Anie Montigny

Anie Montigny a entrepris des recherches ethnographiques dès 1976 dans le cadre d'une mission archéologique franco-qatarie.
Le rythme du travail de l'ethnographie et de l'archéologie étant différent, elle a rapidement continué seule, tout en résidant chez des Qataris. Ses séjours chez l'habitant lui ont permis d'avoir à la fois une approche personnalisée avec ses hôtes tout en gardant la distance nécessaire propre à tout hôte étranger. Au premier long séjour de plus d'une année, ont suivi des périodes de résidence de quelques mois, de sorte que les transformations de la société ont pu être appréciées. Anie M. est frappée par le contraste qu'elle-même a vécu dans les changements technologiques du pays. Ce contraste se mesure également par la perte de liens de proximité entre Qataris. Un travail muséographique a été mené parallèlement à la recherche fondamentale. Il a permis d'alimenter des thématiques que les autorités envisageaient de faire connaître au public, mais aussi de rassurer celles-ci sur la présence d'une ethnologue chez des anciens pasteurs nomades.