Jusqu’au 31 mars, le musée Fabre (Montpellier) expose plusieurs œuvres d’Alexandre Hollan. La persévérance du geste s’y laisse saisir comme une réponse à un puissant appel du motif naturel.
Dans ce contexte difficile, à travers différents dispositifs, les artistes s’engagent auprès des réfugiés syriens pour restaurer le lien social, stimuler l’imagination et ressusciter l’espoir.
Lisa Bouraly, Université du Québec à Montréal (UQAM)
Après des siècles de silence forcé, les Premières Nations, les Inuits et les Métis se réapproprient un espace public pour exprimer qui ils sont, ce qu’ils pensent et ce qu’ils veulent.
Le 25 octobre 2018, Christie’s mettait en vente le portrait d’Edmond de Belamy « peint » par un programme d’intelligence artificielle mis au point par le collectif français Obvious.
Dans les revues du nu 1900, images étranges et visions curieuses se conjuguent pour conter les clichés et ambivalences qui entouraient alors la condition féminine.
Anish Kapoor a fait Cloud Gate, un miroir en forme de haricot géant à Chicago. Les visiteurs jouent avec ses reflets. Cloud Gate met une mégapole, image du futur du monde, à leurs pieds. Magique !
Marie Mauzé, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
Le manga « haïda » de l’artiste amérindien Yahgulanaas ouvre un dialogue graphique entre les différentes cultures du Nord Pacifique, celles de la côte Nord-Ouest et celles de l’Asie septentrionale.
Johanna van Gogh-Bonger a réalisé un long et patient travail de valorisation de l’œuvre de Vincent van Gogh : rassembler ses œuvres, les exposer et les montrer au plus grand nombre.
Fait extrêmement rare pour un objet télévisuel, la revue « Sight and Sound » a intégré la série « Twin Peaks : The Return » à son podium de l’année 2017. Retour sur la filmographie de David Lynch.
Pour gagner 100 euros, un artiste doit passer 14 fois à la radio, vendre 100 albums, être écouté 250 000 fois en streaming payant… ou en moyenne un million de fois en streaming gratuit !
L’IA n’y suffira jamais. Les Meilleurs Ouvriers de France comme les sciences expérimentales le rappellent : il faut apprendre ensemble avec les mains pour vivre la diversité infinie du monde.
« Treasures from the wreck of the unbelievable », tel était le mystérieux titre de la dernière exposition présentée au palazzo Grassi et à la Punta della Dogana, à Venise.
En nous déstabilisant « juste assez » l’artiste nous fait faire de petits sauts de conscience. Où sommes-nous ? Dans quelle réalité ? Ces moments privilégiés avant qu’une idée naisse.
Par-delà la manière dont les institutions conforment et assujettissent les individus, l’art et l’artiste permettent-ils d’activer des foyers de résistance ?
Maitre de conférences en sciences de la communication, Chercheur au PREFICS (Plurilinguismes, Représentations, Expressions Francophones, Information, Communication, Sociolinguistique), Université Rennes 2