La Russie va graver dans sa Loi fondamentale son attachement aux « valeurs traditionnelles », ce qui s’inscrit dans une tendance à l’œuvre depuis une bonne décennie.
Un passant portant un masque de protection passe devant une affiche célébrant le 75e anniversaire de la Victoire, à Moscou, le 19 avril 2020.
Kirill Kudryavtsev/AFP
En Russie, le 9 mai, longtemps jour de deuil et de recueillement, est devenu une célébration bravache et vindicative. Une évolution voulue par les autorités, mais regrettée par la population.
Une affiche électorale du président sortant Andrzej Duda vandalisée pour l'affubler d'une moustache hitlerienne et du qualificatif de « bolchévik », près de Varsovie, le 29 avril 2020. Si le message peut paraître contradictoire, il illustre en tout cas le poids des références historiques dans les débats actuels.
Janek Skarzynski/AFP
En Pologne, où les débats mémoriels se trouvent au centre de la vie politique, le parti au pouvoir cultive un discours « martyrologique » sur le sort du pays pendant la Seconde Guerre mondiale.
Dans le centre de Belgrade, le 30 mars 2020. Sur le panneau d'affichage, un message payé par un tabloïd pro-gouvernemental : le visage du président chinois Xi Jinping et la formule « Merci frère Xi ».
Andrej Isakovic/AFP
Alexis Troude, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Candidate à l’UE depuis des années, la Serbie estime ne pas avoir suffisamment été aidée par Bruxelles lors de la crise sanitaire actuelle et se tourne vers la Chine.
Manifestation célébrant le quinzième annversaire de l'entrée de la Pologne dans l'Union européenne, Varsovie, le 18 mai 2019.
Janek Skarzynski/AFP
Contrairement à ce qui avait parfois été annoncé, le Brexit n’a pas incité les opinions publiques des 27 États membres de l’UE à réclamer un « Exit » de leur propre pays. Au contraire, même.
La centrale d'Astravets pendant les travaux de construction, 6 juin 2016.
Sergei Gapon/AFP
Céline Bayou, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Sa centrale nucléaire permettra au Bélarus de produire assez d’électricité pour assurer sa consommation intérieure et même pour en exporter. Mais cette perspective ne réjouit pas tous ses voisins…
Andrej Babis, le premier ministre de la République tchèque, aurait bénéficié de plus de 40 millions d’euros de subventions en 2018.
Kenzo Tribouillard/AFP
Voyage sous forme d'entretiens au coeur de la culture polonaise contemporaine et des tensions qui la parcourent et la font vivre.
22 novembre 2018 : première rencontre depuis des années entre l'ex-président polonais Lech Walesa (à gauche) et le leader du parti Droit et Justice au pouvoir, Jaroslaw Kaczynski (à droite), lors d'un procès en diffamation intenté par le second au premier. Le conflit entre les deux hommes, anciens alliés, est à la fois personnel, politique et historique.
Krzysztof Mystkowski/AFP
Si le mur de Berlin est tombé en 1989, la remise en cause du pouvoir communiste a commencé en Pologne 9 ans plus tôt. Aujourd’hui, l’héritage du syndicat Solidarnosc fait l’objet de débats acharnés.
Voyage sous forme d’entretiens au cœur de la culture polonaise contemporaine et des tensions qui la parcourent et la font vivre. Partie 1 sur 4.
Photographie prise par des agents de la Stasi de transfuges présumés dans un restaurant abandonné dans le quartier de Kreuzberg, Berlin, en 1962.
Stasi Records Agency Berlin/Bild
30 ans après la chute du mur de Berlin, des images de surveillance secrètes nous offrent un regard sans pareil sur la vie des gens qui tentent de s’échapper d’est en ouest.
Jaroslaw Kaczynski, leader du pari Droit et Justice, très à droite de l'échiquier politique polonais, et en tête des intentions de vote.
Wojtek Radwanski/AFP
Les véritables enjeux des élections en Pologne sont la démocratie et la position du pays dans l’UE face au couple franco-allemand.
Manifestants à Kiev (Ukraine) le 6 octobre 2019 contre la plus grande autonomie qui pourrait être accordée à certains régions séparatistes, afin de faire reculer les troupes russes.
Genya SAVILOV / AFP
L’accord annoncé entre Russie et Ukraine le 1ᵉʳ octobre pourrait marquer une capitulation de l’Europe quant à ses principes et une cécité devant le danger systémique posé par la Russie de Poutine.
Joerg Meuthen, l'un des dirigeants de l'AfD, en mars dernier, à Berlin.
John Macdougall/ AFP
Si les élites allemandes restent très pro-européennes, un quart de l’électorat outre-Rhin estime que les inconvénients l’emportent sur les avantages apportés par l’Union européenne.
(De g. à d.) Olli Kotro, membre du parti conservateur finlandais. Joerg Meuthen, porte-parole de l'AfD en Allemagne. Matteo Salvini, ministre de l'Intérieur italien et Anders Primdahl Vistisen, membre du Parti populaire du Danemark, le 8 avril 2019 lors d'une réunion des nationalistes européens à Milan.
Miguel Medina/AFP
Aujourd’hui, la devise des nationalistes européens n’est plus « L’Europe, tu l’aimes ou la quittes » mais « L’Europe, tu ne l’aimes pas mais tu ne la quittes pas ».
Viktor Orban et Matteo Salvini, à Milan, en août 2018.
Marco Bertorello / AFP
La puissance des populistes provient de leur capacité à imposer leurs thématiques, leur temporalité de l’urgence, la simplification de leurs argumentaires et leur mode d’agir.
Les présidents ukrainien Petre Porochenko (à gauche) et biélorusse Alexandre Loukachenko (à droite) à Tchernobyl, le 26 avril 2017.
Genya Savilov/AFP
Situées aux marges de l’UE, la Turquie et la Biélorussie présentent deux fonctions stratégiques, celles de réunification et d’articulation des ensembles à la jonction desquels elles se situent.
Analyste en géopolitique, membre associé au Laboratoire de Recherche IAE Paris - Sorbonne Business School, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chaire « normes et risques », IAE Paris – Sorbonne Business School