Le président du Conseil européen Charles Michel, le secrétaire général de l’OTAN Jens Stoltenberg et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen donnent une conférence de presse sur l’opération militaire russe en Ukraine, au siège de l’OTAN à Bruxelles le 24 février 2022.
John Thys/AFP
Vladimir Poutine considère que l'« étranger proche » de la Russie doit se trouver sous son influence. Même s’il faut faire la guerre pour cela.
De la fumée noire s’élève de l’aéroport militaire de Chuguyev, près de Kharkov, qui vient d’être bombardé par les forces russes, le 24 février 2022.
Aris Messins/AFP
L’attaque de grande ampleur que la Russie vient de lancer sur l’Ukraine place l’Union européenne devant ses responsabilités.
Un MiG-29 de l’armée de l’air bulgare atterrit devant un Eurofighter EF-2000 Typhoon II espagnol sur la base aérienne de Graf Ignatievo, près de Plovdiv, le 21 février 2022. L’Espagne a déployé quatre avions de combat en Bulgarie, pays membre de l’OTAN. Les alliés de l’OTAN ont mis des forces en état d’alerte et envoyé des navires et des avions de chasse pour renforcer les défenses orientales de l’Europe, alors que les tensions montent en flèche en raison du renforcement militaire de la Russie autour de l’Ukraine.
Nikolay Doychinov/AFP
Thomas Lindemann, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Il arrive qu’en menaçant une partie de représailles si elle se conduit d’une façon donnée, on la pousse à se conduire ainsi. Des exemples historiques fournissent à cet égard d’utiles leçons…
Vladimir Poutine et le chef d’état-major russe, Valéri Guerassimov, devant une carte de l’Ukraine pendant une réunion au ministère russe de la Défense, Moscou, 21 décembre 2021.
Mikhail Tereshchenko/Sputnik/AFP
La Russie pourrait se contenter de la reconnaissance de la DNR et de la LNR ; mais elle pourrait aussi chercher tout ou partie du reste du territoire ukrainien.
Vladimir Poutine, ici lors de la conférence de presse consécutive à son entrevue avec Emmanuel Macron à Moscou, le 7 février 20222, souligne régulièrement l'humiliation qu'a représentée pour la Russie l'extension vers l'Est de l'OTAN.
Thibault Camus/AFP
Lorsqu’on analyse la politique étrangère russe d’aujourd’hui, il ne faut pas sous-estimer le poids du traumatisme qu’a constitué, pour Moscou, son éviction de son étranger proche dans les années 1990.
Manifestation à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, le 25 janvier 2022.
Olympia De Maismont/AFP
Dans plusieurs pays du Sahel, la présence française est de plus en plus vertement remise en cause, dans un contexte marqué par la recrudescence des putschs militaires.
Monument aux soldats russes morts au combat en Afghanistan et en Tchétchénie, à Belgorod, à quelques kilomètres de la frontière ukrainienne. De nombreux Russes sont réticents à ce que leur pays s’engage dans un nouveau conflit armé de grande ampleur.
Alexander Nemenov/AFP
Sophie Marineau, Université catholique de Louvain (UCLouvain)
Les Russes ont largement soutenu l’annexion de la Crimée en 2014. Mais le Donbass leur tient moins à cœur, et 50 % d’entre eux ne veulent pas que leur pays s’engage dans une guerre avec l’Ukraine.
Un soldat ukrainien observe à travers une lorgnette la ligne de front avec les séparatistes soutenus par la Russie près de Gorlivka, dans la région de Donetsk, le 23 janvier 2022.
Anatolii Stepanov/AFP
La Russie a exprimé des exigences que les Occidentaux ne semblent pas prêts à satisfaire. Dès lors, l’option militaire vis-à-vis de l’Ukraine paraît moins improbable qu’il y a quelques semaines…
Des soldats ukrainiens patrouillent à proximité de la ligne de front avec la République autoproclamée de Donetsk. Le panneau annonce que le champ est miné.
Anatolii Stepanov/AFP
Devant l’échec annoncé des négociations, la Russie menace de passer à l’offensive en Ukraine. Mais si l’Ukraine pouvait céder, le contrôle du pays par Moscou est loin d’être assuré.
Le 23 avril 2021, une procession aux flambeaux se déroule à Erevan en souvenir du génocide de 1915, qui a été suivi, trois ans plus tard, de la création de l'éphémère république d'Arménie (1918-1920). L'impact de ses deux années d'existence aura été majeur.
Karen Minasyan/AFP
Taline Ter Minassian, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Un récent ouvrage révèle des éléments historiques majeurs expliquant le conflit entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, qui continue de constituer une menace sérieuse aux portes de l’Europe.
Tsai Ing-wen, la présidente taïwanaise, durant une cérémonie tenue le 18 novembre 2021 à l’occasion de la mise en service d’une version améliorée du F-16 américain à la base militaire de Chiayi, dans le sud de l’île.
Sam Yeh/AFP
Alors que les relations avec l’Algérie n’ont jamais été aussi mauvaises, il est urgent de renouer le dialogue.
Des soldats éthiopiens sur une route près d'Adula, dans le nord du Tigré, le 8 mai 2021. Le conflit armé qui dure depuis un an menace d'embraser toute la région de la Corne de l'Afrique.
(AP Photo/Ben Curtis, File)
Alors que les forces tigréennes sont aux portes d’Addis-Abeba, il y a des risques que la guerre civile en Éthiopie embrase toute la région.
Un soldat éthiopien devant un brasier allumé pour les célébrations de Meskel, qui commémorent la découverte supposée de la Vraie Croix par Sainte Hélène (selon la foi chrétienne), dont une partie serait en Éthiopie. Addis-Abeba, 26 septembre 2021.
Eduardo Soteras/AFP
Serge Dewel, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Réduire le conflit actuel aux seuls facteurs ethniques relève d’une une vision partielle qui néglige l’héritage de l’histoire complexe de l’Éthiopie.
Un marin français observant l’horizon sous le nez d’un Rafale durant l’exercice « Gallic Strike » conjoint avec le Royaume-Uni. Toulon, le 3 juin 2021.
Christophe Simon/AFP
Un an après la fin des combats, les familles des milliers de jeunes soldats arméniens morts au front cherchent à donner un sens à cette guerre perdue.
Militaires de l'armée loyaliste éthiopienne à l'issue d'un entraînement au camp de Dabat, à proximité de la région du Tigré, où le pouvoir central conduit une opération militaire de grande envergure depuis plus d'un an, le 14 septembre 2021.
Amanuel Sileshi/AFP
Alors que l’Éthiopie s’enlise dans un conflit meurtrier et va au-devant d’une crise humanitaire catastrophique, on parle peu du pays dans les médias français. Une situation habituelle mais tragique.
Maitre de conférences en sciences de la communication, Chercheur au PREFICS (Plurilinguismes, Représentations, Expressions Francophones, Information, Communication, Sociolinguistique), Université Rennes 2
Analyste en géopolitique, membre associé au Laboratoire de Recherche IAE Paris - Sorbonne Business School, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chaire « normes et risques », IAE Paris – Sorbonne Business School
Historienne, professeure des universités. Directrice de l'Observatoire des États post-soviétiques (équipe CREE), Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Doctorante associée à l'Institut de Recherche Stratégique de l'École Militaire en science politique et relations internationales (CMH EA 4232-UCA), Sciences Po