L’Ademe est l’opérateur de l’État pour accompagner la transition écologique et énergétique. C’est un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) placé sous tutelle conjointe du ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie et du ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
Afin de leur permettre de progresser dans leur démarche environnementale, l’Ademe met à disposition des entreprises, des collectivités locales, des pouvoirs publics et du grand public ses capacités d’expertise et de conseil. Elle aide en outre au financement de projets, de la recherche à la mise en œuvre, et ce, dans les domaines suivants : la gestion des déchets, la préservation des sols, l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables, la qualité de l’air et la lutte contre le bruit.
Afin de limiter au minimum ses dépenses, l’abeille séléctionne les espèces qu’elle butine, en se concentrant par exemple sur une certaine couleur, une certaine odeur et une certaine forme de fleurs, dont elle assurera la fécondation.
Jenna Lee sur Unsplash
Testé à Senlis, ce système tend à valoriser, à l’échelle d’un territoire, les actions de coopération et d’épargne d’énergie menées par ses membres, avec une monnaie indexée sur l’état de la nature.
Des gilets jaunes sur un pont enjambant la N70, en novembre 2018 près de Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire).
ROMAIN LAFABREGUE/AFP
Emmanuel Combet, Ademe (Agence de la transition écologique) and Patrick Jolivet, Ademe (Agence de la transition écologique)
Quelles sont les conditions sociales, économiques, juridiques et politiques qui permettraient d’instituer une valeur croissante et équitable du carbone en France ?
Autour de 20 000 personnes en France vivent dans des écolieux et habitats participatifs.
Coopérative Oasis
Des études menées dans les écolieux du réseau Oasis ont mesuré le bilan des émissions de gaz à effet de serre et la qualité de vie de ceux qui ont choisi un mode de vie plus sobre.
Encourager des pratiques « sobres », telles que le recours à la réparation au lieu du rachat neuf, impliquent de créer les conditions qui les rendront désirables et accessibles à l’échelle collective.
Shutterstock
Sarah Thiriot, Ademe (Agence de la transition écologique)
Contrairement aux idées reçues, face au changement climatique la sobriété n’est pas forcément moins « acceptable » que les solutions technologiques. Elle peut même s’avérer faisable et désirable.
Four solaire de Neoloco, projet d’artisanat low-tech en Normandie.
Neoloco
Thibaut Faucon, Ademe (Agence de la transition écologique)
La low-tech dépasse la seule question de l’intensité et de la complexité technologique. Elle doit aussi s’inscrire dans un discernement à l’échelle de la société vis-à-vis de nos besoins.
À Marseille, le centre artistique et skate park La Friche la Belle de Mai, aménagé dans une usine de tabac du 19e siècle, accueille des expositions, des concerts et des projections de films en plein air sur son toit (en été).
Shutterstock
La dépollution et le réinvestissement de friches urbaines apparaissent au premier abord plus chers que l’extension urbaine. Mais ce n’est pas forcément le cas à long terme.
En France, 8% des logements (soit 3 millions) étaient vacants en 2021.
Shutterstock
Une meilleure utilisation du parc bâti existant est un enjeu clé pour répondre aux nouveaux besoins tout en limitant la construction neuve. Mais le défi est ambitieux.
Un système d’ombrières photovoltaïques placées au-dessus d'une culture agricole.
Shutterstock
Céline Mehl, Ademe (Agence de la transition écologique)
Bénéficiant actuellement d'un engouement exceptionnel, les projets couplant agriculture et photovoltaïque pourraient être de réelles opportunités pour l'agriculture et le mix électrique de notre pays.
La loi climat et résilience prévoit la conception et la mise en place d’un système d’affichage environnemental sur les produits alimentaires.
Damien Meyer / AFP
Antoine Pierart, Ademe (Agence de la transition écologique); Cécile Grand, Ademe (Agence de la transition écologique), and Thomas Eglin, Ademe (Agence de la transition écologique)
Préserver la biodiversité des sols agricoles et forestiers, mais aussi réhabiliter les sols urbains, c’est améliorer la capacité de nos sociétés à faire face à l’avenir.
L’empreinte carbone de la France due aux services numériques représente, sur un an, 16,9 millions de tonnes eqCO₂.
Shutterstock
La fabrication de nos appareils pèse significativement dans l’empreinte environnementale du numérique. En allongeant leur durée de vie, le reconditionnement a des bénéfices considérables.
Nous achetons deux fois plus de vêtements qu’il y a quinze ans. La démarche de sobriété invite à réinterroger nos besoins.
Shutterstock
Dans sa nouvelle étude,« Transition(s) 2050 », l’Ademe dévoile quatre scénarios pour lutter contre le changement climatique. La sobriété, à différents degrés, y tient une place de choix.
Des simulateurs ouverts et réutilisables ont été créés par l’Ademe pour aider les citoyens à réduire leur impact carbone.
Ademe
Pierre Galio, Ademe (Agence de la transition écologique)
Parfois mal comprise, la sobriété ne vise pas à remettre en cause le confort ou le bien-être, mais à les intégrer à un modèle économique fondé sur une croissance en valeur et non plus en volume.
L’arrivée d’un enfant peut initier des changements de comportements plus durables.
Shutterstock
Anaïs Rocci, Ademe (Agence de la transition écologique)
Certains moments de rupture provoquent des changements dans nos routines, et sont l’occasion d’adopter des pratiques plus favorables à l’environnement… à certaines conditions.
L’entrée d’une rue scolaire mise en place à Lille.
Guilhem Fouques/DICOM-Ville de Lille
Thomas Gourdon, Ademe (Agence de la transition écologique) and Sylvie Padilla, Ademe (Agence de la transition écologique)
Mal connu du grand public, l’enjeu de la décarbonation de l’industrie lourde est pourtant celui dont découlent beaucoup d’autres.
La députée Delphine Batho lors d’un rassemblement, le 23 septembre 2020 devant les Invalides à Paris, contre la réintroduction des néonicotinoïdes sur les cultures de betteraves.
Thomas Coex / AFP
Docteur en économie (Phd), Sénior économiste à l'Ademe, Chercheur associé à la Chaire Energie et Prospérité, Ademe (Agence de la transition écologique)
Sociologue à la direction exécutive prospective et recherche de l’Ademe, chercheuse-associée au laboratoire PACTE-CNRS, Ademe (Agence de la transition écologique)