Le cœur du populisme, son essence, n’est pas la critique des élites, bien au contraire, mais le rejet du pluralisme de l’offre politique.
A Rio, le 28 octobre 2018, un partisan du nouveau président Jair Bolsonaro brandit un cercueil symbolique du Parti des Travailleurs.
Mauro Pimentel/ AFP
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
La gauche est en perdition, si l’on en juge par les scores électoraux. Le phénomène est mondial, mais cela ne veut pas dire qu’il revête partout le même sens, ou les mêmes formes.
Dans l'hémicycle, en octobre 2017.
Schellenberger68/Wilimedia
À l’aide de données publiques, une étude inédite pointe le renouvellement rapide du personnel parmi les collaborateurs des députés à l’Assemblée nationale.
A Marseille, le 1er mai 2018.
Anne-Chrisitine Poujoulat/AFP
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
L’ opposition de gauche peine d’autant plus à se construire qu’elle ne dispose pas de cadres de pensée pour conférer un sens, une portée d’avenir à une éventuelle action politique.
En tête de la « marche blanche » du 28 mars 2018, à Paris.
François Guillot/AFP
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
La marche du 28 mars aurait pu être un superbe rassemblement, elle a été gâchée par ceux qui voudraient affirmer la consubstantialité nécessaire des juifs de France avec la politique israélienne.
Le 11 octobre 2017, à Grenoble, lors d'une manifestation en faveur des ouvriers de General Electric.
Jean-Pierre Clatot/AFP
Après le temps des reproches adressés aux directions syndicales par le député de la France insoumise, ce dernier
prône désormais un rapprochement au nom de la nécessaire unité populaire.
Jean-Luc Mélenchon, le 23 septembre 2017, Place de la République, à Paris.
Geoffroy Van Der Hasselt / AFP
Le décalage entre l’offre et la demande politique, notamment des catégories populaires, n’a pas disparu et ne semble guère propice à une homogénéisation des populismes.
Pierre Laurent et Jean-Luc Mélenchon, à la fête de l'Huma de 2011,au temps de l'union.
Place au peuple / Wikimedia
L’unité politique de la gauche radicale via une coalition n’a été qu’une poursuite, par d’autres moyens et sur d’autres terrains, de leurs oppositions et divergences politiques et stratégiques.
Emmanuel Macron, dimanche 18 juin 2017, au Touquet.
Christophe Archambault/AFP
Riches en résultats inattendus ou mal perçus, ces élections législatives sont un ferment de recomposition politique qui fera date dans l’histoire de la Vᵉ République.
Dans une rue de Nantes, le 4 juin 2017.
Loïc Venance/AFP
Pierre Bréchon, Auteurs historiques The Conversation France
Depuis 2002, les législatives suivent la présidentielle de quelques semaines. Dans ce contexte, le président a en effet de fortes chances d’avoir une majorité parlementaire.
L'élection de 2017 aura connu un pic de votes blancs et nuls.
Damien Meyer / AFP
En ajoutant un taux d’abstention dépassant les 25 %, c’est plus d’un électeur inscrit sur trois qui n’a voulu ou tout simplement su, le 7 mai 2017, transformer sa voix en « suffrage exprimé ».
Le 1er mai, Jean-Luc Mélenchon participe à la cérémonie à la mémoire de Brahim Bouarram, qui avait été poussé dans la Seine par des militants d'extrême-droite après une manifestation du Front National.
Thomas SAMSON / AFP
François Robinet, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
À la veille du second tour de l’élection présidentielle, Jean‑Luc Mélenchon adopte une position ambiguë vis-à-vis du Front national. Une stratégie dangereuse pour lui comme pour son mouvement.
Les bulletins blancs ou nuls devraient orienter ce 7 mai, d’une manière tout à fait inédite dans l’histoire du vote en France, les résultats du scrutin.
Quels seront les impacts des élections françaises sur la place de la France dans le monde ?
Guillaime Souvant, Eric Feferberg / AFP
Quelle est l’importance du médium utilisé sur la réception d’un message politique ? Illustration lors d’une émission récente sur la chaîne YouTube de Jean-Luc Mélenchon.
La France bleu–blanc-rouge de Jacques Sapir.
François Guillot/AFP
A deux mois des régionales, des intellectuels de diverses obédiences, emmenés par l'économiste Jacques Sapir, appellent à la sortie de l'euro en transcendant le clivage gauche-droite.