Alain Faure, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Le moment catalan donne l’occasion de prendre au sérieux l’hypothèse d’un tournant émotionnel dans les façons de faire de la politique et des politiques au sein des démocraties occidentales.
A Madrid, le 7 octobre, une manifestation en faveur du dialogue.
Gabriel Bouys / AFP
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Deux légitimités s’affrontent dans ces expériences : celle d’un État, de l’ordre, de la légalité, et celle d’une nation minoritaire qui tente d’être reconnue et de se doter d’un État.
Dans les rues de Barcelone, le jour d'après.
Pierre-Philippe Marcou / AFP
Ce n’est pas tant que le nationalisme espagnol soit condamné. Il doit, par contre, se réinventer, au bénéfice de tous les Espagnols et au premier chef, des Catalans.
A Barcelone, le 22 septembre dernier: des étudiants manifestent en faveur de l'indépendance.
Lluis Gene/ AFP
La crise économique est passée par là : l’indépendantisme est l’expression catalane d’un profond mécontentement populaire qui traverse toute l’Espagne. Et le choc avec Madrid paraît inéluctable.
Jour de vote à Erbil, le 25 septembre 2017.
Ahmed Deeb / AFP
Dans cette partie du monde, chaque individu s’identifie d’abord par sa langue, par son ethnie ou par sa confession, tandis que la citoyenneté vient en second lieu.
Emmanuel Macron et Jean-Claude Juncker le 25 mai à Bruxelles.
Aurore Belot / AFP
L’Europe, qui est en ordre de bataille pour redevenir une ardente obligation, ne doit plus pouvoir servir d’exutoire aux populistes. Après l’élection d’Emmanuel Macron, l’heure est à la refondation.
Le siège de la Commission européenne de Bruxelles.
Sébastien Bertrand/Flickr
Les Français aspirent à autre chose que cette alternative que les uns et les autres leur proposent avec opiniâtreté. Un grand débat public, ouvert et démocratique devrait avoir lieu.
Des partisans d'Erdoğan, le 16 avril, à Istanbul.
Ozan Kose/AFP
Notre sensibilité ne nous sauvera sans doute pas, mais nous savons que prendre soin de soi et se tenir solidaires sont aussi nécessaires que politiques.
Matteo Renzi, l'homme à abattre pour une opposition hétéroclite.
Palazzo Chigi/Flickr
Le résultat de dimanche est attendu avec impatience en Italie et en Europe. En cas de rejet, la période d’incertitude qui s’ouvrirait fait craindre le pire aux chancelleries et aux marchés financiers.
Manifestation pro-Brexit, à Londres, le 9 juillet.
Daniel Leal-Olivas / AFP
Avant d’être le premier ministre du Brexit, David Cameron fut celui qui tenta de moderniser la société et la politique britanniques. Et poussa la démocratie participative vers les rives du populisme.
Où en est la Grande-Bretagne actuellement ? En un mot, dans les limbes.
Wikimedia
Theresa May vient de prendre les rênes du pays qui, depuis le Brexit, est entré dans une zone grise où l’ancien ordre est en train de mourir alors que le nouveau n’a pas encore émergé.
L’Union européenne n’a pas à s'inquiéter : la tendance à l'« exit » ne contaminera pas d'autres pays membres.
John Macdougall/AFP
Le chaos qui règne outre-Manche va dissuader les dirigeants politiques des pays européens de s’engager dans un référendum qui risquerait de remettre en cause leur carrière.
Brexit, retour à l'Union… Jack.
Rich Girard/Flickr
En 2005, le référendum français avait eu des allures de vote rétrospectif sur l’élargissement. Celui du 23 juin au Royaume-Uni a notamment visé l’ouverture du marché du travail aux ex-pays de l’Est.
Pour surmonter les difficultés économiques qui suivront sa sortie de l’UE, le Royaume-Uni devra s’aligner politiquement et juridiquement sur l’UE.
WolfBlur/Pixabay
Selon Jean-Claude Juncker, le « Brexit » ne sera pas un « divorce à l’amiable ». Le Royaume-Uni restera quoi qu’il en soit très dépendant de l’UE politiquement, économiquement et juridiquement.
Le camp du « Leave » l’a emporté.
Anthony Devlin/PA Wire
Si elle est exploitée à bon escient, la sortie du Royaume-Uni de l’UE pourrait s’avérer intéressante pour les États membres, notamment pour la France, sur un plan politique et économique.
Dans une rue du West Yorkshire (où Jo Cox a été assassinée) le 16 juin.
Benjamin Bâcle/DR
Durant la campagne du Brexit, la rhétorique du retour à une nation autonome, pure de toute interférence externe et en possession d’elle-même a tout balayé devant elle. Et profondément divisé le pays.
Mobilisation pour le Brexit dans le Kent.
Ben Stansall/AFP
Ce thème anime les débats outre-Manche depuis l'ouverture du marché du travail aux ex-pays de l'Est au milieu des années 2000. Mais il a pris une nouvelle ampleur lors de cette campagne.
enseignant en relations internationales (Sciences Po) - responsable de l'unité d'enseignement "aire juridique et administrative'" (Master Lisi, UFR EILA, Université Paris VII Denis DIderot), Sciences Po