Des traitements expérimentaux sont envisagés pour faire face à la nouvelle épidémie d'Ebola qui s'est déclarée en République démocratique du Congo. Un vaccin lui aussi expérimental est déjà en cours d'administration.
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La République démocratique du Congo connaît une nouvelle épidémie causée par le virus Ebola. L’urgence de la situation a poussé l’OMS à proposer des médicaments non homologués.
Doit-on renoncer à sa liberté pour plus de sécurité ?
Christian Hartmann/AFP
Quelles libertés sommes-nous prêts à sacrifier pour être mieux protégés ? Quels dangers sommes-nous prêts à côtoyer pour garder le maximum de libertés d’action.
Une femme brandit une boîte de Levothyrox, lors d'une manifestation le 8 septembre pour le retour à l'ancienne formulation.
Christophe Archambault/AFP
La méfiance vis-à-vis des médicaments se nourrit des scandales passés et du défaut d’information. Des conditions idéales pour produire des réactions collectives de peur et d’anxiété.
Le gouvernement veut rendre les vaccins obligatoires entre l'âge de zéro et deux ans.
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Quand l'obligation vaccinale sera en vigueur pour les enfants de moins de deux ans, il faudra prendre en compte le risque que la vaccination soit négligée chez les enfants plus âgés et les adultes.
Les infections que nous avons contractées durant l'enfance et à l'âge adulte peuvent, selon les cas, minorer ou majorer le risque de cancer.
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De nombreuses infections sont connues pour augmenter le risque de cancer. On sait moins que d’autres, à l’inverse, renforcent le système immunitaire et réduisent ce risque.
Une mère tenant la main de son fils autiste. Dans certains pays, le port d'un bracelet est recommandé pour que ces enfants puissent recevoir de l'aide en cas de problème.
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Aucune étude scientifique ne permet d'incriminer les vaccins dans la survenue de l'autisme. Par contre les travaux récents montrent que les facteurs génétiques comptent pour 60 % au moins.
Vaccination d'un nourrisson (photo d'illustration).
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Vincent Renard, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC) and Olivier Saint Lary, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Rendre 11 vaccins obligatoires chez l'enfant n'est pas un moyen efficace d'augmenter la couverture vaccinale en France. D'autres mesures permettraient de l'obtenir en restaurant la confiance.
Avner Bar-Hen, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) and Patrick Zylberman, École des hautes études en santé publique (EHESP)
Retour sur la consultation citoyenne sur les vaccins alors que onze vaccins pédiatriques devraient être rendus obligatoires en France pour une période transitoire.
A Monrovia, au Liberia, le 5 avril 2017. Un volontaire reçoit un vaccin contre Ebola à l'hôpital, dans le cadre de l'essai clinique Prevac.
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Un vaccin contre Ebola est maintenant disponible, à titre expérimental. Mais il ne permettra pas d’endiguer une nouvelle épidémie sans un système de santé opérationnel dans les pays touchés.
Trousse d'une jeune femme préparant son voyage pour la Nouvelle-Zélande.
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Avec le paludisme ou Zika, il est utile de savoir quoi emporter dans sa trousse à pharmacie selon sa destination de vacances. Et d’anticiper, bien avant le départ, sur les vaccinations nécessaires.
Un garçon de 8 ans, avec autisme.
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Si le nombre de personnes autistes augmente, c’est d’abord parce qu’on repère mieux ce trouble du développement. Et parce que les critères du diagnostic ont été élargis.
L'avenir de l'humanité est-il menacé par des mégavirus ?
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Ou comment un film de science-fiction anxiogène s’inspire des mégavirus présents dans le pergélisol arctique et l’éclaire des épidémies de peste qui ont ravagé l’Europe par le passé.
Le code européen contre le cancer, lancé il y a 30 ans, a permis de sauver des milliers de vies en avertissant les citoyens de leurs comportements à risque. Il reste valable aujourd’hui.
L'épidémie de grippe est annoncée en Ile-de-France et en Bretagne. Quand les symptômes sont là, les médicaments n'ont qu'une efficacité limitée. Le grog est encore le meilleur remède.
Hervé Le Louët, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)
Comme tout médicament, les vaccins peuvent entraîner des effets secondaires. Les citoyens peuvent accepter ce risque s’ils sont correctement informés, au lieu d’être blâmés.
Les jeunes filles peuvent être vaccinées contre le papillomavirus humain à partir de 11 ans.
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Le vaccin contre le cancer du col de l’utérus provoquerait de graves effets secondaires. Un rapport indépendant montre qu’il en est rien. Mais en matière de vaccination, le risque zéro n’existe pas.