Lancement de drone au-dessus de la forêt congolaise en vue d’identifier les espèces d’arbres.
C. Doumenge/CIRAD-CEA-Sunbirds-IFO-Université Marien Ngouabi
Installés à l’origine pour maximiser la productivité des forêts tropicales, ces dispositifs sont aujourd’hui précieux dans un contexte de changement climatique.
Petra Nova, projet de capture du carbone conçu pour diminuer les émissions de carbone issues de l'une des chaudières d’une centrale électrique au charbon située au Texas, aux États-Unis.
By RM VM - Own work / Wikimedia commons
Jugées par certains incontournables dans la lutte climatique, ces technologies doivent cependant lever des obstacles économiques, technologiques et politiques pour se déployer.
Sur le papier, l’idée semble bonne, mais dans les faits, son potentiel est moins prometteur qu’imaginé. En tout cas, la méthode ne se substituera jamais à une baisse drastique de nos émissions.
Le chef des Nations Unies pour le climat, Simon Stiell, à gauche, en compagnie du président de la COP28, Sultan al-Jaber, et Hana Al-Hashimi, négociatrice en chef de la COP28 pour les Émirats arabes unis, à la fin du sommet, le 13 décembre 2023, à Dubaï.
(AP Photo/Peter Dejong)
La décision adoptée à Dubaï par la communauté internationale relève du compromis. C’est une COP qui a su éviter l’échec, sans pour autant annoncer des changements substantiels pour éviter le pire.
Les émissions de CO2 d'origine fossile continuent d'augmenter, mais le pic semble proche.
ChinaTopix/AP/AAP
Les quantités de CO₂ que nous pouvons encore émettre tout en respectant l’objectif de l’accord de Paris se réduisent à une peau de chagrin : au rythme de 2023, nous aurons épuisé ce budget carbone dans sept ans.
Image panoramique de la centrale Drax dans le nord du Yorkshire (Royaume-Uni) avec réservoirs de stockage de carburant Biomass et capacités de capture du carbone.
Clare Louise Jackson/Shutterstock
Stocker le CO₂ de l’atmosphère sous terre. C’est une réponse au changement climatique souvent considérée comme chimérique : coûteuse, toujours en développement mais également sans réel soutien politique.
Haies dans la campagne près d'Evron, dans l'ouest de la France. Réservoir de biodiversité, protégeant les sols et les cultures, les haies sont une partie de la biomasse précieuse pour atteindre la neutralité carbone en 2050.
Damien Meyer / AFP
Jérôme Mousset, Ademe (Agence de la transition écologique)
La biomasse a une place à jouer dans la transition écologique, mais ne négligeons pas les autres fonctions qu’elle occupe et anticipons sa fragilisation par le changement climatique.
C’est l’activité humaine, à travers l’émission de gaz à effet de serre, qui a causé le déséquilibre énergétique de la Terre.
(Shutterstock)
Piéger plus de CO₂ qu’on en émet, voilà le principe du puits de carbone. Il en existe des naturels – comme les forêts – et d’autres artificiels, en cours de développement technologique.
Sur le site de l'aciérie d'Arcelor Mittal à Dunkerque, un nouveau démonstrateur de capture de carbone est lancé.
IFPEN
Les scénarios du GIEC et de l’IEA incluent des capacités de capture, transport et stockage du CO₂, notamment pour les cimenteries et centrales à charbon.
Des arbres ravagés par l'incendie Caldor brûlent dans la forêt nationale d'Eldorado, en Californie, le 3 septembre 2021.
(AP Photo/Jae C. Hong)
La plantation d’arbres et la prévention de la déforestation permettent de stocker le carbone dans la nature, mais l’effet peut n’être que temporaire. Il faut cesser d’utiliser des combustibles fossiles.
Chaque heure, 11 hectares de sols disparaissent en Europe du fait de l’expansion urbaine.
Shutterstock
Antoine Pierart, Ademe (Agence de la transition écologique); Cécile Grand, Ademe (Agence de la transition écologique) e Thomas Eglin, Ademe (Agence de la transition écologique)
Préserver la biodiversité des sols agricoles et forestiers, mais aussi réhabiliter les sols urbains, c’est améliorer la capacité de nos sociétés à faire face à l’avenir.
Été 2020, monoculture d’épicéas morts en Argonne, région naturelle chevauchant les départements de la Marne, des Ardennes et de la Meuse (sept. 2020).
Sylvain Gaudin
Guillaume Decocq, Université de Picardie Jules Verne (UPJV) e Serge Muller, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Si la surface de forêt a augmenté sur le territoire métropolitain ces dernières décennies, les peuplements forestiers dépérissent. Une approche écosystémique s’impose.
Dans le nord-est du Costa Rica, une forêt âgée de 32 ans ayant poussé sur d’anciens pâturages.
Robin Chazdon
Une étude publiée en décembre 2021 met en lumière une alternative efficace et peu coûteuse au reboisement massif : laisser les forêts tropicales repousser naturellement.
Un bateau transporte des grumes sur un radeau le long de la rivière Murutipucu dans la municipalité d’Igarape-Miri, dans la région de Baixo Tocantins, au nord-est de Para, au Brésil, le 18 septembre 2020.
Tarso Sarraf / AFP
Le fait de forer au lieu de labourer le sol pour planter des graines pourrait aider le sol à stocker davantage de carbone.
La crédibilité des scénarios climatiques mondiaux est sujette à caution, en particulier pour ceux qui font l’hypothèse d’un découplage absolu entre activité économique et consommation d’énergie.
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En ne prenant pas assez en compte les mécanismes de l’effet rebond, les modèles climatiques et énergétiques surévaluent les économies d’énergie vraiment réalisables.
Le maïs est la céréale la plus cultivée dans le monde avant le riz et le blé.
Christophe Maertens / Unsplash
Dans les régions tropicales, la culture du maïs exige le recours massif aux intrants chimiques. Une autre solution existe, fondée sur la rotation des cultures, pour favoriser la fertilité des sols.
Le 22 juin 2020, dans un supermarché londonien.
Tolga Akmen/AFP
Les choix politiques des gouvernements, tant au niveau de la coopération internationale que de l’importance accordée aux impératifs de transition écologique, structureront l’état du monde de demain.