Lotte Buch Segal est professeure assistante au département d'anthropologie, Université de Copenhague. Ces dix dernières années, elle a travaillé sur les questions d'endurance, de violence et de subjectivité dans les familles arabes touchées par les conflits, aussi bien celles vivant dans le monde arabe que celles réfugiées en Europe. Cependant, ses recherches portent principalement sur la Palestine, plus précisément les familles de prisonniers palestiniens et de soi-disant martyres. Son ouvrage No Place for Grief-Martyrs, Prisoners and Mourning in Contemporary Palestine (Penn Press) est sorti en 2016.
Par ailleurs, elle a travaillé sur les aspects sexospécifiques de l'expérience de la torture. Elle dirige actuellement un projet collaboratif intitulé "Slippery Suffering: A comparative ethnographic study on the encounters between survivors of violence from the MENA region and the Scandinavian welfare states". Ce projet repose sur l'idée que les expériences de guerre, de violence et de torture vécues par les réfugiées influent sur les processus d'inclusion ou d'exclusion dans les différents pays scandinaves.