs de logements s’impose.
En France, un rapport remis en juin 2023 au ministère de l'enseignement supérieur a conduit à une augmentation du montant des bourses.
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Lorsque les bourses étudiantes augmentent, les aides des parents tendent à baisser. Comment ajuster au mieux le système de prestations publiques pour favoriser l’autonomie des jeunes ?
Le lieu nommé « université » peut se définir comme un établissement d’enseignement supérieur formellement autorisé à émettre des diplômes.
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Hicham Jamid, Institut de recherche pour le développement (IRD)
L’une des mesures du projet de loi immigration prévoit que les étudiants étrangers déposent une caution à leur arrivée en France. Une mesure qui consacre l’obsession du « faux » étudiant étranger.
La plupart des étudiants logent aujourd’hui chez leurs parents ou dans le parc locatif privé.
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Les jeunes, plus souvent locataires, peinent de plus en plus à se loger. Le parc social en particulier paraît plus difficile d’accès pour ce public structurellement plus en situation de précarité.’.
Au CP, le taux de redoublement est passé de 1 % en 2017 à 2 % en 2022.
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De nombreuses enquêtes ont mis en cause l’efficacité du redoublement et sa pratique a considérablement décru ces dernières années. Le ministre de l’Education vient pourtant de relancer le débat.
Manifestation pro-palestinienne à l’université de Harvard, Massachusetts, le 14 octobre 2023.
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Alessia Lefébure, École des hautes études en santé publique (EHESP)
Manifestations, lettres ouvertes, sit-in… les universités américaines sont en ébullition depuis le 7 octobre, et leurs donateurs entendent bien peser sur leurs orientations.
Professeur en sciences de l'éducation, Institut Catholique de Paris, Co-directeur du séminaire de recherche Ecole et république, Collège des Bernardins
Professeur de théologie à la la Faculté Notre-Dame, co-directrice du séminaire de recherche Ecole et république du Collège des Bernardins, Collège des Bernardins
Chercheur Associé au Laboratoire Printemps, UVSQ/Paris-Saclay, co-président du Groupe d'études et de recherches sur les mouvements étudiants (Germe), Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Professeur des Universités en Biochimie, Chef du département Génie Biologique de l'IUT Sénart-Fontainebleau; Président de PROMOSCIENCES, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)