La nécessité politique et sociologique de réconcilier plusieurs France après cette élection a déjà été soulignée. Il en existe une autre : réconcilier les Français avec leur politique étrangère.
Sur la base aérienne d'Andrews (Maryland), le 28 avril 2017.
Jim Watson/AFP
Le bouillonnant candidat a été rattrapé par le principe de réalité : aux États-Unis, l’homme le plus puissant du monde n’a pas les clés du pouvoir. Et Donald Trump l’apprend à ses dépens.
Deux femmes en conversation dans la rue, à Moscou. En Russie, la maternité de substitution est autorisée et suscite peu le débat.
Dmitry Ryzhkov/Flickr
Alla Dyuka, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
En Russie, la question d’interdire la maternité de substitution se pose à nouveau. Mais les vrais débats concernent les garanties offertes à la mère porteuse et aux parents d’intention.
Le 13 avril 2017, en Pologne: cérémonie d'accueil d'un bataillon de l'armée américaine déployée sur le flanc oriental de l'Alliance.
Wojtek Radwanski/AFP
S’il est difficile de savoir quel candidat sera sélectionné pour le second tour de la présidentielle, il est probable que les deux élus ne soient pas de chauds partisans de l’Alliance atlantique.
Un Rafale sur le pont d'envol du porte-avions Charles de Gaulle.
Pascal Subtil/Flickr
Les divergences entre les principaux candidats tiennent moins dans le renforcement de l’outil de défense lui-même – tous l’appellent de leurs vœux – que dans l’utilisation qu’ils souhaitent en faire.
Donald Trump, le 6 avril 2017, annonçant les frappes américaines sur la Syrie.
Jim Watson/AFP
Échecs à répétition sur le front intérieur, accusations de collusion avec la Russie, guerre des clans à la Maison Blanche : il était urgent pour le Président américain de réagir, et ce fut en Syrie.
François Hollande et Theresa May, début février 2017, lors d'un sommet européen à Malte.
Matthew Mirabelli/AFP
Les défis internationaux sont généralement relégués à la fin des débats durant cette campagne présidentielle. Pourtant, ils sont bien présents à l’esprit des candidats, et surtout des électeurs.
Vladimir Poutine reçoit François Hollande, le 26 novembre 2015, au Kremlin.
Kremlin/Wiikimedia
Le chef ne peut pas faire n’importe quoi. Corps et comportement lui sont dictés par des attentes inscrites dans la culture politique de ses concitoyens ou de ses sujets. En France comme en Russie.
Rouhani et Poutine en Chine, en 2014.
Kremlin/Wikimedia
Clément Therme, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
Les stratèges occidentaux, notamment les néoconservateurs, estiment qu’il leur est possible de briser l’entente militaire irano-russe en Syrie. Mais celle-ci n’est pas que de circonstance.
Le Président Trump sur la base aérienne d'Andrews (Maryland), le 15 mars 2017.
Nicholas Kamm/AFP
Les fuites qui se multiplient sur la teneur des relations que Trump et son entourage ont entretenues avec la Russie révèlent les fortes tensions entre le Président et ceux qui sont censés le servir.
L’histoire globale est une forme de résistance face aux nationalismes montants et à la fermeture vis-à-vis des « autres », en Europe comme aux États-Unis.
François Hollande et Angela Merkel, ici à Versailles le 6 mars 2017, s'inquiètent de l'activisme russe.
Martin Bureau/AFP
Le Kremlin chercherait à saper la foi qu’ont les Occidentaux en la sécurité de leur pays, la stabilité de leur quotidien, l’intégrité de leurs institutions et de leurs dirigeants.
Mugs à l'effigie du »président sexy», dans un kiosque en Russie.
Christian-Georges Schwentzel/DR
Vladimir Poutine est l’un des grands maîtres actuels en matière de propagande. L’un de ses secrets : exploiter l’image de femmes jeunes et « sexy ». Une vraie marque de fabrique poutinienne.
Exercice de cyber-défense à l'académie militaire de West Point en avril 2016.
Army Cyber/Flickr
Face aux cyber-attaques observées dans les domaines politiques et économiques, doit-on privilégier, la prévention, la défense ou le renseignement ? Tour d’horizon.
L’Oberbürgermeister Haken, l'un des deux bateaux qui transporta les intellectuels expulsés de Russie en 1922.
Archives russes/Wikipedia
Il y a 100 ans, les révolutions russes changèrent la face du monde. Mais elles ont aussi précipité sur les chemins de l’exil des intellectuels russes, notamment mathématiciens.
Marine Le Pen, Frauke Petry (Allemagne), Geert Wilders (Pays-Bas) et Marcus Pretzell (AFD), début janvier 2017, à Coblence (Allemagne).
Roberto Pfeil / AFP
Si l’UE est menacée aujourd’hui, ce n’est pas seulement par sa difficulté à faire face aux pressions économiques et politiques objectives, mais bien parce qu’elle incarne un autre monde.
Au début des années 1990, l’optimisme n’était pas de mise, et plusieurs des prophéties faites à l’époque semblent, sinon se réaliser, tout du moins devenir plus probables aujourd’hui.
Intervention artistique dans les couloirs du métro parisien en 2007.
Gilles Jlein/Flickr
L’explosion du volume d’informations, la multiplication des médias rendent de plus en plus difficile la vérification des informations diffusées par les hommes politiques ou les groupes d’influence.
Prestation de serment, e 20 janvier 2017, à Washington.
Mandel Ngan / AFP
Les explications qui sont fournies, si elles sont assorties d’une justification jugée crédible, nous paraissent vraies même lorsqu'elles n’ont aucun sens.
Analyste en géopolitique, membre associé au Laboratoire de Recherche IAE Paris - Sorbonne Business School, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chaire « normes et risques », IAE Paris – Sorbonne Business School
Professeure des universités en études russes et soviétiques, Université de Rennes 2, chercheuse au CERCLE (Université de Lorraine), Université Rennes 2
Post-doctorant au Centre d'études sociologiques et politiques Raymond Aron (EHESS), Docteur en science politique associé au Centre de recherche Europes-Eurasie (CREE) de l'INALCO, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Docteur en Études slaves contemporaines : spécialiste de la géopolitique de la Russie et du sport, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières