La recherche des causes de décès ne peut être menée que sur demande des autorités compétentes. En Ukraine, la procureure générale Iryna Venediktova a lancé plus de 7 000 enquêtes (13 avril 2022).
Fadel Senna/AFP
Le conflit en Ukraine pousse à revenir sur le travail d’un médecin légiste quand de nombreux morts sont à déplorer. Comment s’organise son intervention à l’international ? Selon quels protocoles ?
Vladimir Poutine derrière les barreaux pour les crimes commis en Ukraine : une image mise en scène à Helsinki le 2 avril 2022.
Mikko Stig/Lehtikuva/AFP
Pour que Vladimir Poutine et les principaux acteurs de son régime puissent être jugés par la Cour pénale internationale, de nombreuses conditions doivent être réunies. À ce stade, on en est loin…
Manifestation de l'opposition syrienne dans la province d'Idlib, le 1er avril 2022.
Omar Haj Kadour/AFP
Il n’y a pas lieu de s’étonner de l’ampleur des crimes commis par la Russie en Ukraine : Poutine avait déjà annoncé la couleur en Syrie.
Des femmes restent à côté d'une voiture après un bombardement à Odessa, en Ukraine, le 3 avril 2022. Comme dans d'autres conflits, les femmes sont utilisées comme butins de guerre et sont victimes de violences sexuelles.
(AP Photo/Petros Giannakouris)
Les violences sexuelles commises par les soldats russes en Ukraine ne sont pas de simples « dérapages » individuels. Ce sont des armes de guerre et les femmes en sont les principales cibles.
L’identification des corps est une priorité pour que les familles puissent dignement enterrer les leurs. Ce travail est également indispensable en vue d’éventuelles poursuites judiciaires.
Un char russe détruit dans le centre de la ville de Borodianka, près de Kiev, à proximité d’un immeuble calciné, le 4 avril 2022.
Sergei Supinsky/AFP
Laissant derrière un spectacle de désolation, l'armée russe s'est retirée des alentours de Kiev. Probablement pour mieux porter le fer dans le Donbass…
La décision rendue par la Cour internationale de justice, principal organe judiciaire de l’ONU, balaie les arguments invoqués par la Russie pour justifier l’invasion de l’Ukraine. Ici, manifestation à Vienne le 5 mars dernier.
Alex Halada/AFP
En ordonnant à la Russie de mettre fin à sa guerre en Ukraine, la Cour Internationale de Justice prive Vladimir Poutine de la possibilité d’affirmer que l’opération militaire russe serait légale.
Après un tir de missile sur un immeuble résidentiel à Kiev, 17 mars 2022. Des milliers de civils ukrainiens auraient déjà été tués depuis le début de l’invasion russe le 24 février.
Fadel Senna/AFP
La Cour pénale internationale a lancé une enquête qui s’annonce longue et difficile pour établir si des crimes de guerre ont été commis dans le cadre de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Un combattant taliban observe le bord de la route dans le village de Dashtan, dans la province de Balkh le 28 octobre 2021.
Wakil Kohsar/AFP
Les talibans sont responsables d’atrocités remontant aux années 1990, mais n’ont jamais été tenus pour responsables. La communauté internationale peut jouer un rôle pour mettre fin à l’impunité.
Un soldat des forces gouvernementales éthiopiennes durant un exercice d'entraînement, à Dabat le 15 septembre 2021.
Amanuel Sileshi/AFP
En Éthiopie, le bain de sang continue loin des regards. Retour sur les raisons de cette violence de masse qui peut encore s’aggraver à brève échéance.
Militaires de l'armée loyaliste éthiopienne à l'issue d'un entraînement au camp de Dabat, à proximité de la région du Tigré, où le pouvoir central conduit une opération militaire de grande envergure depuis plus d'un an, le 14 septembre 2021.
Amanuel Sileshi/AFP
Alors que l’Éthiopie s’enlise dans un conflit meurtrier et va au-devant d’une crise humanitaire catastrophique, on parle peu du pays dans les médias français. Une situation habituelle mais tragique.
Dans cet épisode de « Secrets de Terrain », Estelle Amy de la Bretèque raconte comment, en Arménie, elle découvre les lamentations et le monde intime des femmes yézidies.
Emmanuel Macron signe le livre d'or du Mémorial de Kigali, le 27 mai 2021.
Ludovic Marin/AFP
Il faudra du temps pour que les Rwandais, en particulier ceux qui ont souffert ou été témoins du génocide, fassent à nouveau confiance à la France.
Le président rwandais Paul Kagame et la première dame Jeannette Kagame allument une flamme commémorative lors de la 27e commémoration du génocide de 1994 au Mémorial du génocide de Kigali, à Kigali, au Rwanda, le 7 avril 2021.
Simon Wohlfahrt/AFP
Quelle place la Cour pénale internationale réserve-t-elle aux victimes de génocide, de crimes de guerre ou de crimes contre l’humanité ?
Kigali, 18 mai 2020 : un homme consulte un article du New York Times consacré à l'arrestation de Félicien Kabuga, survenue deux jours plus tôt.
Simon Wohlfahrt/AFP
Quelles seront les conséquences de l’arrestation en mai dernier, en France, de Félicien Kabuga, considéré comme l’un des grands responsables du génocide rwandais de 1994 ?
Au mémorial du génocide, Kigali, 29 avril 2018.
Yasuyoshi Chiba/AFP
De 1992 à 1994, le régime en place au Rwanda aurait importé 581 tonnes de machettes, ce qui démontrerait l’intentionnalité du génocide. Ce chiffre est toutefois discutable.
Le 13 décembre 2018, le président du Kosovo Hashim Thaçi passe en revue les membres des Forces de sécurité du Kosovo à Pristina.
Armend Nimani/AFP
Le président du Kosovo Hashim Thaçi vient d’être accusé par le Tribunal spécial pour le Kosovo de crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Quelles conséquences pour le pays et pour la région ?
Professeur d'université, agrégé de droit public, compétences en Droit international, anthropologie du droit, Sciences Po Aix. UMR ADES 7268, Aix-Marseille Université (AMU)
Analyste en géopolitique, membre associé au Laboratoire de Recherche IAE Paris - Sorbonne Business School, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chaire « normes et risques », IAE Paris – Sorbonne Business School