Le 16 mars, participation de militants de l'UNEF à une manifestation contre la précarité étudiante, accentuée par la crise sanitaire.
Bertrand Guay/AFP
Robi Morder, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Alors que l’Union nationale des étudiants de France (UNEF) est au centre de polémiques qui dépassent le cadre de l’université, quelques éclairages sur l’histoire de ce syndicat étudiant.
Un rapport sur la régulation des relations entre travailleurs indépendants et plates-formes numériques a été rendu le 12 mars 2021 à la ministre du Travail.
PxHere
Les actions collectives de ces travailleurs indépendants ont déjà permis de modifier leur rapport de force avec la plate-forme.
Les partenaires sociaux ont signé fin novembre un projet d’accord qui met l’accent sur les risques pour le télétravailleur, comme l’isolement ou la perte de lien social.
Goffkein.pro / Shutterstock
Si le dialogue social favorise globalement la prévention, le dernier projet de texte des partenaires sociaux cantonne cependant la notion de contrôle au temps de travail à distance.
C’est au travers d’images et de témoignages saisissants que nous redécouvrons Solidarność, cette contestation polonaise ouvrière contre le régime communiste, devenue un mouvement international.
Syndicats lycéens présents à la manifestation contre la réforme des retraites, en 2010.
Clem from Paris/Wikimedia Commons
Robi Morder, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Alors qu'une enquête pour « détournement de biens publics » vient d'être ouverte autour de l'affaire du syndicat Avenir lycéen, retour sur l’histoire et les enjeux des syndicalismes lycéens.
Les observations sur le terrain montrent que, sans rapport de force imposé par les syndicats, il devient quasi impossible de contraindre l’employeur à réduire le nombre de licenciements.
Denis Charlet / AFP
Si les syndicats disposent des compétences adéquates et optent pour des stratégies conflictuelles, les PSE peuvent effectivement contribuer à limiter les suppressions de postes, souligne une étude.
Selon France Stratégie, « les acteurs ne se sont pas saisis des opportunités » offertes par les ordonnances de 2017.
Shutterstock
La période de télétravail subi pendant le confinement a bouleversé les pratiques des entreprises et des salariés.
Manifestation des syndicalistes de la compagnie aérienne, branche d'Air France, HOP! à l'entrée de l'aéroport de Morlaix, le 8 juillet 2020. Air France supprimera 7 500 emplois d'ici à la fin de 2022.
Fred Tanneau/AFP
La crise actuelle pourrait voir un changement dans les relations entre syndicats français et leurs interlocuteurs, marquées par une longue histoire de conflits.
Les travailleurs manquent souvent de compétences techniques et juridiques pour se défendre lors des négociations avec leur employeur.
wutzkohphoto / Shutterstock
Les tensions entre exigences de sécurité et maintien du travail sont aujourd’hui directement gérées, dans l’urgence, au sein des organisations. Une situation inédite.
Des employés manipulent des produits désinfectants et savons le 27 mars devant une pharmacie réquisitionnée à Paris.
LUCAS BARIOULET / AFP
Michel Miné, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
Les dérogations modifiant le code du travail devront être mises en œuvre dans le respect des droits fondamentaux des personnes.
Caisse de grève ambulante C.G.T.-cheminots, lors de la manifestation contre la réforme du système de retraites le mardi 10 décembre 2019 à Besançon.
Toufik-de-Planoise/Wikimedia
Le contexte social démontre qu’il est urgent de réinventer la représentation des salariés et renforcer ainsi l’intelligence collective à l’ère du numérique.
La gestion syndicale de la pénibilité mentale et physique du travail des cadres, ingénieur et chercheurs de l'industrie se heurte bien souvent à un profond déni patronal.
Shutterstock
Comment lutter syndicalement contre la souffrance au travail quand les directions sont dans le déni ? Nos recherches dans le secteur de l’industrie montrent différentes stratégies.
Le Contrat de génération mis en place en 2013 n'a pas produit les résultats espérés.
Fred Dufour / AFP
La mise en place de l’âge pivot à 64 ans appellerait notamment un renfort des dispositifs en faveur des chômeurs proches de la retraite, aujourd’hui insuffisants.
Lors de la manifestation du 5 décembre …
Clément Mahoudeau / AFP
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
La radicalisation autour de la mobilisation pourrait profiter à Marine Le Pen lors des élections présidentielles de 2022.
Manifestation du 5 décembre 2019. Place de la République coupés du cortège, se trouvaient des manifestants, sans sono et véhicules syndicaux, mais avec beaucoup de voix et de mots et de jambes pour la défense de nos retraites.
Jeanne Menjoulet/POPH/Flickr
Rémi Bourguignon, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)
La gouvernance du nouveau régime de retraites remet en question le rôle des partenaires sociaux, réduit essentiellement à celui de conseil et d’appui technique.
La mobilisation à Paris le 5 décembre 2019.
Thomas Samson/AFP
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
La mobilisation est plus complexe qu’en 1995 contre le plan Juppé. Elle témoigne d’une tendance à la radicalité et d’un ressentiment envers le chef de l’État, sur fond de système politique décomposé.
Manifestations de jeunes en 2018 contre les réformes d'accès au supérieur.
Shutterstock/Gérard Bottino
Mobilisés contre la précarité étudiante depuis novembre, les étudiants vont se joindre au mouvement de grève du 5 décembre. Par le passé, la convergence des luttes a-t-elle déjà fait leur force ?
Professeur du Cnam, titulaire de la chaire Droit du travail et droits de la personne, Lise/Cnam/Cnrs, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
Professeur des universités, sociologue de l'entreprise et de la négociation. Chercheur au Centre Max Weber, Lyon. Chercheur associé à Irené, Cergy, et au Crimt, Montréal., INSA Lyon – Université de Lyon
Chercheur Associé au Laboratoire Printemps, UVSQ/Paris-Saclay, co-président du Groupe d'études et de recherches sur les mouvements étudiants (Germe), Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay