À l’opposé de la « présidence normale » de son prédécesseur, le président Macron souhaite renouer avec la conception présidentialiste des institutions voulue par le général de Gaulle.
Le Palais Bourbon (ici en 2006).
tamadhanaval/Flickr
Les électeurs viennent de la renouveler profondément, et même comme jamais ils ne l’avaient fait sous la Vᵉ République, pas même en 1958 lors du retour au pouvoir du général de Gaulle.
Emmanuel Macron, dimanche 18 juin 2017, au Touquet.
Christophe Archambault/AFP
Riches en résultats inattendus ou mal perçus, ces élections législatives sont un ferment de recomposition politique qui fera date dans l’histoire de la Vᵉ République.
Dans la cour du Louvre, au soir du 7 mai 2017.
Eric Feferberg/AFP
L’affiche officielle fixe pour cinq ans l’image du « président jupitérien », celle que les cérémonies s’évertuent à composer depuis l’élection d’Emmanuel Macron.
Le nouveau Président, le jour de son investiture. Derrière lui, le chef d'état-major, Pierre de Villiers.
Michel Euler/AFP
Comment à l’ère numérique les techniques de la propagande se renouvellent, l’intox et la désinformation mutent… en utilisant toujours les mêmes moteurs.
Dans un hélicoptère de la force Barkhane, en mars 2016.
Pascal Guyot/AFP
S’entêter dans le paradigme du contre-terrorisme comme mode principal de résolution de la crise malienne a de fortes chances de mener vers une polarisation explosive du paysage politique.
Emmanuel Macron, celui que personne n'attendait, il y a un an…
Patrick Kovarik/AFP
Pierre Bréchon, Auteurs historiques The Conversation France
Les législatives vont constituer une étape marquante dans un début de recomposition du système partisan. En ce sens, elles pourraient être plus décisives que l’élection présidentielle elle-même.
110 rue de Grenelle à Paris, le ministère de l'Education nationale, (hôtel de Rochechouart, construit en 1776 par Mathurin Cherpitel, remanié à partir de 1839 par Alphonse de Gisors pour le ministère).
Patrick Janicek/Flickr
Retour sur cinq ans de politique de l’éducation en cinq mots : refondation, réformes, retards, rythmes… et gouvernance.
À la veille de l'élection présidentielle de 2012, le candidat Sarkozy (serre la main à des harkis lors d'une cérémonie de commémoration au camp de Rivesaltes.
Pascal Parrot/AFP
Le cas des harkis illustre l’utilisation de la déformation historique et de la repentance politique à des fins électoralistes, surtout à la veille d’élections.
La façade du ministère de la Culture.
Paul Haahr/Flickr
Le chef ne peut pas faire n’importe quoi. Corps et comportement lui sont dictés par des attentes inscrites dans la culture politique de ses concitoyens ou de ses sujets. En France comme en Russie.
Benoît Hamon, le candidat PS, en butte à une série de « trahisons » dans son propre camp.
Philippe Lopez/AFP
La montagne des primaires a accouché de deux figures étranges : à gauche, un candidat engoncé dans un costume trop grand pour lui ; à droite, un candidat revêtu d’un costume taché.
Angela Merkel et Therea May, à La Vallette (Malte), le 3 février 2017.
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Des dirigeants dont la position est bien assise et qui inspirent la confiance sur leur vision stratégique parviennent mieux à réduire les doutes en cas de crise internationale.
Benoît Hamon, le grand vainqueur du premier tour de la primaire de la gauche.
Bertrand Guay/AFP
Pour certains, voter Hamon/Montebourg revient à se laisser glisser au fond de la piscine, lesté par des propositions lourdement de gauche, pour toucher le fond et mieux rebondir dans cinq ou dix ans.
A Berlin, le 10 janvier 2017.
Soeren Stache/DPA/AFP
Arnaud Mercier, Auteurs historiques The Conversation France
Quand on regarde ce qui s’est passé aux États-Unis, on est en droit de se demander si on n’assiste pas, en France, à une certaine redite, avec des personnalités et dans un contexte très différents.
Sommet de Minsk (Bélarus) en février 2015.
Kremlin:Wikimedia
Il est possible d’essayer d’imaginer ce que pourrait être, à l’avenir, une politique étrangère qui s’assumerait comme de gauche, à la fois réaliste et portant la marque d’ambitions spécifiques.
La cérémonie des derniers vœux télévisés.
Olivier Morin/AFP
Une nette différence apparaît dans la manière dont François Hollande s’adresse aux Français : en 2015, il s’inclut dans un collectif alors qu’en 2016 il s’adresse à eux.
Les sept candidats à la primaire de la gauche.
Thomas Samson Joël Saget / AFP
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Il est impossible de faire la moindre prédiction politique. Mais dans cette liquidité moderne proche de l’état gazeux, il y a des grumeaux : des corps un peu plus solides que d’autres, tel le FN.