Le droit européen octroie aux entreprises un devoir de vigilance en matière de droits sociaux et environnementaux sur l’ensemble de leur chaîne de valeur, offrant aux acheteurs un outil stratégique.
Vous construisez une relation d’affaires et vous vous demandez si vous pouvez vous permettre de faire preuve d’humour ? Oui, mais pas n’importe quel type d’humour et pas n’importe quand.
Le recours de plus en plus important à la sous-traitance, l’automatisation, les coupes budgétaires ou encore le vieillissement du matériel multiplie aujourd’hui le risque d’accident ferroviaire.
Jocelyn Husser, IAE Aix-Marseille Graduate School of Management – Aix-Marseille Université e Stéphane Ouvrard, Kedge Business School
Le projet de directive européenne CSDD, inspirée par la loi française, renforce le rôle des directions achats des entreprises pour garantir la conformité de leurs politiques responsables.
L’analyse des émotions du consommateur vis-à-vis d’une marque révèle une série d’étapes entre la diffusion d’une campagne de communication et la décision d’achat.
La sursollicitation ou encore les soupçons de « socialwashing » peuvent rendre contreproductives ces actions caritatives de plus en plus proposées par les enseignes.
L’attrait des jeunes générations pour les centres-villes dépasse leur intérêt pour les centres commerciaux, souvent perçus comme de simples lieux d’approvisionnement.
Lorsque la fonction achats adopte une démarche d’égalité et prend en compte les besoins de tous les groupes dans la société, l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement se renforce face aux crises.
La crise du Covid-19 a accéléré l’adoption d’une stratégie durable chez Airbus ou Boeing, qui multiplient les projets tout en repensant leurs organisations.
Une étude mondiale classe la France en troisième position derrière la Suède et la Finlande. Des marges de manœuvre pour faire encore mieux existent, notamment en matière d’achats responsables.
Natacha Tréhan, Grenoble IAE Graduate School of Management
Changer régulièrement de partenaire, c’est prendre le risque de ne plus être approvisionné… Ou bien de l’être avec des produits qui ne satisfont pas ses objectifs environnementaux.
Les solutions qui reposent sur la donnée et les algorithmes permettent aujourd’hui d’optimiser la recherche de nouveaux partenaires et la relation avec les fournisseurs. Mais qu’en sera-t-il demain ?
Natacha Tréhan, Grenoble IAE Graduate School of Management
Plusieurs exemples montrent qu’une stratégie plus responsable légitime les acheteurs, limite les conflits avec les fournisseurs, favorise l’intelligence collective et stimule l’innovation.
La crise accélère le développement d’une économie collaborative fondée sur une croissance durable. Les fournisseurs y jouent un rôle essentiel, à condition d’en faire des partenaires.
Les marques doivent notamment veiller à l’adéquation avec les valeurs qu’elles portent, à communiquer discrètement et à ne pas mettre la pression sur les clients.
Souvent associé à l’alimentaire, le gaspillage concerne aussi les objets. Pour mieux lutter contre, des recherches en sciences sociales ont décortiqué les idées reçues qui l’entourent.
L’impossibilité d’assumer une responsabilité commune à toute la société contraint l’État à l’étendre à d’autres acteurs comme les collectivités publiques. Ce qui n’est pas sans risques.
Particulièrement dépendants de leurs fournisseurs et sous-traitants, les grands groupes ont tout intérêt à soutenir la santé économique de leur écosystème.
Professeur d'économie et de management, Directeur de la Recherche de l’IRIMA, Membre de la Chaire Mindfulness, Bien-Etre au travail et Paix Economique, Grenoble École de Management (GEM)
Associate professor en économie - Grenoble Ecole de Management, F-38000 Grenoble, France - coordinatrice recherche Chaire Unesco pour une culture de paix économique - co-titulaire Chaire Territoires en Transition, Grenoble École de Management (GEM)