Le développement de la science ouverte pose la question de l’évaluation de la recherche et des chercheurs mais aussi de nouveaux outils et pratiques à mettre en oeuvre.
Pour observer les tempêtes gravitationnelles liées à la fusion de deux trous noirs, il faut d’abord faire naître non pas un, mais deux trous noirs. Comment ces conditions sont-elles réunies ?
La crise de la Covid-19 souligne la nécessité de la libre circulation des résultats de la recherche. La science ouverte doit désormais s’étendre à toutes les disciplines et tous les défis de société.
Face au verrouillage des machines agricoles et des semences par des industriels, des agriculteurs utilisent les outils des communs pour promouvoir une agriculture libre.
Les motivations des chercheurs pour ouvrir leurs recherches sont multiples, mais les jeunes s’interrogent sur la prise en compte de ces pratiques dans l’évaluation, en particulier à l’embauche.
Développés par une communauté pionnière du « libre » et de l’ouverture, les logiciels sont des outils bien particuliers en science. Le mode de diffusion peut faire la différence.
S’il n’est pas question ici de remettre en cause la propriété, il est essentiel de s’attarder sur les dérives d’une privatisation globale et regarder de plus près les tentatives du tout-gratuit.
Soit l’usager est le maître du code et il est donc le maître de la machine, soit il n’est pas le maître du code et il est donc à la merci d’une entreprise privée.
Les dispositifs intergouvernementaux comme la COP24 ne pourront à eux seuls résoudre la crise climatique. La protection du climat est plus que jamais l’affaire de tous.
Alors que la morale occidentale sous-entend que la culpabilité du survivant est irrationnelle, la tradition philosophique africaine donne les clés pour comprendre en quoi elle peut être positive.
L’ordinateur personnel a révolutionné la science. Pratique pour le chercheur, il rend aussi plus obscur le processus par lequel la découverte s’organise. Reproduire les résultats devient une gageure.
Directeur général de l'ISCID-CO International Business School, Université du Littoral Côte d'Opale, Chercheur au LEM (UMR CNRS 9221), Université de Lille