La secrétaire du Parti démocrate Elly Schlein, ici lors d’un discours lors d’une manifestation de l’opposition au gouvernement Meloni à Rome sur la Piazza del Popolo le 11 novembre 2023.
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La droite au pouvoir et l’opposition de gauche s’interrogent encore sur la stratégie à adopter en vue des élections de juin prochain.
Le parti de Geert Wilders est arrivé en tête des législatives, ce qui le place devant un dilemme : intégrer le gouvernement et donc devoir mettre de l’eau dans son vin, ou rester à l’extérieur, quitte à renoncer à une occasion unique de peser sur l’avenir du pays.
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Le controversé politicien néerlandais a remporté le plus grand nombre de sièges au Parlement, mais il pourrait encore trouver opportun de ne pas briguer le poste de premier ministre.
Giorgia Meloni (à gauche) accueillie par la présidente du Parlement européen, la Maltaise Roberta Metsola (Parti populaire européen, PPE), à Bruxelles, le 3 novembre 2022.
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Christin Tonne, Graduate Institute – Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID)
Au Parlement européen, les divers partis d’extrême droite font désormais partie intégrante du paysage.
Giorgia Meloni entourée (de gauche à droite) du membre de la Chambre des députés Antonio Tajani, de la sénatrice Licia Ronzulli, de l'ancien premier ministre et leader du parti Forza Italia Silvio Berlusconi et du leader de la Lega Matteo Salvini, s'adresse aux médias après une entrevue avec le président italien Sergio Mattarella en vue de la formation du prochain gouvernement, au Palais du Quirinal à Rome le 21 octobre 2022.
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En Italie, les gouvernements ne restent généralement pas en place longtemps. Giorgia Meloni, à peine devenue Présidente du Conseil des ministres, a déjà éprouvé des difficultés à constituer le sien…
Far-Right party Brothers of Italy’s leader Giorgia Meloni shows a placard reading in Italian “Thank you Italy” at her party’s electoral headquarters in Rome, early Monday, Sept. 26, 2022. Italians voted in a national election that might yield the nation’s first government led by the far right since the end of World War II.
(AP Photo/Gregorio Borgia)
Le programme du parti de Giorgia Meloni et celui de la coalition de centre droit reprend essentiellement des thèmes conservateurs et nationalistes présents depuis plusieurs élections.
Le 26 septembre, au lendemain des législatives remportées par la droite, Enrico Letta annonce son retrait prochain de la tête du Parti démocrate. Pour la gauche italienne, l’heure est à la reconstruction.
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Ensemble, les trois principaux partis de gauche et du centre ont obtenu plus de voix que la droite victorieuse aux législatives. Peuvent-ils s’entendre en vue des prochaines échéances ?
Peinture murale du street artist Tvboy, à Rome , qui se moque de la coalition de la droite italienne qui a remporté les élections du 25 septembre.
Tvboy
Giorgia Meloni souhaite un « blocus naval » pour empêcher les migrants venant de Libye de rejoindre l’Italie. Une option que même son allié Matteo Salvini ne partage pas.
Giorgia Meloni, ici en meeting à Milan le 11 septembre 2022, est la grande favorite au poste de première ministre.
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Alors que l'opposition a pratiquement abandonné, un parti issu du fascisme de l'après-guerre est sur le point de former un gouvernement.
Mario Draghi au Sénat le 20 juillet, jour de sa démission après un an et demi à la tête d’un gouvernement appuyé par une très large coalition qui a fini par voler en éclats.
Andreas Solaro/AFP
La grande coalition qui soutenait le gouvernement de Mario Draghi n’aura duré qu’un an et demi. Des législatives anticipées ont été fixées à septembre prochain. Leur issue semble très ouverte.
Marine Le Pen et Viktor Orban assistent à une conférence de presse conjointe au monastère Carmelita, à Budapest, le 26 octobre 2021. Attila Kisbenedek/AFP.
Attila Kisbenedek/AFP
Inventé il y a une vingtaine d’années, le concept de démocratie illibérale a depuis fait florès dans plusieurs États européens… y compris bientôt en France ?
Marine Le Pen, cheffe de file du Rassemblement National, en chemin pour débattre d'un projet de loi visant a lutte contre l'islamisme radical, le 6 octobre.
Ludovic MARIN / AFP
Les mouvements de droite populiste ne paraissent pas, pour l’heure, tirer profit de la pandémie de coronavirus. L’hypothèse d’un cycle de « déclin » populiste paraît cependant peu probable.
Les partis de droite radicale comme le RN de Marine Le Pen ont traditionnellement bénéficié politiquement des crises économiques.
Ludovic MARIN / AFP
Résultats d’une enquête comparative mesurant l'impact de la crise sanitaire et économique sur les droites national-populistes en Allemagne, France, Italie et Suisse ainsi qu’aux États-Unis.
Marine Le Pen et Jordan Bardella (RN) lors du traditionnel hommage à Jeanne d'Arc devant sa statue à Paris le 1er mai 2020.
coronavirus). Alain JOCARD / AFP
En dépit des apparences, la montée en puissance de nombreuses thématiques chères aux partis d’extrême droite ou gauche ne semble pas leur bénéficier particulièrement en temps de crise.
Les mini-bots ressemblent avant tout à une provocation du gouvernement Salvini envers Bruxelles.
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Le gouvernement Salvini envisage de lancer des « mini bons » du Trésor pour faciliter les remboursements de l’État envers les entreprises privées. Une manœuvre au succès pourtant plus qu’incertain…
Tijuana, au Mexique, le 15 décembre: Fernanda et Evelyne Lopez, deux soeurs, sont tournées vers leur père, du côté américain de la frontière.
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Qui, malgré les violentes critiques qui la visent, notamment sur les réseaux sociaux. est cette femme qui s’engage pour l’égalité femme-homme, les droits des migrants et des homosexuels ?
Matteo Salvini, le 27 mai 2019, à Milan, après l'annonce des résultats aux Européennes.
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Dans les discours, les symboles et les images, Matteo Salvini est déjà omniprésent. Mais dans les négociations qui s’engagent, il jouera le rôle d’un challenger pas d’un leader.
Milan, la Place du Dôme, coeur pulsant de la ville
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Au cœur de la mondialisation et gouvernée par la gauche, mais encerclée par la Ligue et emblématique pour le parti de Salvini, Milan sera un enjeu politique majeur des prochaines années.
A Milan, le 18 mai 2019. Un Matteo Salvini moins sûr de lui qu'il n'y paraît.
Miguel Medina / AFP
Au lieu de servir de marchepied vers son hégémonie politique en Italie, cette élection européenne pourrait bien marquer l’amorce d’un nouveau cycle, moins pour le dirigeant de la Ligue.
Le vote pour renouveler le Parlement européen a lieu entre le 23 et 26 mai 2019.
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