Comme sur les théâtres extérieurs, les journalistes sont désormais tenus à distance des zones où les forces de l’ordre interviennent contre les terroristes. Faut-il s’en féliciter ?
Manifestation étudiante au Mans pour rendre hommage aux victimes des attentats du 13 novembre.
Jean-François Monier/AFP
Christian Delporte, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
À travers le hashtag #universitédebout, les enseignants et les étudiants se sont unis contre la barbarie des terroristes qui s’en sont pris majoritairement aux jeunes.
A Saint-Denis, le 18 novembre, des policiers prêts à intervenir.
Eric Feferberg/AFP
Gilles Ferragu, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
La France, mère du terrorisme ? La question est dérangeante au lendemain des attentats du 13 novembre. Historiquement, c’est pourtant dans le sillage de la Révolution française qu’il a émergé.
Présence d'un paquet suspect dans la station NATION du RER à Paris le 30 juin 2015.
Serge klk/Flickr
Après le choc des attentats du 13 novembre, la France veut mobiliser tous azimuts ses partenaires pour intensifier la lutte contre Daech. Mais le succès de cette entreprise est hautement aléatoire.
C’est l’histoire d’un film. Parce que l’imaginaire hollywoodien fournit, on le sait, l’inspiration des vidéos postées par ISIS sur le web et, en particulier, la mise en scène des décapitations. C’est l’histoire…
Paris, le 15 novembre, entre Le Carillon et Le Petit Cambodge.
Maya-Anaïs Yataghène/Flickr
Les attentats de Paris ont mis en évidence le contraste entre la vie dans les quartiers concernés, modérée et plutôt calme, et le défoulement – sans modération – sur les forums en ligne. Témoignage.
Les patrouilles militaires ont été renforcées depuis le 13 novembre, comme ici à l'aéroport Charles-de-Gaulle.
Eric Feferberg/AFP
Selon les plus hautes autorités de l’État, la France est en guerre. Mais de quelle guerre s’agit-il ? Et Paris a-t-il une stratégie sur le long terme ? Cela suppose d’abord de savoir qui nous sommes.
Catherine Le Bris, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Les attentats de Paris pourraient-ils être qualifiés de « crimes contre l’humanité » sur un plan juridique ? Et ces crimes peuvent-ils être jugés devant la Cour pénale internationale ?
En patrouille sur le parvis désert de Notre-Dame, samedi 14 novembre.
Gonzalo Fuentes/Reuters
Face à l’horreur provoquée par cette nouvelle série d’attaques terroristes en France, il est urgent de ne pas céder à la peur et de ne pas stigmatiser les populations les plus fragiles.
Un homme joue «Imagine» de John Lennon, à proximité du Bataclan, au lendemain de l'attaque.
Kenzo Tribouillard/AFP
Une salle de spectacle célèbre à Paris, le Bataclan, a été prise pour cible par les terroristes le 13 novembre. À travers elle, c’est la liberté d’expression qui a été visée.
«Il flotte mais ne sombre pas». Devant le Carillon, l'un des lieux visés vendredi soir par les terroristes à Paris.
Dominique Faget/AFP
Dix mois après « Charlie Hebdo », et malgré le renforcement des capacités des forces de sécurité, la capitale française a été à nouveau frappée par le terrorisme. L’État est-il dépassé ?
Dans une rue près du Bataclan la nuit du 13 au 14 novembre 2015.
Dominique Faget/AFP
Malgré le ralentissement des déflations d’effectifs et une hausse du budget de la défense annoncés récemment, les armées françaises engagées sur de multiples fronts sont à court de moyens.
Conseil des ministres délocalisé aux Mureaux, le 26 octobre 2015.
Lionel Bonaventure/AFP
Fin octobre 2005, de violentes émeutes éclataient dans les quartiers populaires. Dix ans plus tard, la question des « banlieues » n’est plus appréhendée sous l’angle social mais identitaire.
Seuls les Français naturalisés depuis moins de 15 ans peuvent être déchus de leur nationalité.
Mairie de Strasbourg
Auparavant réservée aux seuls naturalisés, comme le souligne cet article publié fin octobre, la déchéance de la nationalité pourrait être étendue aux Français de naissance, binationaux.
Le président turc Erdogan mobilisant ses partisans contre le terrorisme à Strasbourg, le 4 octobre dernier.
Vincent Kessler/Reuters
Gülçin Erdi, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Jadis quasi-intouchable, le président Erdogan est sur la sellette après l’attentat sanglant du 10 octobre dernier à Ankara. Notamment à cause de son double jeu avec Daech.
Responsable du Département International Relations and Diplomacy, Schiller International University - Enseignante en relations internationales, Sciences Po
Coordinateur de l'Observatoire pour l'Afrique centrale et australe de l'Institut Français des Relations Internationales, membre du Groupe de Recherche sur l'Eugénisme et le Racisme, Université Paris Cité