Mahamat Idriss Deby (C) se rend dans un bureau de vote à N'Djamena le 6 mai 2024, lors de l'élection présidentielle tchadienne.
Photo: Issouf Sanogo/AFP via Getty Images
Les Tchadiens s'attendent à endurer encore plusieurs années de régime autoritaire.
Le président tchadien Idriss Deby (casque vert) assiste à l’ouverture d’une vanne pétrolière exploitée par la compagnie canadienne Caracal Energy, le 9 juin 2013 à Badila, dans le sud du Tchad.
Brahim Adji/AFP
Les différentes phases de cette élection présidentielle révèlent un biais en faveur du régime en place, qui avait la mainmise sur l'organe chargé de l'organisation de l'élection.
Mahamat Idriss Déby Itno, président de transition du Tchad et candidat à l'élection présidentielle, vote à N'Djamena lors du scrutin présidentiel du 6 mai 2024.
Photo: ISSOUF SANOGO/AFP viaGetty Images
Cette victoire représente une consolidation de son pouvoir et une affirmation d'une présidence détachée de l'ombre de son père et de la controverse entourant son accession au pouvoir.
Le bâtiment du Conseil constitutionnel à N'Djamena, la haute juridction chargée de valider les candidatures à la présidentielle.
Photo: DENIS SASSOU GUEIPEUR/AFP via Getty Images
Dans l’histoire politique du Tchad, c’est la première fois qu’un chef d’Etat et son chef du gouvernement, participent conjointement à une élection présidentielle.
Mahamat Idriss Deby (C) fait signe à ses partisans lors de sa campagne présidentielle à N'Djamena, le 14 avril 2024.
Photo: Denis Sassou Gueipeur/AFP via Getty Images
Le scrutin présidentiel du 6 mai au Tchad marquera la fin officielle du gouvernement de transition, mais ne signifiera pas une rupture avec le régime autoritaire.
L'opposant Succès Masra, nouveau Premier ministre du Tchad, depuis 1er janvier 2024.
Photo: ISSOUF SANOGO/AFP via Getty Images
Entre trahison, rétropédalage, changement de paradigme, coup de poker Succès Masra n’a pas consulté la base comme d’habitude avant d’accepter d’être nommé Premier ministre.
Le leader d'opposition Succes Masra est accueilli par les partisans de son parti Les Transformateurs à N'Djamena, le 19 novembre 2023.
Denis Sassou Gueipeur/AFP
Le 17 décembre, les Tchadiens décideront s'ils adoptent ou non la nouvelle Constitution proposée par le gouvernement de transition, dans un contexte politique explosif.
Le président français Emmanuel Macron accueille le président du Conseil militaire de transition du Tchad, Mahamat Idriss Deby Itno, à Paris, en 2021.
Gao Jing/Xinhua via Getty Images
L'expulsion de l'ambassadeur allemand pourrait être un moyen d'avertir les autres ambassades, en particulier la France, de se tenir à l'écart de la politique tchadienne et du soutien à l'opposition.
Le chef de la junte au pouvoir au Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, défile dans les rues de Ouagadougou le 2 octobre 2022.
Idrissa Ouedraogo, Adama Ouedraogo/AFPTV/AFP
Avant le Niger, cinq pays d'Afrique ont dernièrement connu des putschs militaires couronnés de succès. Dans aucun d'entre eux, le retour à l'ordre constitutionnel n'est garanti, loin de là.
Le nouvel homme fort de la Guinée, le colonel Mamady Doumbouya, à Conakry, le 10 septembre 2021, alors qu'il vient de renverser le président Alpha Condé. Il a déclaré que le coup d'État n'en était pas un, mais plutôt une «action inaugurale».
(AP Photo/ Sunday Alamba)
Ce qui est nouveau avec les coups d’État qui se succèdent depuis deux ans en Afrique de l’Ouest est la manière dont les nouveaux dirigeants camouflent leurs actions en nommant la réalité autrement.
Le président français, Emmanuel Macron, à droite, et le président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kabore, à l’Élysée, à Paris, en novembre.
Antoine Gyori/Corbis via Getty Images
L'approche de Macron à l'égard de la politique africaine s'inspire des stratégies des années 50 en raison notamment des similutudes avec la période qui a suivi la Seconde Guerre mondiale.
Idriss Déby, en treillis, accueille Hervé Morin, alors ministre français de la Défense, le 6 février 2008 à N'Djaména.
Pascal Guyot/AFP
Idriss Déby était un allié militaire majeur de la France en Afrique. Si bien que Paris l’a souvent soutenu contre les rebelles et a toujours fermé les yeux sur son bilan en matière de droits humains.
Doctorant en Sciences Politiques-Université Paris-Est Créteil, Laboratoire Interdisciplinaire d'Études du Politique Hannah Arendt (LIPHA), Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)
Research Fellow at the University of the Free State, South Africa and Assistant Professor in the History of International Relations, Utrecht University
Coordinateur de l'Observatoire pour l'Afrique centrale et australe de l'Institut Français des Relations Internationales, membre du Groupe de Recherche sur l'Eugénisme et le Racisme, Université Paris Cité