La question du vieillissement des populations n’est plus aussi alarmiste qu’avant mais continue de questionner la responsabilisation des individus dans leur propre parcours de vieillissement.
Elodie Béthoux, École Normale Supérieure Paris-Saclay – Université Paris-Saclay; Darragh Golden, University College Dublin, and Roland Erne, University College Dublin
A la veille du scrutin européen, le débat accorde une large place aux arguments d’ordre culturel, oubliant trop souvent le registre socio-économique.
Peut-on parler d’« identité européenne », thématique chère à de nombreux partis politiques européens ? Réponses et analyses de trois spécialistes de l’identité.
Une diffusion trop massive ou encore la priorité donnée à la communication numérique sont autant d’éléments qui brouillent les messages et creusent le fossé entre les institutions et les citoyens.
Si les élites allemandes restent très pro-européennes, un quart de l’électorat outre-Rhin estime que les inconvénients l’emportent sur les avantages apportés par l’Union européenne.
Aujourd’hui, la devise des nationalistes européens n’est plus « L’Europe, tu l’aimes ou la quittes » mais « L’Europe, tu ne l’aimes pas mais tu ne la quittes pas ».
Un parti socialiste ressuscité, des conservateurs aux abois, Podemos en arbitre et le mouvement Vox qui entre au Parlement : c’est un nouveau paysage politique qui a émergé en Espagne ce dimanche.
Même si, ces dernières années, le problème de la désertification est de plus en plus évoqué en Espagne, les thèmes de l’agriculture et de la ruralité restent marginaux dans les débats nationaux.
Même si des progrès ont été réalisés ces dernières décennies, la fin de la course au moins-disant social et fiscal apparaît encore comme une perspective lointaine dans l’UE.
Les Européennes n’échappent pas à la règle : rien n’est moins innocent politiquement que de fixer un seuil électoral, un dosage de proportionnalité, un nombre de sièges à pouvoir.
La soif de nouveauté a conduit les électeurs à placer en position de favori un novice en politique alors même que l’Ukraine traverse une triple crise, budgétaire, militaire et sociale.
Ce dont l’Europe meurt depuis 20 ans, c’est de l’immobilisme des progressistes autoproclamés qui, tout en clamant être les « bons Européens », sont surtout les défenseurs d’un statu quo intenable.
Tout reste encore envisageable, mais c’est au Royaume-Uni qu’il revient de prendre une décision avant le 12 avril, et d’endosser enfin la responsabilité de ses choix, quels qu’ils soient.
Des mesures donnant plus de pouvoir au Parlement européen en matière fiscale pourraient enrayer la baisse du taux de participation aux élections. Reste à en convaincre Paris, Rome et Berlin.
À quatre semaines du premier tour du scrutin présidentiel, la tension est palpable est en Ukraine, enjeu d’une bataille feutrée entre Washington et Moscou.