Une personne fait ses courses quelques jours après la ruée provoquée dans certains supermarchés par des promotions sur le Nutella, en 2018.
Philippe Huguen / AFP
Pierre Galio, Ademe (Agence de la transition écologique)
Les impératifs écologiques et sociaux invitent à repenser le rôle de la publicité qui doit prendre toute sa place dans de nouveaux modèles de production et de consommation.
Le gaspillage commence souvent dès l’achat.
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Souvent associé à l’alimentaire, le gaspillage concerne aussi les objets. Pour mieux lutter contre, des recherches en sciences sociales ont décortiqué les idées reçues qui l’entourent.
Dans le monde de l’Internet des objets, un produit a plus de valeur si ses fonctionnalités évoluent et s’enrichissent avec le temps.
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Loïc Plé, IÉSEG School of Management e Didier Calcei, South Champagne Business School (Y Schools) – UGEI
S’ils nous facilitent grandement la vie, ces produits reposent souvent sur des modèles économiques susceptibles d’engendrer de mauvaises surprises lors de leur utilisation.
S'agit-il de consommer autrement ou bien de cesser toute consommation ?
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Les appels à déconsommer reviennent à ne pas considérer la matérialité de la consommation, et à nier les difficultés tangibles de ceux qui ont du mal à y accéder.
Les conséquences des crises se mesurent dans le bouleversement des comportements à l’échelle de sociétés entières.
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Les mécanismes psychologiques qui se déclenchent face à l’anxiété se traduisent dans les actes par plus d’achats ou encore un moindre attrait pour les produits nouveaux.
Un couple regarde la vitrine d'une boutique fermée à l'aéroport Roissy-Charles De Gaulle, près de Paris, le 15 mars dernier.
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La choc d’offre se double d’un choc de demande qui pourrait s’avérer durable, notamment des les pays occidentaux, obligeant les maisons à devoir accélérer les mutations du secteur déjà entamées.
Les émissions de gaz à effet de serre générées par le numérique sont pour 25 % dues aux data centers, 28 % dues aux infrastructures réseau et 47 % dues aux équipements des consommateurs.
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Fabrice Flipo, Institut Mines-Télécom Business School
Même si la consommation numérique semble pour le moment stabilisée en France, les perspectives de croissance ne sont pas réjouissantes du point de vue des émissions de gaz à effet de serre.
Les incitations à la surconsommation présentes dans certaines publicités ne sont pas régulées.
Philippe Lopez / AFP
Mathieu Jahnich, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Les injonctions à consommer de la publicité apparaissent de plus en plus en contradiction avec les enjeux environnementaux. Dans ce contexte, la régulation de la publicité doit évoluer.
Les activistes contre l’obsolescence programmée sont sociologiquement plus variés qu’on ne peut le croire.
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Cet enjeu, qui touche à la fois l’environnement et la protection du consommateur, parvient à mobiliser un large panel de citoyens.
Les initiatives se multiplient à l'approche du grand jour des promotions commerciales pour sensibiliser à la surconsommation.
Capture d'écran Twitter / @By2020WeRiseUp
Des associations ou des marques prennent le contre-pied des enseignes qui proposent des promotions le 29 novembre pour dénoncer une « journée infernale de surconsommation ».
Le robot-consommateur, un scénario désormais plus proche de la réalité que de la science-fiction…
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Les Français sont aujourd’hui davantage prêts à la sobriété énergétique qu’à la réduction de leur consommation d’objets. Les auteurs du livre « Du gaspillage à la sobriété » expliquent pourquoi.
L'accroissement des offres oblige en les consommateurs à cumuler les offres d'abonnement.
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Alors que la planète se dégrade, l’angoisse environnementale gagne du terrain, générant un mal-être d’un nouveau genre : l’éco-anxiété. Mais ce n’est peut-être pas une mauvaise nouvelle.
Le consommateur peut être guidé par la volonté d'imiter les autres lorsqu'il se procure les derniers modèles de smartphones.
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Le fait de vouloir imiter les autres, théorisé par le philosophe René Girard, serait un moteur puissant de la consommation. Pour le pire… ou pour le meilleur.
Pour ce qui est de la joaillerie, le consommateur place la frontière du luxe à un niveau plus élevé que pour les autres produits.
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Pour une montre, les réponses des sondés dans sept pays différents s’échelonnent entre 100 et 12 000 euros. Cette hétérogénéité incite les marques à penser en termes de portefeuille de marques.
En marge des réponses technologiques et politiques, le changement des comportements est devenu un nouveau champ de solutions pour faire face aux dérèglements climatiques.
Professor of Supply Chain Management and scientific co-director of the Deloitte Chair "Circular Economy & Sutainable Business Models", ESCP Business School