On parle souvent des haies pour évoquer leur rôle bénéfique pour la biodiversité, ou comme rempart aux inondations. Mais la haie reste avant tout un objet social qui témoigne d’un type d’idéal agricole.
Cet été, gare aux piqures de moustiques !
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Depuis l’interdiction des pesticides dans les espaces publics, les cimetières sont le lieu d’une bataille idéologique. Faut-il toujours tondre et désherber ou laisser la nature en libre évolution ?
Les Highlands écossaises, un terrain propice à la contemplation… et à l'écoute?
Clémentine Eyraud-Fourrier
Une nouvelle haie n'offrira pas avant longtemps la richesse en espèces d’une haie ancienne détruite ailleurs ; il faudra pour cela plusieurs siècles, si les espèces n’ont pas disparu entre-temps.
Deux approches s'opposent : celle du land sparing, qui veut séparer les espace agricoles et ceux de la biodiversité, et celle du land sharing, qui vise à combiner production agricole et conservation de la biodiversité sur les mêmes territoires.
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Un dilemme continue d’animer la recherche sur la biodiversité. Faut-il séparer les espaces agricoles et ceux de la biodiversité, ou combiner production agricole et conservation sur les mêmes terres ?
Projet de restauration dans les zones humides du marais d'Alviso, refuge faunique Don Edwards, sud de la baie de San Francisco, Californie.
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La directive CSRD promulguée par l’UE propose un cadre qui sort du paradigme néoclassique : il ne s’agit plus uniquement de se contenter de mesurer une productivité ou une externalité.
Vue aérienne d'une cascade dans la vallée du Vilcabamba en Équateur, où une rivière a gagné un procès historique en 2011.
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Comment des pays ont-il fait pour ériger la nature ou les écosystèmes au rang de personne juridique ? Ces innovations permettent-elles vraiment de protéger l'environnement ?
Un sac pour transporter le strict nécessaire.
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Le rendez-vous qui se tient en ce moment au Gabon ne doit pas focaliser les solutions sur la protection stricte des espaces et des ressources naturelles.
Le contact avec la nature aide les enfants à grandir.
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Verdir les cours de récréation n’est pas qu’une question d’esthétique, cela revient aussi à offrir aux enfants une palette d’interactions plus riche avec leur environnement.
Les berges des zones humides sont souvent colonisées par une végétation émergente qui est progressivement remplacée par une végétation flottante et submergée lorsque l'eau atteint une plus grande profondeur.
(Lars L. Iversen)
La pollution urbaine et agricole, la construction de barrages et les sécheresses menacent la survie des plantes aquatiques, qui sont essentielles à la vie dans les rivières, les lacs et les zones humides.
Quand les sociétés prennent soin de la diversité du vivant : paysage rural des Baronnies provençales.
Laurent Simon
Hervé Brédif, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne e Laurent Simon, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Face à l’érosion de la biodiversité mondiale, l’accord signé à Montréal en décembre 2022 fixe des objectifs trop généraux et ne s’apparente pas à une authentique stratégie.
Les activités humaines sont-elles compatibles avec la préservation de la biodiversité ?
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Harold Levrel, AgroParisTech – Université Paris-Saclay
Remettre en cause l’idée que toute nature devrait être travaillée, c’est revenir sur un principe qui a guidé les activités humaines de très longue date.
Les contacts directs et répétés avec la nature, des expériences en voie de disparition.
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Si la déconnexion des individus vis-à-vis des espaces naturels et des espèces animales s’intensifie, des pistes existent pour renouer avec le non-humain.
Les Na'vis entretiennent un rapport d'humilité face à la faune et à la flore.
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Rencontre avec Charles Doumenge et Laurence Boutinot, chercheur·e·s au Cirad, pour évoquer les effets du développement des zones protégées dans le monde et plus particulièrement en Afrique centrale.