Peter Magyar sur scène lors de son gigantesque meeting à Budapest le 8 juin 2024, veille des élections européennes, où son nouveau parti s’imposera comme la première force d’opposition au Fidesz.
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Le parti de Viktor Orban est arrivé en tête aux européennes, mais avec un score décevant. Surtout, le scrutin a vu l’émergence d’une nouvelle formation d’opposition de premier plan…
L'avocat Peter Magyar (au centre) s'est imposé en quelques semaines comme un acteur de poids qui mobilise aujourd'hui les espoirs d'une bonne partie de l'opposition à Viktor Orban. Ici pendant une manifestation dénonçant la corruption du gouvernement, à Budapest, le 6 avril 2024. (Photo par Attila KISBENEDEK / AFP)
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Une grâce présidentielle accordée au complice d'un pédophile a provoqué un scandale, la démission de la ministre de la Justice et l’arrivée sur la scène politique de l’ex-mari de cette dernière.
En France, en Italie, au Portugal, en Autriche, en Belgique, en Espagne ou en Finlande, les formations d’extrême droite (ici Giorgia Meloni au Parlement européen) s’installent au cœur du jeu politique.
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La consolidation des mouvements d’extrême droite pourrait représenter un enjeu majeur des élections européennes de juin 2024.
Heinz-Christian Strache (à gauche), à l’époque vice-chancelier de l’Autriche et président du FPÖ, avec le premier ministre hongrois Viktor Orban à Budapest, le 6 mai 2019.
Attila Kisbenedek
Tandis que les 27 remettent en question la place de la Hongrie au sein de l’UE, le FPÖ autrichien, parti d’extrême droite, ne cesse d’afficher son soutien au gouvernement hongrois de Viktor Orban.
Singapour, archétype de la « démocratie illiibérale».
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Le concept de démocratie illibérale est couramment utilisé pour décrire des régimes qui seraient à la frontière entre démocratie et autoritarisme. Ce concept souffre pourtant d’incohérences majeures…
Giorgia Meloni (à gauche) accueillie par la présidente du Parlement européen, la Maltaise Roberta Metsola (Parti populaire européen, PPE), à Bruxelles, le 3 novembre 2022.
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Le premier ministre hongrois est de plus en plus isolé au sein de l’UE du fait de sa posture très compréhensive vis-à-vis de Vladimir Poutine.
Marine Le Pen et Viktor Orban assistent à une conférence de presse conjointe au monastère Carmelita, à Budapest, le 26 octobre 2021. Attila Kisbenedek/AFP.
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Inventé il y a une vingtaine d’années, le concept de démocratie illibérale a depuis fait florès dans plusieurs États européens… y compris bientôt en France ?
Andrej Babis, Viktor Orban, Eduard Heger et Mateusz Morawiecki, respectivement chefs de gouvernement tchèque, slovaque, hongrois et polonais, se serrent la main après une conférence de presse commune dans le cadre de leur organisation de coopération, le Groupe de Visegrad. Budapest, le 23 novembre 2021.
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André Liebich, Graduate Institute – Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID)
Derniers venus au sein de l’Union européenne, les ex-États satellites de l’URSS ont une relation tumultueuse avec l’Europe, sur fond de désaccord profond quant aux valeurs de l’Union.
L'équipe italienne en pleine euphorie collective.
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Surdéterminer les faits politiques et sociaux par les résultats footballistiques est un jeu qui permet d’évoquer de façon libératrice et jubilatoire des phénomènes sérieux.
Pendant une manifestation contre le projet de loi interdisant la promotion de l'homosexualité à Budapest, une manifestante brandit un montage représentant Viktor Orbán avec une écharpe arc-en-ciel. Malgré la mobilisation, la loi sera adoptée quelques jours plus tard par le Parlement hongrois.
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Thomas Szende, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
La Hongrie de Viktor Orban vient d’adopter une loi s’attaquant à la communauté LGBT sous prétexte de lutter contre la pédophilie.
L'ancien président américain Donald Trump prend la parole lors d'une conférence à Orlando, en Floride, en février 2021. Les personnes qui, comme lui, présentent des traits narcissiques et psychopathiques ont un fort désir de domination et occupent de façon disproportionnée des postes de direction.
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Qui pourrait imaginer que Recep Tayyip Erdoğan, Viktor Orbán, Narendra Modi, Xi Jinping, Vladimir Poutine ou encore Jair Bolsonaro ont eu, sans le savoir, un même maître à penser : Jules César ?
Le premier ministre hongrois Viktor Orban lors d'un discours au Parlement le 15 février 2021.
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Thomas Szende, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Le Fidesz — la formation du premier ministre Viktor Orban — a mis en place un processus permettant le transfert de nombreuses organisations publiques à des fondations « amies ».
Parmi les nombreux dossiers que Joe Biden a à traiter, quelle place réserve-t-il au projet d'alliance des démocraties qu'il a évoqué lors de sa campagne présidentielle ?
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La nouvelle administration américaine a évoqué la mise en place d’une alliance des démocraties. Le projet semble pour l’heure bien vague. Une telle alliance est pourtant nécessaire.
Le premier ministre polonais Mateusz Morawiecki (à gauche), le premier ministre hongrois Viktor Orban et le premier ministre tchèque Andrej Babis (à droite) rencontrent la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen (2e à droite) à Bruxelles le 24 septembre 2020.
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Thomas Szende, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Premier ministre de la Hongrie depuis dix ans, le très controversé Viktor Orbán puise, au moins partiellement, sa popularité auprès de ses concitoyens dans un discours savamment réfléchi.
Angela Merkel et Viktor Orban à Berlin, le 10 février 2020.
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Avec le départ des députés britanniques, il ne reste au Parlement européen que des forces favorables à la préservation de l’UE. Le combat politique n’en sera pas moins acharné.
Andrej Babis, le premier ministre de la République tchèque, aurait bénéficié de plus de 40 millions d’euros de subventions en 2018.
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