Alla Dyuka, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
En Russie, la question d’interdire la maternité de substitution se pose à nouveau. Mais les vrais débats concernent les garanties offertes à la mère porteuse et aux parents d’intention.
S’il est difficile de savoir quel candidat sera sélectionné pour le second tour de la présidentielle, il est probable que les deux élus ne soient pas de chauds partisans de l’Alliance atlantique.
En 2017, si la définition de l’ordre mondial se joue en grande partie sur l’évolution géopolitique de la Syrie et du Moyen-Orient, l’Ukraine en sera aussi un révélateur crucial.
À l’heure où Donald Trump envisage la levée des sanctions qui frappent la Russie afin d’inaugurer de nouvelles relations avec Moscou, il convient de saisir la nature populiste du régime de Poutine.
Le monde n’est jamais apparu, depuis 1945, malgré les risques de cataclysme de la Guerre froide, comme aussi dangereux tant pour la paix que pour les valeurs de droit et de liberté.
L’Union européenne va renouveler les sanctions visant la Russie dans le dossier ukrainien. Quand la guerre et l’inertie diplomatique sont exclues, il reste cet outil, en forme de riposte graduée.
Si les guerres créent des opportunités pour des prétendants au pouvoir dans les zones où l’État est défaillant, la recomposition des espaces politiques dépasse le moment formel de la guerre.
Le discours de l’intérêt national est normal de la part des politiques, personne ne souhaitant être accusé d’agir à l’encontre des intérêts de la France. Mais quels sont-ils ?
Tout indique que, dans la perspective de la présidentielle de 2018, à laquelle Poutine devrait être candidat pour un quatrième mandat, le contrôle politique et policier du pays va se renforcer.
Dans les flux migratoires de la planète, ils ne sont qu’un goutte d’eau. Mais les centaines de milliers de personnes évacuées et relogées après Tchernobyl occupent une place singulière.
Les Vingt-huit se réunissent à Varsovie vendredi et samedi dans un contexte international très dense : Ukraine, Syrie, lutte contre le terrorisme, Brexit… Saura-t-elle à la hauteur de ces enjeux ?
Jamais depuis la guerre les dirigeants de l’Europe n’ont porté une telle responsabilité : l’histoire les jugera sur leur action européenne beaucoup plus que sur leur bilan national.
L’Europe est en crise, l’Europe est mortelle. Mais elle n’a pas dit son dernier mot. Elle dispose même de multiples leviers pour tenter de surmonter cette phase délicate de sa courte histoire.
Géorgie, Ukraine, Syrie : négocier avec la Russie de Vladimir Poutine est stérile et risque de mettre en danger nos propres idéaux. L’épreuve de force est la seule solution pour se faire respecter.
Les tensions au Proche-Orient et la menace terroriste ont occulté la situation en Ukraine. Pourtant, l’Europe a tout intérêt à ne pas oublier ce pays dont la stabilité est cruciale pour le continent.
Sangliers, cerfs, loups et élans on été repérés en grand nombre dans la « zone d’exclusion », ces quelques 4750 km² qui environnent l'ancien site de la centrale nucléaire.
En Ukraine comme en Syrie, le Kremlin obtient des résultats opposés à ce qu’il escomptait. Poutine n’est peut-être pas le génie que décrivent hâtivement ses relais d’influence et des commentateurs.
Analyste en géopolitique, membre associé au Laboratoire de Recherche IAE Paris - Sorbonne Business School, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chaire « normes et risques », IAE Paris – Sorbonne Business School
Maitre de conférences en sciences de la communication, Chercheur au PREFICS (Plurilinguismes, Représentations, Expressions Francophones, Information, Communication, Sociolinguistique), Université Rennes 2
Post-doctorant au Centre d'études sociologiques et politiques Raymond Aron (EHESS), Docteur en science politique associé au Centre de recherche Europes-Eurasie (CREE) de l'INALCO, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)