L’état de stress post-traumatique peut se manifester longtemps après un événement violent comme les attentats du Bataclan. Il entraîne une dissociation qui perturbe le quotidien de l’individu.
Hommage aux victimes des attentats du 13 novembre 2015 devant le Consulat de France à Genève.
Erdrokan/Wikimedia
Une première mondiale : le programme « 13-Novembre » mobilise, sur 10 ans, des centaines de chercheurs pour explorer les enjeux mémoriels des attentats. Une réponse épistémologique à la tragédie.
Comment des jeunes femmes ayant grandi en Europe en viennent-elles à rejeter autant l’image de l’homme que celle de la femme qui règne dans la société moderne ?
Christian Mouhanna, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
La France a besoin d’une vraie réflexion sur ses politiques de sécurité afin de sortir du discours simpliste sur une autorité fondée uniquement sur la menace et le rapport de force.
Thomas Lindemann, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Plutôt que d’opposer les Lumières occidentales à un obscurantisme islamiste, il serait nécessaire de redécouvrir, dans la tradition critique, la violence potentielle de la raison.
Depuis 2015, des mesures liées à la menace terroriste réaffirment la volonté de protéger les espaces publics. Mais en quoi consiste la notion d’« urbanisme sécuritaire » ?
En ouverture d’un cycle de conférences à la MSH de Lorraine sur le thème « comprendre, expliquer, excuser », analyse du débat après les propos de Manuel Valls et d’autres sur le rôle des chercheurs.
L'État islamique joue sur le ressort de l'humiliation pour mobiliser ses partisans.
Alatele fr/Flickr
La problématique des liens entre humiliation, vengeance et violence est bien connue. Cette question a néanmoins retrouvé une actualité saisissante depuis la montée en force de l’État islamique.
La police municipale est de plus en plus sollicitée par les pouvoirs publics.
J.C. Pattacini/Urba Images
Sous la pression des autorités centrales et d’une partie de la population, les acteurs locaux s’impliquent toujours plus dans le champ de la sécurité, notamment en musclant les polices municipales.
Lors d’une cérémonie religieuse en mémoire du père Jacques Hamel assassiné le 26 juillet dans l’église de Saint-Etienne du Rouvray.
Joel Saget/AFP
Elyamine Settoul, Institut de Recherche Stratégique de l’Ecole Militaire (IRSEM)
La trajectoire sociale du tueur de Nice ressemble plus à celle d’un individu narcissique et mégalomaniaque qu’à celle d’un djihadiste. Mais gare à la prophétie auto-réalisatrice.
Equipements français, au Mali (en mars 2016).
Pascal Guyot / AFP
Après trente ans de baisse continue, le budget de la Défense repart légèrement à la hausse sur fond de menace terroriste et d’incertitude stratégique. Mais il faut aller plus loin.
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Une partie importante de la population est convaincue de l’existence d’une continuité entre islam et islamisme radical, et se sent menacée par la présence même de l’islam sur le territoire national.
Si l’on s’intéresse de plus près à Daech, l’on y verra des similitudes troublantes avec les organisations de type mafieux, qu’il s’agisse de structures italiennes, russes ou chinoises.
Face à la menace terroriste, les forces de police ont été renforcées par 35 000 hommes, pour un total de 85 000 agents mobilisés.
David Gannon/AFP
L’allocation de l’argent à cet événement, au détriment des importants besoins du Brésil en termes d’infrastructures et de services sociaux, est véritablement au cœur de l’insatisfaction.
Jacques Pothier, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Le XXIᵉ siècle a été inauguré par les attentats du 11 septembre 2001. Mais cet événement avait été précédé lui-même par plusieurs drames sanglants aux États-Unis.
Les forces de l'ordre pendant la prise d’otages a Saint-Etienne-du-Rouvray le 26 juillet 2016.
Charly Triballeau/AFP
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Le recours systématique et répété aux expressions de « terrorisme » et de « guerre » interdit la prise en compte de la complexité et de la diversité des problèmes, et fait le lit de l’autoritarisme.
Responsable du Département International Relations and Diplomacy, Schiller International University - Enseignante en relations internationales, Sciences Po
Coordinateur de l'Observatoire pour l'Afrique centrale et australe de l'Institut Français des Relations Internationales, membre du Groupe de Recherche sur l'Eugénisme et le Racisme, Université Paris Cité