Quelle politique Joe Biden conduira-t-il à l’égard des pays du Proche et du Moyen-Orient ? Ce tour d’horizon montre qu’il ne fera pas systématiquement l’inverse de son prédécesseur.
Un enfant yéménite reçoit de l'aide humanitaire du Programme alimentaire mondial (PAM), dans la troisième ville du pays, Taez, le 10 octobre 2020.
Ahmad Al-Basha/AFP
Chloé Maurel, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Le prix Nobel de la Paix 2020 a été attribué au Programme alimentaire mondial. Retour sur près de 60 ans de lutte contre la faim par la plus grande agence d’aide alimentaire mondiale.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan salue les membres de la presse à Ankara le 10 août 2020.
Adem Altan/AFP
La politique conduite par Ankara en Méditerranée orientale vise à réviser l'ordre international issu de l'effondrement de l'Empire ottoman il y a 100 ans.
Samira, originaire de Belgique, marche avec son fils au Camp Roj, dans le nord de la Syrie. Son mari français est emprisonné pour des liens avec l'EI. Elle essaie de rentrer en Belgique où elle dit vouloir réintégrer la société. Mais leur rapatriement suscite la controverse.
(AP Photo/Maya Alleruzzo)
Après avoir investi d’importants efforts pour la prévention contre l’extrémisme violent, il reste difficile pour les États de gérer la phase post Daech et notamment le retour des anciens combattants.
Une jeune réfugiée syrienne au Liban se couvrant le visage en guise de protection contre la Covid-19, le 17 mars 2020.
Mahmoud Zayyat/AFP
Le sort du million de réfugiés syriens au Liban reste incertain alors que le pays connaît une crise économique, politique et sociale sans précédent. Quelle réponse de la communauté internationale ?
Une jeune femme fait face au silo de grain détruit sur le port de Beyrouth, le 11 août 2020.
AFP
Au Liban, l’exacerbation de la confrontation politique interne sur fond de bras de fer géopolitique régional peut embraser la région.
Un soldat kurde à la frontière syrienne. Que ce soit en Libye ou en Syrie, les guerres civiles les plus complexes à l’heure actuelle sont celles qui ont été progressivement internationalisées.
Kurdishstruggle/flickr
Une guerre civile localisée, qui démarre souvent en raison d’injustices et de corruption, s’internationalise lorsque chaque partie est soutenue à différents degrés par des États étrangers.
Un militaire à Manille, aux Philippines, avec des sachets d'hosties alors que le pays est mis en quarantaine pendant la crise Covid-19.
Maria Tan/AFP
Un choc externe tel que la pandémie de Covid-19 ne fait que mettre les conflits sur pause et offre peu d'espoir de solutions durables.
Un combattant des forces rebelles syriennes soutenues par la Turquie tient une peluche dans la ville de Saraqib, province d'Idlib, le 27 février 2020.
Bakr Alkasem/AFP
L’offensive syrienne sur la poche d’Idlib a forcé la Turquie à se tourner vers Washington et vers l’OTAN. L’alliance d’Ankara avec les forces occidentales reste toutefois fragile.
Opération de désinfection à Istanbul, devant la Mosquée Bleue, le 21 mars 2020.
Bulent Kilic/AFP
L’épidémie affecte fortement la Turquie, qui a engagé des dépenses colossales pour soutenir ses entreprises, et menace les zones voisines comme le nord de la Syrie, Chypre et les îles grecques.
La politique française vis-à-vis du monde arabe se caractérise par une grande inconséquence. On l’a notamment vu à la lumière de l’attitude de Paris sur le dossier syrien.
Le camp de réfugiés de Suruc, 2 février 2015.
Bulent Kilic/AFP
La Turquie est aujourd’hui la première terre d’accueil au monde : elle héberge sur son territoire des millions de Syriens ayant fui la guerre civile. Une politique qui n’est pas dénuée d’ambiguïtés.
Le président russe Vladimir Poutine s'entretient avec son homologue iranien Hassan Rohani lors d'une réunion du Conseil économique suprême de l'Union eurasiatique, à Erevan, le 1er octobre 2019.
Alexei Druzhinin/Sputnik/AFP
Didier Chaudet, Institut français d'études sur l'Asie centrale
La Russie profite de la recrudescence des sentiments anti-américains au Proche-Orient après l’assassinat de Ghassem Soleimani. Mais elle n’aurait rien à gagner à une déstabilisation majeure de la région.
Un membre des Forces démocratiques syriennes (FDS) surveille des prisonniers accusés d'appartenir à Daech, dans une prison du nord-est de la Syrie, dans la ville de Hasakeh, le 26 octobre 2019.
Fadel Senna/AFP
Comment juger les combattants de Daech ? Tour d’horizon des diverses options envisageables, des tribunaux locaux à des juridictions internationales qui seraient créées ad hoc.
La ville de Maaret al-Numan (province d'Idlib, Syrie), le 30 janvier 2020.
Louai Beshara/AFP
Ghassem Soleimani n’incarnait pas la stabilité, au contraire. Pour autant, son assassinat ne va évidemment pas apaiser un Moyen-Orient en proie aux guerres et à la déstabilisation politique.
Seule la France combat aujourd'hui la progression des mouvements djihadistes au Sahel.
Jeff Pachoud / AFP
L’accident qui a coûté la vie à 13 soldats français au Mali, le 25 novembre dernier, rappelle que d’autres pistes doivent être explorées.
Les puits de pétrole controlés par l'État islamique, qui lui assuraient 25% de des ses ressources en 2015, ont été détruits lorsque ses combattants ont battu en retraite.
Odd Andersen / AFP
L'assise territoriale que l'organisation terroriste a pu se constituer entre 2014 et 2019 lui a permis de développer de plusieurs sources de revenus à la fois physiques et dématérialisés.
Abu Bakr al-Baghdadi n'est peut-être pas irremplaçable, mais il a contribué à bien des égards au développement de Daech.
AAP/EPA
Après la mort de Baghdadi, la question est de savoir comment on pourra neutraliser les prochains leaders de Daech, afin d’éviter la réémergence du mouvement.
La Ratification du traité de Münster, Gerard Terboch, 1648.
Wikipedia
Les tenants du « réalisme » et de la « stabilité » se réclament volontiers de l’histoire et des « intérêts éternels des grands États ». Autant de prétendues évidences qu’il convient de remettre en cause.
Les forces démocratiques syriennes dirigées par les Kurdes sur le champ pétrolier d'al-Omar à Deir Al Zor, en Syrie, lors de l'annonce qu'elles avaient mis fin au contrôle de l'État islamique sur les terres de l'est du pays, 23 mars 2019.
Rodi Said/Reuters