Lancement de drone au-dessus de la forêt congolaise en vue d’identifier les espèces d’arbres.
C. Doumenge/CIRAD-CEA-Sunbirds-IFO-Université Marien Ngouabi
Installés à l’origine pour maximiser la productivité des forêts tropicales, ces dispositifs sont aujourd’hui précieux dans un contexte de changement climatique.
Sur le papier, l’idée semble bonne, mais dans les faits, son potentiel est moins prometteur qu’imaginé. En tout cas, la méthode ne se substituera jamais à une baisse drastique de nos émissions.
La déforestation entraîne une perte de l’absorption du CO2 en raison de la disparition de puits de carbone.
Flickr
Pour viser la neutralité climatique, il faut simultanément sortir des énergies fossiles et investir dans la biodiversité pour protéger les puits de carbone et réduire les émissions agricoles.
Les forêts font partie des puits de carbone naturels, qui peuvent être complémentés par des solutions technologiques.
Tobias Tullius, Unsplash
Piéger plus de CO₂ qu’on en émet, voilà le principe du puits de carbone. Il en existe des naturels – comme les forêts – et d’autres artificiels, en cours de développement technologique.
Les plantes cultivées absorbent et stockent le carbone plus ou moins longtemps selon les variétés. Ici, une parcelle expérimentale de culture de mil dans une station de recherche au Sénégal.
Laurent Laplaze, IRD
Thierry Heulin, Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA); Christine Hatté, Université Paris-Saclay; Laurent Cournac, Institut de recherche pour le développement (IRD); Laurent Laplaze, Institut de recherche pour le développement (IRD); Papa Mamadou Sitor Ndour, Université Mohammed VI Polytechnique e Wafa Achouak, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Peut-on enlever le dioxyde de carbone de l'atmosphère et le stocker au niveau des racines des plantes comme le millet ?
Herbier de Posidonies (Posidonia oceanica) sur le littoral de la Corse.
Gérard Pergent
Les herbiers marins sont aussi reconnus pour leur rôle dans l’atténuation du changement climatique. Comment les préserver ?
La paludiculture en action. Les tracteurs équipés d'une transmission par chaîne sont une condition préalable aux activités agricoles sur les sols tourbeux réhumidifiés.
(Tobias Dahms)
Les tourbières asséchées contribuent à 5 % des émissions mondiales de carbone. La paludiculture protège les tourbières et permet aux agriculteurs de conserver leurs moyens de subsistance.
Des arbres ravagés par l'incendie Caldor brûlent dans la forêt nationale d'Eldorado, en Californie, le 3 septembre 2021.
(AP Photo/Jae C. Hong)
La plantation d’arbres et la prévention de la déforestation permettent de stocker le carbone dans la nature, mais l’effet peut n’être que temporaire. Il faut cesser d’utiliser des combustibles fossiles.
Les forêts de montagne doivent être préservées car elles jouent un rôle majeur dans l’atténuation du changement climatique et dans la préservation de la biodiversité.
En août 2020, dans l’État de Para au Brésil, coucher de soleil sur fond de fumées provenant d’incendies illégaux.
CARL DE SOUZA / AFP
Serge Muller, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Puits de carbone, refuges pour la biodiversité, les forêts mondiales sont exposées à de multiples menaces. La communauté internationale tente de les combattre par la préservation et la reforestation.
Un bateau navigue la nuit à côté de grands icebergs dans l'est du Groenland.
(AP Photo/Felipe Dana)
L’Arctique a été isolé pendant une grande partie de son histoire. Les changements climatiques lui apportent de nouveaux problèmes mais aussi de nouvelles opportunités.
La croissance des arbres ne suit pas le rythme des émissions de CO2…
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Contrairement à ce qu’avance une étude qui a fait grand bruit cet été, planter un milliard d’hectares d'arbres ne suffira pas à contrer la hausse des températures.
Les forêts représentent le 2ᵉ puits de carbone de la planète.
plantic/Shutterstock
Préservation des sols, diversification des ressources, atténuation du changement climatique… La liste des avantages de l’agroforesterie est longue. Zoom sur une pratique qui amorce un retour en grâce.
Vue sur la forêt tropicale humide de la Montagne d’ambre dans le nord de Madagascar. Cette forêt pourrait être fortement impactée par le changement climatique.
G. Vieilledent/Cirad
Directeur de Recherche CNRS, Institut Méditerranéen de Biodiversité et d’Ecologie marine et continentale (IMBE), Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Directeur de recherche CNRS, Expert for Conservation Biology, Axa Chair for Functional Mountain Ecology at the École Nationale Supérieure Agronomique de Toulouse, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)