Le Gabon participe à de nombreuses opérations multilatérales. Une façon de peser sur l’échiquier régional et, pour ses hauts gradés, de prétendre à une carrière politique par la suite.
Dans un contexte politique sensible, l’émergence d’une littérature de fiction engagée et d’essais virulents tranche avec la « littérature du silence » au Gabon.
Sauf à imaginer une irrésistible insurrection populaire, il est probable que tout le monde va rentrer dans le rang, car la « communauté internationale » va mettre son poids dans la balance.
Le pouvoir gabonais ne pouvait pas ignorer que chaque électeur détenteur d’un smartphone est devenu une commission électorale et une Cour constitutionnelle à lui tout seul.
La crise actuelle n’est pas seulement la conséquence d’une simple fraude électorale, mais du ras-le-bol contre un État qui s’est ingénié à manipuler la démocratie et à en bloquer le développement.
Trois présidents depuis l’indépendance en 1960 ; la stabilité politique de cet État faiblement peuplé d’Afrique centrale a longtemps reposé sur un système de redistribution aujourd’hui en panne.
Au cours de l’année 2016, près d’une vingtaine d’élections présidentielles auront lieu sur le continent africain. Est-ce un bon indicateur des progrès de la démocratie ? Ce n’est pas si sûr.
Le 20 mars dernier, le président sortant du Niger, Mahamadou Issoufou, a été réélu haut la main. Mais la fiabilité du fichier électoral et l'ampleur de sa victoire nourrissent les doutes