La mobilisation libanaise a déjà abouti au départ du premier ministre Saad Hariri. Mais à quoi le Liban de demain pourrait-il ressembler ?
Les Libanaises se sont emparées de la rue depuis cinq jours, contre l'accaparement du pouvoir par les élites et un pouvoir d'achat qui s'écroule, le 21 octobre 2019 sur la place Riad al-Solh Square, à Beyrouth.
Anwar Amro/AFP
Près de 30 ans après la fin de la guerre, rien n’a changé au Liban : le système d’éducation et de santé publique est en faillite et la pénurie d’électricité et d’eau potable est chronique.
Une manifestante libanaise, le visage peint comme le personnage de bande dessinée « Joker », prend part à une manifestation sur la place des Martyrs de Beyrouth, le 19 octobre 2019.
Patrick Baz/AFP
Dossier spécial sur la colère dirigée dans de nombreux pays contre les pouvoirs en place.
Le minstre français pour le développement et la francophonie André Vallini en 2016, visite le salon annuel de l'aide humanitaire et internationale de Dubai.
MAE/France Diplomatie
Que ce soit en termes d’emploi, d’opportunités commerciales ou de fourniture de biens et de services essentiels, le monde humanitaire et celui du business se rejoignent de plus en plus.
Benny Gantz, le 1er avril 2019, à Tel Aviv.
Jack Guez/AFP
La campagne du candidat Gantz semble ainsi s’inscrire à la droite de Benyamin Nétanyahou, n’hésitant pas à mettre en avant les morts palestiniens comme preuve de la détermination de l’ancien général.
Saad Hariri, premier ministre libanais (à droite) pose avec des représentants des Nations unies lors d'une conférence à Bruxelles sur l'aide humanitaire internationale en Syrie et dans la région. La politique du Liban vis à vis de la Syrie pourrait peser sur cet important plan financier.
Emmanuel Dunand/AFP
Le Liban peut-il sortir le pays du marasme politique dans lequel il végète depuis bientôt un an? L'influence de la Syrie - qu'il s'agisse du poids des réfugiés ou du gouvernement de Damas - pèse.
Campement pour refugies dans la vallee de la Bekaa.
Anaïs Ortega
Dans ce contexte difficile, à travers différents dispositifs, les artistes s’engagent auprès des réfugiés syriens pour restaurer le lien social, stimuler l’imagination et ressusciter l’espoir.
Une rue du Caire (Égypte), en 2011.
Dan Lundberg/Flickr
Dans cette période de mutation, une laïcité basée sur la notion de la personne, où coexistent l’individu, la communauté et le spirituel, pourrait-elle représenter une solution ?
Le fonds des archives de Paul Collart représente la source la plus complète pour comprendre et restituer le sanctuaire de Baalshamîn à Palmyre, aujourd’hui complètement détruit.
Le représentant de l'Iran auprès de l'Agence internationale de l'énergie atomique, Kazem Gharib Abad, lors d'une conférence à Vienne (Autriche), le 22 novembre 2018.
Joe Klamar / AFP
Thierry Kellner, Université Libre de Bruxelles (ULB) and Mohammad Reza Djalili, Institut des hautes études internationales et de développement de Genève
La politique interventionniste du régime de Téhéran dans la région, qui ne constitue pas une cause nationale pour la population iranienne, se heurte à plusieurs freins structurels.
Cérémonie en hommage au journaliste saoudien Khashoggi, à Istanbul, le 11 novembre 2018.
Ozan Kose/AFP
Le bras de fer entre les deux puissances suscité par l’assassinat du journaliste saoudien en Turquie fait resurgir le fossé idéologique qui sépare ces deux grandes puissances régionales sunnites.
Devant un bureau de change à Ankara, le 28 août 2018.
Adem Altan/AFP
Clémence Vergne, Agence française de développement (AFD) and Vincent Caupin, Agence française de développement (AFD)
La détérioration des relations entre Ankara et Washington et la concentration des pouvoirs aux mains du Président turc sont les principaux facteurs déclencheurs de la chute de la monnaie turque.
Tableau de Jean-Baptiste Huysmans représentant le chef algérien l'émir Abd-el-Kader, protégeant les chrétiens à Damas en 1860, lors des massacres commis par les Druzes.
Gros et Delettrez, catalogue de vente publique Orientalisme et Art islamique,/Wikimedia
Le sort des minorités musulmanes ou issues de l’islam ajoute une source de conflits à celui généré par des États à la légitimité souvent fragile, notamment en ce qui concerne les États arabes.
Le film Nour replace le débat sur le ‘mariage’ des adolescentes au centre du débat au Liban.
IMDB
Au Liban, le débat législatif sur un âge minimum demeure crucial : les adolescentes : restent encore souvent confrontées au mariage précoce, de gré ou de force.
Hasan Nasrallah durant une allocution télévisée à Baalbek, au Liban le 31 aoput 2017.
AFP
Le Hezbollah est devenu incontournable au Liban et au-delà. Comment ce parti, tiraillé entre une base populaire, des velléités néolibérales et un Iran interventionniste se dessine-t-il dans la région ?
Le 22 novembre le Liban a fêté son indépendance : un mot lourd de sens dans un pays tiraillé par plusieurs puissances et qui vient à peine de retrouver son Premier ministre.
Marwan Tahtah/AFP
Saad Hariri s’était donné la stature progressive d’un homme de compromis. À terme, ce fut aussi la figure d’un homme seul.
Démissionera, démissionera pas ? Les positions floues de Saad Hariri reflètent l'étau dans lequel Liban est actuellement pris, que ce soit en terme de politique intérieure ou internationale.
Joseph Eid/AFP
Raphaël Gourrada, École des hautes études en sciences sociales (EHESS)
Le Liban est une fois de plus ballotté par les remous des tensions régionales qui montrent les limites d’un système politique fondé sur le consensus et les représentations confessionnelles.
Agences signataires de la ‘Déclaration de Beyrouth’ le 8 novembre 2017.
AUF
Pour accompagner les grandes transformations du monde universitaire francophone, les acteurs de la francophonie s’engagent durablement dans la démarche-qualité dans l’enseignement supérieur.
A Téhéran, lors des funérailles des attaques du 7 juin 2017.
Atta Kenare / AFP
Didier Chaudet, Institut français d'études sur l'Asie centrale
Pour Téhéran, le danger djihadiste est au cœur des prises de décision sécuritaires depuis plusieurs années. La République islamique mène sa propre « guerre contre le terrorisme » sur deux fronts.
Vue sur le siège de la Cour pénale internationale de La Haye (Pays-Bas).
OSeveno/Flickr