La dissuasion d’aujourd’hui n’est plus seulement celle du fort doté de N têtes nucléaires, face à des acteurs inférieurs. Elle se décline sur au moins cinq modes.
Des habitants de Pyongyang saluent le nouveau teste nucléaire mené par le régime de Kim Jong-un.
Kim Won-Jin/AFP
Que faire face aux provocations répétées du régime nord-coréen ? Si les États-Unis de Donald Trump disposent de plusieurs options, aucune ne semble véritablement en mesure de stopper Kim Jong-un.
Un écran géant ans une rue de Tokyo, le 29 août au matin.
Kazuhiro Nogi/AFP
Rien ne sert de savoir si l’histoire se répète, ou de se focaliser sur les « leçons » du passé. Il faut mieux penser global pour comprendre les tensions actuelles avec la Corée du Nord.
Kim-Jong Un et Donald Trump, le mano a mano au bord du gouffre.
Saul Loeb, Ed Jones/AFP
Marianne Péron-Doise, Institut de Recherche Stratégique de l’Ecole Militaire (IRSEM)
Faute de propositions de négociation adaptée, la menace nord-coréenne perdure, la Chine avance ses pions et l’alliance de sécurité organisée autour des États-Unis en Asie du Nord-Est vacille.
Parade militaire à Pyongyang, le 15 avril 2017.
Ed Jones/AFP
Marianne Péron-Doise, Institut de Recherche Stratégique de l’Ecole Militaire (IRSEM)
Après la guerre des mots, le scénario de la confrontation est-il le seul probable où le retour au dialogue est-il envisageable ? Au-delà des rodomontades américaines, la Chine est au centre du jeu.
Les deux présidents en Floride, le 7 avril 2017.
Jim Watson / AFP
En mettant en œuvre une double stratégie de déclarations et d’actions, Donald Trump a réussi à créer un rapport de force beaucoup moins favorable à Pékin, notamment dans le dossier nord-coréen.
Le secrétaire d'État américain, Rex Tillerson, à Pékin, avec son homologue chinois, Wang Yi.
Lintao Zhang / POOL / AFP
Marianne Péron-Doise, Institut de Recherche Stratégique de l’Ecole Militaire (IRSEM)
Au stade d’isolement auquel est parvenu le régime de Pyongyang, ayant même lassé la Chine, l’arme nucléaire constitue sa seule garantie de survie et on voit mal comment il accepterait de s’en défaire.
Shinzo Abe et Barack Obama à Pearl Harbor, le 27 décembre 2016.
Nicholas Kamm / AFP
Marianne Péron-Doise, Institut de Recherche Stratégique de l’Ecole Militaire (IRSEM)
En cinq ans, Shinzo Abe a imprimé sa marque et doté le Japon d’une défense proactive dans le cadre d’une alliance nippo-américaine rénovée. Mais cette dernière survivra-t-elle à l’ère Obama ?
Le 3 décembre 2016, à Séoul, marche de protestation contre la présidente sud-coréenne.
Jung Yeon-Je/AFP
Marianne Péron-Doise, Institut de Recherche Stratégique de l’Ecole Militaire (IRSEM)
Dans un contexte tendu avec la Corée du Nord, la crise politique s'aggrave à Séoul suite à l'adoption par le Parlement, ce 9 décembre, d'une motion de destitution visant la présidente sur-coréenne.
Test en 2013 d’un missile par l’armée américaine dans le cadre de la conception du bouclier.
U.S. Missile Defense Agency/Flickr
Marianne Péron-Doise, Institut de Recherche Stratégique de l’Ecole Militaire (IRSEM)
Face aux provocations incessantes de Pyongyang, Washington et Séoul se sont mis d’accord pour le déploiement d’un bouclier dès 2017.
Dans une rue de Tokyo, le 7 février dernier, un passant devant l'annonce par la télévision nord-coréenne d'un tir de missile réussi.
Kazuhiro Nogi / AFP
Après un essai nucléaire et à un tir de fusée, Pyongyang dit avoir miniaturisé des têtes nucléaires. Une fuite en avant qui vise surtout à consolider le régime autour d'un « nationalisme nucléaire ».