En quatre ans à la Maison Blanche, Trump a multiplié coups d’éclat, déclarations tapageuses, mesures populistes…Jusqu'à l'attaque du Capitole par ses partisans. Retour sur un mandat sans précédent.
Alexandria Ocasio-Cortez lors d'un meeting de campagne de Bernie Sanders aux primaires démocrates, en février dernier, dans le New Hampshire. AOC et Bernie Sanders incarnent l'aile gauche du parti démocrate.
Joe Raedle/AFP
Le système électoral américain et le système de financement des campagnes maintiennent le parti démocrate dans une dynamique centriste. Mais les idées de gauche s’y diffusent de plus en plus.
Une effigie de Donald Trump affublée d'un drapeau israélien est brûlée à Téhéran le 8 juin 2018.
STR/AFP
À l’inverse des Saoudiens, qui souhaitent que Trump effectue un second mandat, les Iraniens préféreraient que Joe Biden remporte la présidentielle.
Une banque alimentaire installée à l'entrée d'une église du Bronx, à New York. Ce quartier est l'un des plus touchés par la pandémie : le taux de mortalité y est le plus élevé de la ville et le taux de chômage y atteint officiellement 21 %.
Spencer Platt/Getty Images/AFP
Assommés par la crise sanitaire, les États-Unis sont marqués par une forte hausse des inégalités. Entre le début et la fin de son mandat, Donald Trump aura bel et bien vu le pays s’appauvrir.
Donald Trump se prépare à prononcer un discours devant des agriculteurs à Mills River, en Caroline du Nord, en août 2020.
AP Photo/Evan Vucci
Bien que les agriculteurs américains aient subi des milliards de pertes en raison des conflits commerciaux et de la pandémie, les sondages indiquent qu’ils soutiennent toujours le président.
Manifestation devant le Congrès à Washington, en 2017, alors que les élus républicains tentent de mettre fin à l'Obamacare.
Nicholas Kamm/AFP
Selon les républicains, la grande réforme du système de santé votée sous Barack Obama est dysfonctionnelle et trop coûteuse. Or malgré son coût élevé, cette loi a déjà atteint ses objectifs.
Donald Trump dans le Bureau ovale, le 17 septembre 2020.
Saul Loeb/AFP
Anne E. Deysine, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Analysons les scénarios de tensions autour du scrutin du 3 novembre et ce que peut le droit pour empêcher le président sortant de s’accrocher au pouvoir en cas de défaite.
Donald Trump tient son masque alors qu'il se tient sur le balcon de la salle bleue à son retour à la Maison-Blanche, le lundi 5 octobre 2020, à Washington, après avoir quitté le centre médical militaire national Walter Reed. Trump a annoncé qu'il avait été testé positif au COVID-19 le 2 octobre.
AP Photo/Alex Brandon
Le président américain aura imprimé sa marque à l’économie américaine : baisses d’impôts massives, guerre commerciale avec la Chine, dérégulation bancaire et environnementale… Pour quels résultats ?
Pendant un discours de Donald Trump sur l'économie le 17 août 2020.
Brendan Smialowski / AFP
Donald Trump se réjouit d’un rebond de l’économie américaine, six mois après le début de la crise sanitaire. Si les chiffres indiquent bien une progression de l’emploi, l’optimisme n’est pas de mise.
De nombreux Blancs voient dans Donald Trump un rempart contre la perte de leur statut. Ici lors d'un meeting de campagne du président sortant en Pennsylvanie le 22 septembre 2020.
Mandel Ngan/AFP
Lauric Henneton, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Une partie considérable des Blancs américains vivent douloureusement l’érosion progressive du statut dominant – sur le plan démographique, politique et culturel – qui a longtemps été le leur.
Joe Biden, alors vice-président des États-Unis, en compagnie du pape François, à Washington le 24 septembre 2015.
Andrew Caballero-Reynolds/AFP
En 2016, Donald Trump avait remporté 60 % des suffrages des catholiques américains. Cette année, il lui sera difficile d’obtenir à nouveau un tel score, ce qui pourrait lui coûter très cher…
Donald Trump quitte la Maison Blanche pour rejoindre l'hôpital militaire Walter Reed, après avoir été testé positif à la Covid-19.
AAP/AP/Alex Brandon
On ignore encore à quel point Donald Trump est malade. Mais le seul fait qu’il a contracté la Covid-19 a probablement réduit ses chances de réélection.
La relation américano-européenne ne deviendra pas soudainement idéale en cas de défaite de Donald Trump.
John Thys/AFP
Que Donald Trump soit réélu ou non, les Européens doivent prendre conscience du fait qu’ils ne se trouveront pas au cœur des préoccupations de Washington pendant les quatre prochaines années.
Des gens pêchent devant des plateformes de forage pétrolier désaffectées à Port Aransas, Texas, le 11 mars 2019.
Loren Elliott/AFP
Le programme énergétique démocrate prévoit-il la destruction de plus de 10 millions d'emplois liés au gaz et au pétrole ? Non, il parie sur une transition énergétique créatrice d'activité d'ici 2050.
Le sénateur Joe Biden au Capitole, à Washington, pour annoncer une nouvelle loi contre la criminalité en 2007.
Win McNamee/Getty Images/AFP
Donald Trump fait campagne en revendiquant «la loi et l'ordre» et accuse son adversaire d'être laxiste en la matière. Des accusations fausses tant Joe Biden a signé de lois sécuritaires.
Des milliers d'Américains ont déposé des fleurs, des photos et aussi cette statuette devant la Cour suprême, à Washington DC., en apprenant le décès de Ruth Bader Ginsburg survenu le 18 septembre 2020.
Jose Luis Magana/AFP
Retour sur la vie et l’œuvre de Ruth Bader Ginsburg, qui fut juge à la Cour suprême des États-Unis pendant 27 ans et fit beaucoup pour les droits des minorités.
La Cour suprême des États-Unis à Washington, DC., avant une conférence de presse le 6 juillet 2020.
Drew Angerer/Getty Images North America/Getty Images via AFP
Anne E. Deysine, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Le président des États-Unis nomme, à vie, les juges de la Cour suprême, une institution dont l’impact sur la politique et la société américaines est majeur.
Capture d'écran d'un spot de Donald Trump ciblant Joe Biden.
Page YouTube officielle de Donald Trump
Anne E. Deysine, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Les spots politiques, qui inondent le Web américain, sont souvent emplis de mensonges. Il est pourtant difficile, voire impossible, de les faire retirer. Or leurs effets sont majeurs.
Donald Trump prononce son discours d'acceptation de l'investiture du Parti républicain lors de la dernière journée de la Convention nationale républicaine, devant la Maison Blanche à Washington, DC, le 27 août 2020.
Brendan Smialowski/AFP
Dans sa campagne présidentielle, Donald Trump a opté pour une stratégie risquée : loin de chercher à fédérer l’ensemble de ses compatriotes, il ne s’adresse qu’à son électorat traditionnel.
Professeur émérite juriste et américaniste, spécialiste des États-Unis, questions politiques, sociales et juridiques (Cour suprême), Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Enseignant au Moravian College de Pennsylvanie, doctorant au Laboratoire Interdisciplinaire De Droit et Mutations Sociales, Aix-Marseille Université (AMU)
Analyste en géopolitique, membre associé au Laboratoire de Recherche IAE Paris - Sorbonne Business School, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chaire « normes et risques », IAE Paris – Sorbonne Business School
Maitre de conférences en Sciences de l’Information et de la Communication habilitée à diriger des recherches à l'Institut de Journalisme Bordeaux Aquitaine (IJBA), Université Bordeaux Montaigne