Clément Therme, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
Les stratèges occidentaux, notamment les néoconservateurs, estiment qu’il leur est possible de briser l’entente militaire irano-russe en Syrie. Mais celle-ci n’est pas que de circonstance.
Les fuites qui se multiplient sur la teneur des relations que Trump et son entourage ont entretenues avec la Russie révèlent les fortes tensions entre le Président et ceux qui sont censés le servir.
L’histoire globale est une forme de résistance face aux nationalismes montants et à la fermeture vis-à-vis des « autres », en Europe comme aux États-Unis.
Le Kremlin chercherait à saper la foi qu’ont les Occidentaux en la sécurité de leur pays, la stabilité de leur quotidien, l’intégrité de leurs institutions et de leurs dirigeants.
Vladimir Poutine est l’un des grands maîtres actuels en matière de propagande. L’un de ses secrets : exploiter l’image de femmes jeunes et « sexy ». Une vraie marque de fabrique poutinienne.
Face aux cyber-attaques observées dans les domaines politiques et économiques, doit-on privilégier, la prévention, la défense ou le renseignement ? Tour d’horizon.
Il y a 100 ans, les révolutions russes changèrent la face du monde. Mais elles ont aussi précipité sur les chemins de l’exil des intellectuels russes, notamment mathématiciens.
Si l’UE est menacée aujourd’hui, ce n’est pas seulement par sa difficulté à faire face aux pressions économiques et politiques objectives, mais bien parce qu’elle incarne un autre monde.
Au début des années 1990, l’optimisme n’était pas de mise, et plusieurs des prophéties faites à l’époque semblent, sinon se réaliser, tout du moins devenir plus probables aujourd’hui.
L’explosion du volume d’informations, la multiplication des médias rendent de plus en plus difficile la vérification des informations diffusées par les hommes politiques ou les groupes d’influence.
Les explications qui sont fournies, si elles sont assorties d’une justification jugée crédible, nous paraissent vraies même lorsqu'elles n’ont aucun sens.
Visite des tuyaux et des groupes de l'univers du gaz, entre monopoles et géopolitique ; un marché sous pression sur lequel les relations entre Gasprom et l'Europe sont tendues.
En 2017, si la définition de l’ordre mondial se joue en grande partie sur l’évolution géopolitique de la Syrie et du Moyen-Orient, l’Ukraine en sera aussi un révélateur crucial.
Depuis 2012, on assiste à l’avènement en Russie d’une mémoire post-moderne capable de considérer le tsar Nicolas II comme un saint et garder simultanément le mausolée de Lénine sur la Place rouge.
À l’heure où Donald Trump envisage la levée des sanctions qui frappent la Russie afin d’inaugurer de nouvelles relations avec Moscou, il convient de saisir la nature populiste du régime de Poutine.
Digne d’un thriller, cette affaire suscite des débats passionnés et de fortes interrogations aux États-Unis, mais aussi de l’inquiétude dans plusieurs pays européens.
Analyste en géopolitique, membre associé au Laboratoire de Recherche IAE Paris - Sorbonne Business School, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chaire « normes et risques », IAE Paris – Sorbonne Business School
Professeure des universités en études russes et soviétiques, Université de Rennes 2, chercheuse au CERCLE (Université de Lorraine), Université Rennes 2
Post-doctorant au Centre d'études sociologiques et politiques Raymond Aron (EHESS), Docteur en science politique associé au Centre de recherche Europes-Eurasie (CREE) de l'INALCO, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)