La France lance un nouveau plan pour ce trouble neurodéveloppemental. Mais pourquoi ce pays est-il à la traîne pour diagnostiquer les enfants concernés et leur donner l’éducation nécessaire ?
De nombreux phénomènes psychologiques sont façonnés par la culture dans laquelle nous vivons. La modestie sera vue comme une qualité pour les uns, tandis que les autres parleront de phobie sociale.
Le simple fait d’être interrompu dans l’exécution d’une tâche est l’une des principales barrières à la productivité et augmente de 50 % le risque d’erreurs.
La tentation est grande, face à un proche en dépression, de l’exhorter à faire des efforts. Les neurosciences permettent de comprendre pourquoi c’est inutile, et même contre-productif.
Roberto Beneduce, Réseau français des instituts d’études avancées (RFIEA)
Le rôle de l’anthropologie n’est plus seulement d’ interpréter les altérités culturelles mais désormais de comprendre quel rôle joue l'Autre dans la construction des savoirs.
Un cachet qui envoie des SMS depuis l’intérieur du corps, pourquoi pas ? Mais quelle idée de proposer cette solution à des personnes ayant des troubles psychiatriques…
Le nom de ce trouble psychique pourrait disparaître bientôt. Le point sur des classifications en cours de réévaluation, à l'occasion des Journées de la schizophrénie, jusqu'au 24 mars.
David Simard, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)
Des pratiques sexuelles qualifiées de perversions comme le fétichisme ou le sadomasochisme pourraient, en 2018, ne plus être classées parmi les troubles mentaux. De même que le transsexualisme.
L'entourage se retrouve désemparé face à une personne déconnectée de la réalité. L'actuelle campagne de sensibilisation à la schizophrénie donne l'occasion de réfléchir à la manière de réagir.
Des études ont montré que la zoothérapie pouvait avoir des effets spectaculaires sur les patients, en les aidant à s’ouvrir sur l’extérieur. Et ce dans le cas de plusieurs troubles psychiatriques.
Des personnes présentant des troubles psychiatriques ont vraisemblablement copié les terroristes, à Marseille et à Sept-Sorts. De tous temps, les délires des malades se sont inspirés de l’actualité.
Les personnes présentant des troubles psychiatriques sont trop souvent incarcérées en cas d’acte grave. Cette problématique ressurgit avec les drames de Marseille et de Sept-Sorts.
Certains troubles du comportement alimentaire peuvent être sévères, au point de mettre en danger la vie des personnes touchées. Peut-on utiliser la contrainte pour obliger un patient à s’alimenter ?
Les psychiatres n’ont pas attendu Donald Trump pour découvrir la notion de « faits alternatifs ». Chaque jour, ils entendent des patients soutenir des idées plus ou moins éloignées de la réalité.
Les objets connectés proposent déjà des aides efficaces pour les personnes atteintes de troubles psychiques. Ils vont bientôt devenir un complément indispensable de la thérapie.
La tuerie de Londres a été largement relayée par les réseaux sociaux, comme d’autres actes terroristes. Or, Twitter, Facebook et autres Instagram propagent une émotion… traumatique.
Les antidépresseurs peuvent soulager la souffrance des patients, à condition de les prescrire à bon escient. Et de ne pas céder aux idées reçues. Retour sur des préjugés qui ont la vie dure.
Les personnes touchées par des maladies psychiques comme le trouble bipolaire ou la dépression prennent en main leur destin de patient. Un phénomène « d’empowerment » de plus en plus flagrant.
Chercheur en sciences sociales et épistémologie de la santé mentale au Centre de recherche médecine, sciences, santé, santé mentale, société (CERMES3), Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Jeune chercheur ATER terminant une thèse en neurosciences, au sein du Laboratoire de Neurosciences Cognitives, de l’Institut de Neurosciences des Systèmes et de l’Institut des Sciences du Mouvement, Aix-Marseille Université (AMU)