Au carrefour des sciences de la Terre, de la Vie et de l’Homme, le Muséum national d’histoire naturelle se consacre quotidiennement – et ce depuis près de 400 ans – à la nature et à ses relations avec l’espèce humaine. Le Muséum offre une formation au niveau de la mention de master « Évolution, Patrimoine naturel, Sociétés » et de l’École doctorale 227 « Sciences de la Nature et de l’Homme ».
La prise de conscience environnementale et la sauvegarde de la planète sont au cœur des débats contemporains. Totalement engagé sur ces questions, le Muséum occupe une position de référence grâce à des missions variées : la recherche fondamentale et appliquée, la conservation et l’enrichissement des collections, l’enseignement, l’expertise et la diffusion des connaissances.
Centre de recherche, le Muséum s’appuie sur des travaux en laboratoire et des expéditions dans le monde entier, un grand éventail de disciplines, des collections exceptionnelles et une expertise reconnue. À travers l’enseignement ou les actions de diffusion, il a également pour mission de partager ses savoirs. Avec un objectif clair : rendre les connaissances sur la nature accessibles à tous et sensibiliser le plus grand nombre à la protection de notre planète.
Une des particularités du Muséum est de répartir son activité sur 12 sites dans toute la France. Son cœur historique est situé à Paris, au Jardin des Plantes, qui accueille des laboratoires, des galeries d'exposition, une ménagerie ou des lieux d’enseignement. Citons également deux autres lieux parisiens incontournables, le Parc Zoologique de Paris et le Musée de l’Homme (réouverture prévue pour octobre 2015). Mais il reste encore à découvrir dans tout l’Hexagone deux stations marines, un arboretum, un parc zoologique, des jardins botaniques, un chantier de fouilles préhistoriques, des laboratoires…
Le bryozoaire Watersipora subatra est originaire du Japon. Ici dans la rade de Brest, où sa présence est attestée depuis 2019.
Olivier Dugornay/Ifremer
Colline Brassard, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN); Anthony Herrel, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN), and Stéphanie Bréhard, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Les chiens préhistoriques présentaient déjà une grande variété de taille et de forme de têtes, d’après une étude publiée aujourd’hui.
Une nouvelle étude révèle que les difficultés qu’éprouveraient les personnes du spectre de l’autisme à interpréter les émotions d’autrui se limiteraient aux situations interhumaines.
La primatologue britannique Jane Goodall attend une rencontre avec une famille de gorilles devant la vitre du parc zoologique et du jardin botanique de Budapest, le 11 février 2008.
AFP
L’engagement en faveur des causes animales et les marques d’empathie envers les animaux semblent factuellement beaucoup plus féminins que masculins. Mais s’agit de rôles acquis socialement ?
Les parcs urbains sont-ils des espaces artificiels ou non ?
William Chevillon/flickr
Brian Padilla, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN); Fanny Guillet, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN), and Salomée Gelot, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Le plan Zero Artificialisation Nette vise à renaturaliser un espace pour chaque espace artificialisé. Mais la détermination artificiel ou non-artificiel fait encore débat.
Illustration d'une étoile entourée d'un disque protoplanétaire.
NASA/JPL-Caltech
Grégoire METAIS, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) and Alexis Licht, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Il y a environ 40 millions d’années, un continent a servi de pont pour la faune asiatique pour s’installer en Europe.
Le Covid-19 tue davantage les hommes que les femmes. Est-ce plus que la mortalité habituelle qui frappe également davantage les hommes à âge égal ?
View Apart / Shutterstock
Gilles Pison, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) and France Meslé, Institut National d'Études Démographiques (INED)
Le Covid-19 tue davantage les hommes que les femmes. Est-ce plus que la mortalité habituelle, qui frappe également davantage les hommes à un même âge ? Et quelles en sont les raisons ?
En Ouganda, un pangolin sauvé du trafic d’animaux locaux.
Isaac Kasamani / AFP
À l’heure de la sixième extinction de masse, Philippe Grandcolas nous engage, dans son ouvrage « Le sourire du pangolin », à mieux connaître et comprendre la diversité du vivant.
Une des espèces de vers plats à tête en forme de marteau en voie d'envahir le monde: Diversibipalium multilineatumPhoto par Pierre Gros
Yoan Fourcade, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC); Jean-Lou Justine, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN), and Leigh Winsor, James Cook University
Des modèles climatiques permettent de prédire que l’invasion des vers plats continuera dans le futur, aussi bien en France que dans le monde, et même s’aggravera avec le réchauffement climatique.
Laurent Toulemon, Institut National d'Études Démographiques (INED); Élisabeth Algava, Institut National d'Études Démographiques (INED); Gilles Pison, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN), and Nathalie Blanpain, Institut National d'Études Démographiques (INED)
Les dernières projections de l’Insee annoncent la poursuite du vieillissement de la population dans les prochaines décennies. Sur quelles bases repose ce pronostic ?
La nouvelle espèce Diversibipalium mayottensis photographiée à Mayotte.
Laurent Charles
Pieter Vancamp, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
En contra de la creencia popular, nuestro cuerpo es capaz de regenerarse en parte. ¿Cuáles son sus límites y qué podemos aprender de los animales que lo hacen mejor que nosotros para la medicina del mañana?
Reconstitution d'un groupe d'Elasmotherium dans leur environnement marécageux supposé proposée dès 1948 (par V. A. Vatagin, d'après le travail de V. A. Teryaev).
V. Zhegallo et al., 2005
La forme prise par les chromosomes peuvent donner des informations sur leur fonctionnement. Ici, une méthode de reconstruction éclaire la séparation spatiale entre gènes actifs et inactifs.
Illustration de singes dans une forêt.
Naj Ativk/Shutterstock
Jérémy Duveau, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
L’Homme, ou Homo sapiens notre espèce, ne descend pas du singe. En réalité, nous sommes des singes !
Été 2020, monoculture d’épicéas morts en Argonne, région naturelle chevauchant les départements de la Marne, des Ardennes et de la Meuse (sept. 2020).
Sylvain Gaudin
Guillaume Decocq, Université de Picardie Jules Verne (UPJV) and Serge Muller, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Si la surface de forêt a augmenté sur le territoire métropolitain ces dernières décennies, les peuplements forestiers dépérissent. Une approche écosystémique s’impose.
Pieter Vancamp, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Contrairement aux idées reçues, notre corps est capable de se régénérer - en partie. Quelles sont ses limites… et quelles leçons tirer des animaux qui font mieux que nous pour la médecine de demain ?
Anthropologue et démographe, professeur au Muséum national d'histoire naturelle et chercheur associé à l'INED, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Directeur de recherche CNRS, systématicien, directeur de l’Institut de systématique, évolution, biodiversité (ISYEB), Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Primatologue, Maitre de Conférence du Muséum National d'Histoire Naturelle au Musée de l'Homme et Vice-President de la Société Francophone de Primatologie (SFDP), Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)