Au carrefour des sciences de la Terre, de la Vie et de l’Homme, le Muséum national d’histoire naturelle se consacre quotidiennement – et ce depuis près de 400 ans – à la nature et à ses relations avec l’espèce humaine. Le Muséum offre une formation au niveau de la mention de master « Évolution, Patrimoine naturel, Sociétés » et de l’École doctorale 227 « Sciences de la Nature et de l’Homme ».
La prise de conscience environnementale et la sauvegarde de la planète sont au cœur des débats contemporains. Totalement engagé sur ces questions, le Muséum occupe une position de référence grâce à des missions variées : la recherche fondamentale et appliquée, la conservation et l’enrichissement des collections, l’enseignement, l’expertise et la diffusion des connaissances.
Centre de recherche, le Muséum s’appuie sur des travaux en laboratoire et des expéditions dans le monde entier, un grand éventail de disciplines, des collections exceptionnelles et une expertise reconnue. À travers l’enseignement ou les actions de diffusion, il a également pour mission de partager ses savoirs. Avec un objectif clair : rendre les connaissances sur la nature accessibles à tous et sensibiliser le plus grand nombre à la protection de notre planète.
Une des particularités du Muséum est de répartir son activité sur 12 sites dans toute la France. Son cœur historique est situé à Paris, au Jardin des Plantes, qui accueille des laboratoires, des galeries d'exposition, une ménagerie ou des lieux d’enseignement. Citons également deux autres lieux parisiens incontournables, le Parc Zoologique de Paris et le Musée de l’Homme (réouverture prévue pour octobre 2015). Mais il reste encore à découvrir dans tout l’Hexagone deux stations marines, un arboretum, un parc zoologique, des jardins botaniques, un chantier de fouilles préhistoriques, des laboratoires…
Un ver étrange trouvé dans la jungle, puis récolté et conservé dans… du gin, permet de mieux comprendre l’évolution et la génétique des vers plats.
Lorsqu'elles sont trop nombreuses, les cyanobactéries peuvent rendre les eaux des lacs impropres à la baignade. Ici, une efflorescence de cyanobactéries sur un lac d'Ile-de-France en août 2022.
Sébastien Duperron
Sébastien Duperron, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN); Benjamin Marie, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN), and Cécile Bernard, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Microalgues dont la prolifération est dangereuse pour l’humain et l’environnement, les cyanobactéries sont aussi à la base de la production d’oxygène terrestre, et de bien d’autres apports.
Entendez-vous le doux clapotis des gouttes de pluie ?
Luca Bravo/Unsplash
Les plantes et les insectes ont évolué ensemble, s’adaptant les unes aux autres. Quoi de mieux des des mandibules géantes pour délicatement récolter du nectar ?
À l’heure où de nombreuses espèces s’éteignent, notre connaissance de la biodiversité est encore très parcellaire et chaque expédition scientifique est l’occasion de nouvelles rencontres.
Une libellule-fleur sait voler de multiples façons. Neurothemis mâle, Parc National Sai Yok en Thaïlande.
Romain Garrouste, MNHN
Alternative food containers, such as those made of bioplastics, are being promoted as a way to reduce our exposure to plastic in food. But there is still a lack of knowledge around their impacts.
Sauterelle Tettigonidae mimétique de feuille morte, en Guyane.
Romain Garrouste, MNHN
Pieter Vancamp, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Todos conocemos los golpes de calor, pero no tanto los de frío. Estas son las señales a las que hay que estar atentos y los efectos en nuestro cuerpo y nuestro cerebro de las temperaturas gélidas.
Alors qu'un vaccin existe, 300 enfants meurent, tous les jours, de la rougeole dans le monde.
Prostock-studio/Shutterstock
Gilles Pison, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Une meilleure couverture vaccinale mondiale, insuffisante par manque de volonté politique, pourrait sauver plusieurs centaines de milliers d’enfants. Démonstration par des chiffres concrets.
L'hypothermie est mortelle, plus encore que le coup de chaud.
Igor Stepovik/Shutterstock
Pieter Vancamp, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Le coup de chaud est connu, le coup de froid beaucoup moins. Il est pourtant tout aussi mortel… Voici les signes à surveiller et ses effets sur notre corps – et notre cerveau.
Comment réduire l’exposition alimentaire au plastique ?
Shutterstock
Des contenants de remplacement, comme les bioplastiques, sont promus pour réduire l’exposition alimentaire au plastique. Mais les connaissances sur le sujet font défaut.
Photographie du site archéologique au pied de la falaise d'Asperillo en Espagne où ont été trouvées les empreintes.
E. Mayoral
Jérémy Duveau, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Pouvoir identifier quelle espèce a pu laisser des traces de son passage n’est pas chose aisée. Découvrez comment les scientifiques enquêtent pour trouver les « coupables ».
Pieter Vancamp, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Notre corps est réglé pour avoir un fonctionnement optimal à une température interne donnée : 36,8 °C. Quelles sont ses stratégies pour se réchauffer quand son thermostat interne plonge ?
Katara Beach, à Doha, le 8 décembre 2022.
Adrian Dennis/AFP
Anie Montigny, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Le Qatar se veut ouvert au monde, mais sa société demeure mal connue. Cette société reste très stratifiée, même si elle connaît une certaine évolution dans plusieurs domaines.
General view of the site with hominid footprints on the beach of Matalascañas, Huelva (Spain).
E. Mayoral
Enseignant-chercheur en systématique animale à l'ISYEB (MNHN) et à l'Université Technique de Braunschweig., Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Anthropologue et démographe, professeur émérite au Muséum national d’histoire naturelle et conseiller de la direction de l'INED, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)