Après plusieurs années d'engagement dans des ONG de protection de la nature, j'ai réalisé une thèse en anthropologie de l'environnement afin de mieux comprendre les tensions récurrentes entre gestionnaires des espaces naturels et acteurs agricoles, au Sénégal et en France. Cela m'a ensuite amenée à travailler sur les processus de démocratie participative et la gestion des communs, notamment dans les bassins versants de montagne. Depuis 2019, je m'intéresse aux transitions agroécologiques dans une perspective systémique : en partenariat avec des collectifs paysans, je mène des projets de recherche-action sur la réappropriation de la mort de leurs animaux par des éleveur.ses, qui s'engagent dans la reprise de petits abattoirs fixes ou dans la conception d'abattoirs mobiles.