Le retrait de l'actuel président de la course présidentielle pourrait bien être annonciateur de profonds bouleversements politiques aux conséquences inattendues.
Le 1er décembre 2016, en direct de l'Élysée, François Hollande annonce qu'il ne se représentera pas.
Olivier Morin/AFP
En renonçant à se présenter, François Hollande introduit une rupture majeure qui pèsera lourd sur les épaules des prochains présidents de la Vᵉ République.
François Hollande sur le perron de l’Élysée, le 28 novembre 2016.
François Guillot/AFP
François Hollande est pris entre sa faim de défendre son bilan et sa soif d’être légitimé par ses amis. Pour échapper à cette inertie, il peut sortir du jeu, ou se présenter en dehors de la primaire.
Jeudi 24 novembre, le dernier débat de la primaire de la droite et du centre.
Eric Feferberg / POOL / AFP
Au-delà des convergences entre Alain Juppé et François Fillon, le débat du 24 novembre a révélé deux projets politiques différents au sein d’un même « paradigme » libéral.
A Viry-Châtillon, le 22 novembre 2016.
Thomas Samson/AFP
Nul doute que si François Hollande offre aux électeurs de mettre sa tête sur le billot de la primaire, certains viendront faire tomber le couperet avec la même délectation que pour Nicolas Sarkozy.
Yannick Jadot, prochain candidat des Verts à la présidentielle.
Alain Jocard/AFP
Yannick Jadot devra faire la preuve, mesurée à L’aune des 5,25 % obtenus en 2002 par Noël Mamère, de l’utilité d’une candidature écologiste, de gauche et autonome à l’élection présidentielle.
Cécile Duflot et Yannick Jadot, en septembre 2016.
Nicolas Tucat/AFP
Le choix de Yannick Jadot par 54 % des votants comme candidat à l’élection présidentielle semble confirmer le désir de renouvellement des adhérents et sympathisants de EELV.
A Colombey-les-deux-Églises.
Alexandre Dolique/Flickr
Une certitude après le 13 octobre : même si une bataille aura lieu pour capter les voix des électeurs centristes, le débat de la présidentielle sera fortement structuré par la dimension gauche-droite.
Des inspecteurs soviétiques devant des missiles Pershing II démantelés en vertu du traité sur les forces nucléaires intermédiaires (INF); 14 janvier 1989.
Wikimedia
Construire une alternative sur l’avenir du nucléaire militaire pour les Français et leurs représentants exige de dépasser les publications para-officielles.
Nicolas Hulot a créé la surprise en annonçant son renoncement.
Damien Senger/Flickr
Vanessa Jérome, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
Pressenti pour porter les couleurs des Verts à la présidentielle de 2017, Nicolas Hulot a créé la surprise en annonçant son renoncement. Les écologistes seraient-ils « maudits » avec cette élection ?
Le 26 mai dernier, à Feyzin (près de Lyon).
Jean-Philippe Ksiazek/AFP
Jusqu’où la violence est-elle une arme politique ? Réponse d’un chercheur engagé à ceux qui disent que rien ne justifie la violence et qu’elle est contre-productive.
Mai 1991, Michel Rocard quitte Matignon.
Derrick Ceyrac/AFP
Ce n’est pas tant Michel Rocard qui était en avance sur son époque, mais plutôt son époque qui a pris du retard sur lui, laissant la gauche au milieu du gué, écartelée entre deux illusions.
Mariano Rajoy a déjoué les pronostics et paraît le mieux placé pour se succéder à lui-même.
Jose Jordan / AFP
Les partis contestataires ont échoué à renverser l’hégémonie des partis traditionnels : les Espagnols ont reculé devant la perspective d’un changement profond du paysage politique.
Manifestation semi-statique à Paris, le 23 juin 2016.
Nicolas Tucat/AFP
Si l’on veut comprendre le succès du mouvement 5 étoiles et de Virginia Raggi à Rome, il faut réfléchir d’urgence à ce que la ville est devenue au cours de ces vingt dernières années.
Réticent mais affaibli, François Hollande (ici à Colombey-les-Deux églises, le 18 juin), a dû accepter l'organisation d'une primaire à gauche.
Thibault Camus / POOL / AFP
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Après avoir récusé l’idée d’une primaire, le camp présidentiel vient de s’y rallier. Sa réussite passe par la participation de toutes les gauches, et au-delà de leurs sympathisants.
Alexander Van der Bellen, le nouveau président de l’Autriche.
Dieter Nagl/AFP
Le candidat de l’extrême droit a été battu sur le fil par son rival écologiste. Pourtant, il n’y a pas de quoi pavoiser : ce scrutin marque la fin d’un cycle à Vienne, et au-delà en Europe.
Il y a un an, le candidat de l'extrême droite, Norbert Hoffer, était aux portes du pouvoir en Autriche.
Rémi Malingrëy/DR
Le parti d’extrême droite, le FPÖ, est en bonne position pour remporter la présidentielle de ce dimanche. Depuis sa création, dans les années 50, ce mouvement a arboré de multiples visages.
Envers et contre tout, François Hollande croit encore en ses chances pour 2017.
Ministère des Affaires étrangères du Pérou/Flickr
La séquence engagée à la mi-avril confirme la ferme volonté de François Hollande de se présenter en 2017. Avec pour objectif de rejoindre Marine Le Pen au second tour. Mais est-ce seulement possible ?