La notion d’urbicide ne désigne pas seulement la destruction matérielle d’une ville au cours d’un conflit mais aussi le « vivre-ensemble » qu’elle représente.
Les affrontements survenus dans le nord du Kosovo sont avant tout imputables au gouvernement de Pristina. Mais il n’y aura pas de solution durable si la Serbie ne joue pas un rôle plus constructif.
Figure du combat pour l’indépendance de son pays, l’ex-président du Kosovo Hashim Thaçi est jugé pour des crimes de guerre commis pendant la guerre du Kosovo entre 1998 et 1999.
Les tribunaux pénaux internationaux pour le Rwanda (TPIR) et pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) ont jugé des dizaines d'individus. Une enquête s'intéresse à la façon dont les accusés ont vécu ces procès.
Après le conflit russo-ukrainien, la Moldavie aura-t-elle les moyens de convaincre ses partenaires qu’elle mérite un plein soutien en dépit des risques de corruption, de sécurité ou de dérives illibérales ?
Alors que la désaffection à l’égard du projet de construction européenne va croissant, Emmanuel Macron propose de renforcer la dimension politique de l’Europe.
Les sanctions excluant la Russie et ses représentants de toutes les compétitions internationales ne sont le fait ni de l’ONU ni des États, mais des fédérations et des athlètes. Cela change tout.
Volodymyr Zelensky a demandé l’intégration de son pays à l’UE. Si la demande a été saluée et soutenue par certains États membres, l’Ukraine devra se plier à une procédure d’adhésion complexe.
Aline Cateux, Université catholique de Louvain (UCLouvain)
La République serbe, qui est l’une des trois entités constitutives de la Bosnie-Herzégovine, a enclenché un processus semble-t-il irréversible vers sa sécession, et donc vers l’éclatement du pays.
Un « non paper » attribué au gouvernement slovène secoue actuellement les Balkans. Ce document diplomatique non officiel a pour projet de redéfinir les frontières des pays issus de l’ex-Yougoslavie.
Le président du Kosovo Hashim Thaçi vient d’être accusé par le Tribunal spécial pour le Kosovo de crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Quelles conséquences pour le pays et pour la région ?
Xavier Richet, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
La Chine avance posément ses pions dans les Balkans occidentaux dans le cadre de son projet dit des « Nouvelles routes de la soie », mais le ralentissement économique actuel pourrait changer la donne.
La récente chute du gouvernement au Kosovo, favorisée par la vision court-termiste de l’administration Trump, fait le jeu de la Serbie. Quant aux Européens, ils restent aux abonnés absents.
Alexis Troude, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Candidate à l’UE depuis des années, la Serbie estime ne pas avoir suffisamment été aidée par Bruxelles lors de la crise sanitaire actuelle et se tourne vers la Chine.
Alexis Troude, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Plusieurs pays des Balkans ont déjà adhéré à l’OTAN, et la plupart des autres sont officiellement candidats. Pourtant, le processus d’élargissement de l’Alliance ne va pas sans heurts.
Doctorante en anthropologie, spécialisée sur les résistances politiques et mobilisations en Bosnie-Herzégovine, Université catholique de Louvain (UCLouvain)
Secrétaire général adjoint au Centre franco-autrichien pour le rapprochement en Europe, directeur de l’Observatoire des Balkans à la Fondation Jean Jaurès, Centre international de formation européenne
Professeur émérite en économie, Université Sorbonne Nouvelle 3, Co-anmateur du séminaire BRICs: Brésil-Russie-Inde-Chine : Approche comparative et l'avenir de l'économie mondiale, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)