Cela fait 3000 ans que le vin est un produit commercial. Paradoxalement, plusieurs des idées culturelles avec lesquelles nous le percevons aujourd’hui proviennent, justement, de ce caractère marchand.
C’est notamment à cette époque, marquée par le manque de main-d’œuvre et les réquisitions pour soutenir le moral des poilus que sont apparues les premières appellations d’origine.
Le succès des vins dépend étroitement d’appellations d’origine aux contours encore flous, comme en témoigne le récent tollé autour de l’exclusion de 64 communes bourguignonnes de la zone certifiée.
Soit les acteurs se structurent pour attirer davantage de visiteurs, soit ils continuent de miser sur un public restreint à la recherche de prestations haut de gamme.
Le bilan décevant de la 58ᵉ vente des vins des Hospices de Nuits-Saint-Georges s’expliquerait avant tout par une communication mal ciblée autour d’un produit aux caractéristiques pourtant excellentes.