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Professeur émérite, UFR de sociologie, Uté Paris 1, socio-anthropologue, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

Il développe ses théories en écologie politique dans plusieurs ouvrages ("Fragilité de la puissance", Fayard, "Le choix du feu", Fayard, "La servitude électrique", avec G.Dubey, Seuil)

La thèse principale repose sur le fait que l’usage de l’énergie fossile était un piège longtemps évité mais dans lequel sont tombées les civilisations industrielles, lesquelles ont rompu l’équilibre entre l’usage énergétique des quatre éléments. Alain Gras estime que la société contemporaine n'est pas seulement industrielle et capitaliste, elle est « thermo-industrielle » depuis la fin du xixe siècle, ce qui la conduit dans une impasse catastrophique : non seulement parce qu'elle affecte la planète par l'usage immodéré de l'énergie fossile mais aussi parce qu'elle propose comme solution une fuite en avant technologique à laquelle les citoyens ne peuvent qu'assister, impuissants. L'électricité sur laquelle se concentre maintenant sa recherche apparait non pas comme un remède mais au contraire comme en continuité, voire en renforcement de la civilisation thermo-industrielle. En outre, se renforce la domination politique par la technologie, grâce à une organisation tentaculaire des réseaux organisés en macro-systèmes techniques où l'électro-numérique joue un rôle essentiel

Experience

  • –present
    Professeur émérite, UFR de sociologie, Uté Paris 1, socio-anthropologue, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

Education

  • 1970 
    Université de Paris 1 Sorbonne, Docteur en sociologie, Thèse d'Etat 1985