Le budget prévisionnel pour l’année prochaine affiche un déficit de 5 % et niveau d’endettement de 111,2 % rapporté au PIB. Une situation (pour l’instant) soutenable. Décryptage.
La valse des étiquettes commence à éroder le pouvoir d’achat et, en conséquence, le moral des ménages.
Si la croissance est faible tandis que l’inflation continue de monter, les dirigeants ne doivent pas ignorer la bonne performance du marché du travail lorsqu’ils devront prendre des décisions.
Depuis 2017, les baisses d’impôt se seront élevées à près de 50 milliards euros.
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L’allègement de la fiscalité durant le premier mandat, le « quoi qu’il en coûte » face au Covid ou encore la remontée des taux fragilise aujourd’hui la situation financière de l’État français.
Le revenu brut disponible des ménages devrait augmenter de 0,4 % cette année.
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Outre le taux de chômage au plus bas, la pénurie de main-d’œuvre actuelle s’explique aussi par les politiques des entreprises et les nouvelles attentes des salariés.
L’économie française a fortement rebondi au troisième trimestre 2020, mais la croissance est restée proche de zéro en cumul sur les trois trimestres suivants.
Joël Saget / AFP
Le rebond économique post-Covid reste vigoureux, mais les conséquences de la brutale chute de l’activité au deuxième trimestre 2020 continuent de plomber la croissance.
Les pays qui ont adopté les plans de relance les plus ambitieux sont aujourd’hui ceux qui connaissent les tensions inflationnistes les plus fortes.
Les entreprises françaises ne sont aujourd’hui plus que 20 % à se déclarer dépendantes des aides d’État.
Contrairement aux précédentes crises, les prix de l’immobilier n’ont jamais chuté depuis l’arrivée du coronavirus.
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La tendance observée sur le marché constitue généralement un indicateur avancé de la conjoncture. La crise de la Covid-19 présente toutefois certaines particularités.
Il faut attendre 30 jours après la fin du trimestre pour obtenir les premières estimations du PIB trimestriel aux États-Unis et dans l’Union européenne.
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La nécessité pour les dirigeants d’être réactifs impose l’utilisation de données haute fréquence issues de la numérisation pour estimer le PIB en temps réel.
Dans de nombreuses zones économiques du monde, les entreprises anticipent un fort rebond de l’actualité dans les prochains mois.
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Ce niveau de confiance indique une croissance à venir faible de l’économie française mais pas de risque de récession à court terme.
Des employés de l’avionneur Airbus manifestent contre le plan de suppression de 5 000 postes en France, en juillet 2020, à l’aéroport de Toulouse-Blagnac.
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Certaines entreprises ont mis en suspens les plans de restructuration prévus avant la crise, quand d’autres ont effectué des réductions d’emplois plus importantes qu’annoncées.
Face au chaos, ce qui n’est pas antifragile ne survit pas.
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Le philosophe Nassim Nicholas Taleb invite décideurs et experts à appréhender les crises comme des moyens de nous renforcer et non comme des désastres qu’il faudrait prédire de façon rationnelle.
Avec le confinement de la moitié de la population mondiale, le secteur aérien a vécu une crise inédite à laquelle il aurait difficilement pu se préparer.
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Les organisations se caractérisent par leurs difficultés à changer, tandis que les outils stratégiques postulent la continuité.
Selon la Coface, les défaillances d'entreprises devraient augmenter de 15% en 2020. (Ici, une rue commerçante de Lyon, le 16 mars).
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La crise a contraint l’État a adopté un dispositif législatif sans précédent pour venir en aide à un tissu économique déjà fragilisé par les grèves et le mouvement des « gilets jaunes ».
Début mars, les responsables financiers tablaient encore sur une progression moyenne d’environ 4% de leurs chiffres d'affaires pour l'année 2020. Aujourd'hui, le recul moyen anticipé se situe entre 4% et 6%.
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Même si une récession plus grave qu’en 2008-2009 est désormais attendue, certaines entreprises avaient déjà anticipé un ralentissement en prenant notamment des mesures de désendettement.
Certains moteurs traditionnels de la croissance comme l’investissement en capital ou encore les exportations participent aujourd'hui négativement à la croissance.
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À quelques mois de la prochaine élection présidentielle, les leviers qui stimulent la croissance actuelle semblent atteindre leurs limites. Une récession devrait toutefois être évitée.
Les épargnants français privilégient historiquement les produits financiers non risqués.
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Les compagnies d’assurance poussent aujourd’hui les clients à opter pour des placements moins sûrs, mais la perception du contexte économique par les ménages complique cette stratégie.
Alors que le besoin de main-d’œuvre est fort, les responsables financiers américains remettent en question l’attribution des permis de travail par loterie.
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Les directeurs financiers américains estiment dans leur immense majorité que ce système complique leurs recrutements à l’heure où les besoins en main-d’œuvre deviennent cruciaux.
67% des directeurs financiers américains estiment que les États-Unis seront en récession d’ici le troisième trimestre de 2020.
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Directeur de la Chaire entrepreneuriat Territoire innovation, Professeur en sciences de gestion - SRM/LAB IAE Paris-Sorbonne, IAE Paris – Sorbonne Business School
Professeur d'économie et de management, Directeur de la Recherche de l’IRIMA, Membre de la Chaire Mindfulness, Bien-Etre au travail et Paix Economique, Grenoble École de Management (GEM)
Professeur des universités, sociologue de l'entreprise et de la négociation. Chercheur au Centre Max Weber, Lyon. Chercheur associé à Irené, Cergy, et au Crimt, Montréal., INSA Lyon – Université de Lyon