Se soigner avec les plantes, c’est efficace et cela peut aussi être dangereux. Recourir à la phytothérapie implique d'être particulièrement vigilant sur l'origine des extraits.
Alors que la Commission européenne vient de renouveler l’autorisation de la molécule contenue dans l’herbicide de Monsanto, retour sur les nouvelles formes de mobilisation citoyenne antipesticides.
Les conflits d’intérêts font peser une menace sur l'environnement et la santé. La condamnation, à Paris, d'un pneumologue ayant caché sa rémunération par Total, met en lumière un problème récurrent.
Pour limiter l’usage de ces produits aux effets néfastes pour la santé et l’environnement, des chercheurs mettent au point de nouvelles technologies, dans le domaine de la viticulture notamment.
Un site expérimental en Gironde devrait permettre d’évaluer l’efficacité des zones de rejet végétalisées dans l’amélioration de la qualité des eaux relâchées par les stations d’épuration.
Pour mettre au point une stratégie durable et s’imposer sur les marchés mondiaux, le modèle agricole français ne doit pas renoncer à ses valeurs environnementales et sociales.
L’intérêt des sciences sociales, des médias et des associations pour les stratégies de production de doute ne doit pas occulter ce que l’on sait des risques induits par les produits toxiques.
Dans le débat polarisé autour des OGM, il est curieux que les plantes fassent l’objet d’un rejet massif alors que les produits biotechnologiques à usage médical sont mieux acceptés. Explication.
Pour sortir de la confrontation stérile entre pro et anti-OGM, il faut d’abord s’interroger sur ce que pourrait être le modèle agricole le plus souhaitable.
Directeur de recherche CNRS, systématicien, directeur de l’Institut de systématique, évolution, biodiversité (ISYEB), Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Maître de conférence en sociologie, Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux et Lisis (délégation Inrae), Université Sorbonne Paris Nord