Jaroslaw Kaczynski, leader du pari Droit et Justice, très à droite de l'échiquier politique polonais, et en tête des intentions de vote.
Wojtek Radwanski/AFP
Les véritables enjeux des élections en Pologne sont la démocratie et la position du pays dans l’UE face au couple franco-allemand.
Il quarto stato, huile sur toile de 293 × 545 cm. L'œuvre est centrée sur les luttes sociales dans le monde du travail, mouvements parfois perçus comme « populistes ».
Giuseppe Pellizza/Wikimedia
De quoi parle-t-on exactement quand on parle du populisme ? Ce concept n’en dit-il pas davantage sur ceux qui l’emploient que sur ceux qu’ils désignent ?
Le premier ministre hongrois Viktor Orban à son arrivée pour un sommet des chefs de gouvernement à Bruxelles, le 28 mai 2019.
John Thys / AFP
Ramona Coman, Université Libre de Bruxelles (ULB) and László Andor, Université Libre de Bruxelles (ULB)
Sans grande surprise, Viktor Orban est le grand gagnant des élections européennes de mai 2019. Mais l’opposition progresse à Budapest et dans plusieurs régions du pauy.
Matteo Salvini, le 27 mai 2019, à Milan, après l'annonce des résultats aux Européennes.
Miguel Medina / AFP
Dans les discours, les symboles et les images, Matteo Salvini est déjà omniprésent. Mais dans les négociations qui s’engagent, il jouera le rôle d’un challenger pas d’un leader.
«Soutenez le programme de Viktor Orban: stop à l'immigration!»: une affiche dans la ville de Csorna (à l'ouest de Budapest), le 25 avril 2019.
Attila Kisbenedek/AFP
Le Fidesz s’annonce comme le grand gagnant de ces élections européennes en Hongrie face à une opposition faible et fragmentée et à une presse dont l’indépendance est menacée ou restreinte.
A Münster, l'Union chrétienne-sociale (CSU), l'Union chrétienne-démocrate (CDU) et le Parti populaire européen (PPE) lancent la campagne électorale européenne le 27 avril 2019. Au centre, Annegret Kramp-Karrenbauer (CDU). Deuxième à partir de la gauche, Markus Soeder (CSU). A eux deux, Manfred Weber (PPE).
Tobias Schwarz/AFP
Comment l'Union européenne est-elle perçue, de Rome à Oslo, en passant par Berlin, Amsterdam, Stockholm et Prague ? A l'occasion du renouvellement du Parlement européen, six experts répondent.
Le Président Emmanuel Macron et sa femme Brigitte Macron accueillis par l'évêque Helmut Dieser à la cathédrale d'Aachen, le 10 mai 2018, avant la remise du prix Charlemagne.
Ludovic Marin/AFP
Si la référence religieuse ne fait plus l’élection, elle devient un marqueur symbolique pour exprimer une identité, une mémoire ou des valeurs.
(De g. à d.) Olli Kotro, membre du parti conservateur finlandais. Joerg Meuthen, porte-parole de l'AfD en Allemagne. Matteo Salvini, ministre de l'Intérieur italien et Anders Primdahl Vistisen, membre du Parti populaire du Danemark, le 8 avril 2019 lors d'une réunion des nationalistes européens à Milan.
Miguel Medina/AFP
Aujourd’hui, la devise des nationalistes européens n’est plus « L’Europe, tu l’aimes ou la quittes » mais « L’Europe, tu ne l’aimes pas mais tu ne la quittes pas ».
Viktor Orban et Matteo Salvini, à Milan, en août 2018.
Marco Bertorello / AFP
La puissance des populistes provient de leur capacité à imposer leurs thématiques, leur temporalité de l’urgence, la simplification de leurs argumentaires et leur mode d’agir.
Rassemblement à Hanau, près de Francfort, contre la haine et la xénophobie. Un manifestant porte une pancarte représentant le dirigeant du parti d'extrême-droite AfD en Thuringe, Bjoern Hoecke avec les mots ‘plus jamais’ le 20 février 2020.
Odd ANDERSEN / AFP
Assisterions-nous à la lente prolifération et acceptation de la haine ? Celle-ci est encouragée par l'effondrement du système éducatif, le détournement du savoir et la passivité politique et éthique.
Emmanuel Macron et Viktor Orban, à Salzbourg (Autriche), le 20 septembre 20218, lors d'un sommet informel de l'UE.
Georg Hochmuth / AFP
Faut-il, face à la vague populiste-nationaliste, jouer la partition de la cohésion européenne à tout prix, ou bien appeler un chat un chat et aller au clash avec Varsovie ou Budapest ?
Viktor Orbán a mis au jour les divisions internes au sein du Parti populaire européen.
PPE/Flickr
Après ce vote, les groupes parlementaires européens, les partis nationaux, les gouvernements et même les électeurs devront trancher : pour ou contre l’accueil des migrants ?
Viktor Orban au Parlement européen de Strasbourg, le 11 septembre 2018.
Frederick Florin/AFP
John Bowen, Washington University in St. Louis and Will Kymlicka, Queen's University, Ontario
Loin d’être affaibli par la modernité, le sentiment d’appartenance à une communauté ethnique ou religieuse « primordiale » domine aujourd’hui la politique.
Le premier ministre Viktor Orban, le 8 avril, lors des législatives en Hongrie.
Attila Kisbenedek/AFP
Viktor Orban, loin de chercher à casser la construction européenne, agit de façon à la faire sortir du courant des Lumières dans lequel elle s’inscrit depuis 1950.
Le premier ministre sortant et favori de l'élection du 8 avril, Viktor Orbán (ici le 15 mars, à Budapest).
Attila Kisbenedek/AFP
Le bouillant premier ministre candidat Viktor Orban ne résume pas à lui seul la politique hongroise : ce pays est aujourd’hui face à trois grands défis que la prochaine législature devra affronter.
Le Brexit n’entraîne ni effet domino ni déconstruction de l’UE. Les habituelles Cassandres de l’Europe devraient se focaliser sur le risque « d’orbanisation » de l’UE.
« Marche pour la liberté » à Varsovie, le 6 mai 2017.
Janek Skarzynski/AFP
L’enjeu n’est pas de se séparer de tous les États qui décident de jouer au yo-yo avec les valeurs européennes, mais de créer un cadre juridique permettant de contenir ces velléités nationales.
Poupées russes représentant Vladimir Poutine et Donald Trump sur un étal à Moscou.
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Cela fait plus de dix ans qu’on assiste, à travers toute la planète, à une forte hausse des crispations souverainistes, des irruptions d’anxiété identitaire et de xénophobie.
Marine Le Pen, Frauke Petry (Allemagne), Geert Wilders (Pays-Bas) et Marcus Pretzell (AFD), début janvier 2017, à Coblence (Allemagne).
Roberto Pfeil / AFP
Si l’UE est menacée aujourd’hui, ce n’est pas seulement par sa difficulté à faire face aux pressions économiques et politiques objectives, mais bien parce qu’elle incarne un autre monde.