Un article de recherche récent souligne l’importance d’un contexte organisationnel qui encourage les transgressions dans la finance, rendant les dispositifs de contrôle actuels inopérants.
Les agences de notation n’ont plus le temps de se livrer à des analyses approfondies et s’appuient sur des données autodéclarées par les entreprises qui ne reflètent pas les éventuels problèmes.
En dépit des mesures pour limiter la consommation mondiale, les cigarettiers continuent d’afficher des marges d’exploitation confortables et à distribuer de généreux dividendes.
Les placements dans les grands crus offrent actuellement des rendements intéressants, mais présentent un certain nombre de risques liés aux cycles macroéconomiques ou des incertitudes géopolitiques.
Aux États-Unis, la double dégradation actuelle des déficits publics et de la balance courante pourrait mettre fin à une période historique de financement aisé auprès des investisseurs étrangers.
Les géants de l'instruire pharmaceutique se distinguent par leurs marges mais leurs valorisations en bourse restent dans la moyenne des grandes entreprises cotées. La crise n'a pas changé la donne.
Les dépenses publiques pour faire face à la crise pourraient infléchir la trajectoire de correction des écarts entre les pays excédentaires et les pays déficitaires.
Géo-ingénierie de capture et de stockage du carbone, réhabilitation des écosystèmes, hausse progressive du prix du carbone… Les leviers d’actions existent pour éviter la décroissance.
Jusqu’à présent, les engagements à respecter l’Accord de Paris sur le climat n’ont pas été suivis d’effets dans plusieurs grands établissements bancaires.
La réglementation de la divulgation d’information environnementale est insuffisante. Un projet de normes plus sévères pourrait changer le visage de la comptabilité et l’économie mondiale.
Selon une étude, les investisseurs qui observent mais ne subissent pas la crise prennent moins de risque. A contrario, les investisseurs qui la subissent se mettent davantage en danger.
Clé dans la transformation des entreprises en faveur du changement climatique, la transparence financière a progressé, mais inégalement et de manière insuffisante.
La crise de la Covid-19 a révélé le rôle clé des institutions publiques après des années de tassement des efforts de R&D chez les grands laboratoires privés du secteur.
Le hedge fund activiste Engine n°1 a convaincu le pétrolier américain de changer de stratégie en alertant sur les faibles performances boursières des entreprises aux activités polluantes.
Professeur senior d’analyse financière, d’audit et de risk management - Directrice de Programme pour le MSc Fashion Design & Luxury Management- Responsable de la spécialisation MBA "Brand & Luxury Management", Grenoble École de Management (GEM)
Chargé de recherche, Fondation pour les Etudes et Recherches sur le Développement International (FERDI); Chercheur associé au CERDI (UMR UCA-CNRS-IRD), Université Clermont Auvergne (UCA)