Même si la Constitution américaine confère au président des pouvoirs considérables en matière militaire, les contrepoids sont suffisants pour l’empêcher de conserver le pouvoir par la force.
Le président élu Joe Biden s'apprête à prononcer un discours à Wilmington, Delaware, le 25 novembre 2020.
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Réconcilier les Américains, promouvoir les droits des femmes, reprendre le fil d’une politique étrangère que son prédécesseur a profondément marquée : Joe Biden n’aura pas la tâche aisée.
Joe Biden interviewé par la télévision soviétique le jour de son départ de Moscou, le 31 août 1979 (capture d'écran).
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Le séjour que Joe Biden effectua en tant que sénateur en URSS, en août 1979, peut fournir des pistes de réflexion quant à la politique qu’il conduira vis-à-vis de Moscou en tant que président.
Kamala Harris, d'origine jamaïcaine et indienne, deviendra la 20 janvier 2021 la vice-présidente des États-Unis.
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Avant Kamala Harris, d’autres femmes de couleur se sont portées candidates aux plus hautes fonctions aux États-Unis. Coup de projecteur sur les plus remarquables de ces pionnières.
Joe Biden au Barrio Café, à Phoenix, le 9 octobre 2020.
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L’Arizona, bastion républicain, a basculé cette année côté démocrate. L’explication tient largement à la montée en puissance des électeurs latinos, longtemps ciblés par les leaders républicains.
Benyamin Netanyahou (que l'on voit ici avec Joe Biden en mars 2010 lors d'un déplacement en Israël de ce dernier en tant que vice-président) connaît le nouveau président américain depuis longtemps, mais aurait préféré que Donald Trump soit réélu.
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Donald Trump a systématiquement appuyé Benyamin Netanyahou sur tous les grands dossiers (colonisation, Golan, Jérusalem…). Joe Biden sera moins empressé, mais il n’y aura pas de rupture pour autant.
Joe Biden et sa vice-présidente Kamala Harris auront la lourde tâche d'apaiser une société dont les deux camps se regardent en chiens de faïence.
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La victoire de Joe Biden ne suffit évidemment pas, à elle seule, à mettre fin aux profondes divisions de la société américaine.
Des partisans du président américain Donald Trump portent des masques « Fake News » devant le centre où les bulletins de vote sont comptés, à Detroit, Michigan, le 5 novembre 2020.
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Pour contrer les nombreuses stratégies de manipulation de l'information orchestrées par le camp Trump, fact-checkers et médias mainstream se sont fortement mobilisés, avec des succès mitigés.
Donald Trump et Amy Barrett à la Maison Blanche, le 26 octobre 2020, après la prestation de serment de la nouvelle juge de la Cour suprême.
Brendan Smialowski/AFP
Anne E. Deysine, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Donald Trump menace de saisir la Cour suprême et d’utiliser tous les recours légaux possibles pour remporter l’élection. Sauf que la justice américaine n’est pas l’arbitre dont il rêve.
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Joe Biden a été annoncé vainqueur des élections présidentielles américaines mais il devra potentiellement faire face à un Sénat et des gouvernements locaux qui ne lui seront pas acquis.
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Joe Biden aura sans doute une politique étrangère largement différente de celle de son prédécesseur. Tour d’horizon de ce à quoi devrait ressembler la ligne de Joe Biden en la matière.
Des partisans de Donald Trump pendant la soirée électorale du 3 novembre 2020 à New Hudson (Michigan).
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La façon dont les candidats à la présidence briguent la plus haute fonction de l’État a significativement évolué au cours des siècles.
Le député ‘Groupe Gauche démocrate et républicaine’ Sebastien Jumel demande une suspension de session durant des débats houleux autour du projet de loi sur la réforme des retraites, le 7 février 2023.
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L’insulte en politique n’a pas été inventée par Trump, juste mise en exergue dans sa campagne. L’histoire montre que le duel langagier et les invectives relèvent du fondement même de la politique.
Un électeur dépose son bulletin de vote par correspondance à la Seacoast Church West Ashley, le 30 octobre 2020 à Charleston, en Caroline du Sud.
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Le scrutin majoritaire en vigueur aux États-Unis comme dans la quasi-totalité des pays du monde reflète imparfaitement les préférences des électeurs et pourrait de nouveau bénéficier à Donald Trump.
Des militants antifa dans les rues de Salem, Oregon, lors d'un rassemblement de groupes d'extrême droite tels que les Patriot Prayer et les Proud Boys, le 7 septembre.
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La mouvance antifa a pris de l’ampleur aux États-Unis suite à l’élection de Donald Trump. Ses membres ne constituent toutefois pas une menace au sens où l’entend le président américain.
Professeur émérite juriste et américaniste, spécialiste des États-Unis, questions politiques, sociales et juridiques (Cour suprême), Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Enseignant au Moravian College de Pennsylvanie, doctorant au Laboratoire Interdisciplinaire De Droit et Mutations Sociales, Aix-Marseille Université (AMU)
Analyste en géopolitique, membre associé au Laboratoire de Recherche IAE Paris - Sorbonne Business School, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chaire « normes et risques », IAE Paris – Sorbonne Business School
Maitre de conférences en Sciences de l’Information et de la Communication habilitée à diriger des recherches à l'Institut de Journalisme Bordeaux Aquitaine (IJBA), Université Bordeaux Montaigne