Mathilde Beaufils, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
La question du rôle de la France dans le génocide du Rwanda a suscité, au cours des trente dernières années, d’âpres débats que la normalisation diplomatique récente n’a pas totalement apaisés.
Les deux pays soutiennent fermement l’Ukraine, mais leurs visions de la meilleure organisation de la défense européenne et du rôle que doit y jouer l’OTAN continuent de diverger.
La France a reconnu la RPC il y a 60 ans. Par la suite, et spécialement ces dernières années, Paris a cherché à combiner, dans son rapport à Pékin, défiance sécuritaire et proximité commerciale.
Ces dernières années, des putschs militaires se sont produits dans plusieurs États ouest-africains. La reconnaissance de la légitimité des gouvernements qui en sont issus est un enjeu majeur.
Faut-il nécessairement choisir entre ces deux priorités que sont, d’une part, l’armée et l’industrie de défense et, d’autre part, la protection du climat ?
Ce 14 juillet, le controversé premier ministre indien sera l’invité d’honneur de la cérémonie du 14 juillet. Une invitation qui a suscité une polémique liée à sa politique nationaliste et autoritaire.
Rendez-vous incontournable des décideurs de la région Asie-Pacifique, le Dialogue de Shangrii-La a été cette année particulièrement tendu, sur fond de crises autour de Taïwan et en Ukraine.
La Russie et la Chine coopèrent étroitement et s’opposent souvent ensemble à l’Occident. Ces deux puissances ne constituent pas, pour autant, un bloc soudé face aux États-Unis et à l’UE.
De nombreux pays ont déjà effectué des tirs antisatellites. La France vient de s’engager à ne pas le faire. Pour quelles raisons, et avec quelles conséquences ?
La transformation des équilibres internationaux rend nécessaire l’élaboration d’un nouveau socle doctrinal sur lequel rebâtir la politique de coopération internationale française.
À l’instar du Mali il y a quelques mois, le Burkina Faso, qui vient également de connaître un putsch militaire, semble à son tour déterminé à se détourner de la France.
Pourquoi, alors que le travail mémoriel sur la guerre d’Algérie est en cours en France, un travail similaire n’est-il pas effectué à propos de la guerre d’Indochine ?
À Alger, Emmanuel Macron a discuté avec Abdelmadjid Tebboune d’enjeux gaziers, de lutte contre le djihadisme, d’immigration et d’histoire. Un rapprochement durable est-il possible ?
Oksana Mitrofanova, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
L’Ukraine a longtemps été insuffisamment observée et analysée en France, notamment du fait du manque de spécialistes en relations internationales maîtrisant la langue ukrainienne.
Visiting fellow au sein de la Rajaratnam School of International Studies ( NTU-Singapour), chercheur associé à l'Institut catholique de Paris, Institut catholique de Paris (ICP)
Coordinateur de l'Observatoire pour l'Afrique centrale et australe de l'Institut Français des Relations Internationales, membre du Groupe de Recherche sur l'Eugénisme et le Racisme, Université Paris Cité
Chercheur sénior au Bonn International centre for conflict studies (BICC) ; Chercheur associé au laboratoire Les Afriques dans le Monde (LAM), Sciences-Po Bordeaux., Université Bordeaux Montaigne
Spécialiste des questions chinoises et asiatiques, chercheur associé à la Harvard Kennedy School et au John K. Fairbank Center for Chinese Studies à Harvard, Fellow-in-residence, Paris Seine Initiative (Institute of Advanced Studies), professeur invité, ESSEC