Investi en décembre dernier, le nouveau président argentin tente d’appliquer un programme profondément réactionnaire sur le plan sociétal et ultra-libéral sur le plan économique.
Employé avec largesse, le terme « populisme » est associé à des partis et figures politiques n’ayant rien à voir les uns avec les autres. Mais alors, qu’est-ce donc que le populisme ?
Les idées économiques du nouveau dirigeant argentin empruntent largement au schéma intellectuel défendu par l’école économique autrichienne et Friedrich Hayek.
Des aspects du programme du président argentin Javier Milei s’apparentent à l’extrême droite, mais d’autres pas. Sans l’exclure de cette mouvance, il faut attendre avant de juger son projet politique.
Anne Alombert, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières and Jean Cattan, Sciences Po
Nous ne pouvons pas uniquement nous en remettre à la bonne volonté des réseaux sociaux dominants tant que leur modèle demeure fondé sur la captation de l’attention.
Ce dimanche, à l’issue d’une campagne tendue, les Argentins départageront deux candidats que tout oppose. Quelle que soit l’issue du scrutin, le vainqueur devra composer avec le camp adverse.
Difficilement classable sur la scène politique argentine, l’économiste Javier Milei, en tête des sondages pour la présidentielle, propose notamment de supprimer la banque centrale.