Les représentants du « transhumanisme » revendiquent aujourd’hui le recours aux sciences contemporaines et aux technologies pour « augmenter » les potentialités des humains. Certains transhumanistes, que l’on retrouve notamment chez Google, affirment qu’arrivera bientôt un moment « singulier » où l’intelligence artificielle dépassera l’humaine, et où l’humanité deviendra immortelle, ou capable d’immortalité.
Si cela se produit effectivement, alors l’humanité pourrait être soumise pour l’éternité aux machines et entrer dans une phase de servitude volontaire. Mais est-ce que tout cela a vraiment un sens ?

La preuve par trois : les experts de The Conversation déclinent les 3 grands aspects d’une question en 3 épisodes à écouter, à la suite ou séparément ! Dans cette série, Laurent Bibard, philosophe, titulaire de la chaire Edgar Morin de la complexité l’ESSEC, explique pourquoi le transhumanisme reste un horizon qui manque de sens en questionnant dans ce premier épisode la tentation de la servitude volontaire, la dynamique de notre humanité, et le sens de notre course à la performance.