Nous vivons une période historique. C’est le moment de réfléchir ensemble aux leçons à tirer de ce vécu qui, pour la première fois depuis le début de l’humanité, est quasi universel.
La crise du Covid-19 a déboussolé les décideurs…
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Le philosophe Nassim Nicholas Taleb invite décideurs et experts à appréhender les crises comme des moyens de nous renforcer et non comme des désastres qu’il faudrait prédire de façon rationnelle.
A défaut de pouvoir lire dans des boules de cristal, les économistes restent en mesure de décrypter les mutations en cours et d'accompagner la prise de décision politique.
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Aussi soudaine qu’inédite, la crise que nous traversons interroge la pertinence de la prévision économique et invite les experts à faire preuve d’une grande humilité.
Jacinda Ardern, première ministre de Nouvelle-Zélande, et Juliet Gerrard, Chief Science Advisor.
Office of the Prime Minister Chief Science Advisor
Mettre en place des relations pérennes et efficientes entre science et politique pourrait aider à la gestion de crise.
Avec le confinement de la moitié de la population mondiale, le secteur aérien a vécu une crise inédite à laquelle il aurait difficilement pu se préparer.
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Les organisations se caractérisent par leurs difficultés à changer, tandis que les outils stratégiques postulent la continuité.
Les recherches en cours peuvent sembler chaotiques et criblées d'incertitudes, et en équilibre avec des processus extrêmement cadrés.
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Les incertitudes sont inhérentes à la science et à nos vies - particulièrement en temps de crise. Un nouveau contrat émerge entre science et société.
Dans son dernier rapport sur le monde en 2035, le renseignement américain évoquait « l’épidémie mondiale de 2023 ». Une spéculation féconde pour le rétroprospectiviste.
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Cette discipline analyse les relations entre une hypothèse qui s’est réalisée et les éléments qui ont amené à cette prédiction. « Le monde en 2035 vu par la CIA » est en ce sens riche d’enseignement.
L'aversion à l’ambiguïté reste la grande absente du modèle standard de choix généralement utilisé en économie.
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Comment orienter les décisions quand les risques sont difficilement évaluables ? Une étude conduite pendant la COP21 de 2015 tente de répondre à la question.
L'incertitude consécutive à une crise expliquerait près de la moitié des variations cycliques de la création d’entreprises.
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La faiblesse de l’activité économique et la hausse du coût du crédit ont découragé certains entrepreneurs dans leur projet, ce qui a pesé sur l’emploi et la productivité au niveau macroéconomique.
Ne demander aux autres que ce que l'on s'astreint à faire soi-même : le grand principe de l'exemplarité.
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La tolérance à l'incertitude est comme un muscle qui s'affaiblit s'il n'est pas utilisé. Alors, travaillez ce muscle la prochaine fois que vous ferez face à une situation inconnue.
« Incertitude et changement de modèles dans l’industrie digitale », thème du 2ᵉ épisode de l’Academic All-Star Game. Avec Pierre-Jean Benghozi (Ecole Polytechnique) et Philippe Silberzahn (EM Lyon).
L'analyse de l'évolution de la classe moyenne au niveau mondial peut aider à mieux comprendre le mouvement des « gilets jaunes » en France.
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Les grandes transitions exigent de ne plus concevoir simplement de nouveaux produits et services, mais aussi les marchés qui vont en être les débouchés.
La modélisation est l’une des approches utilisées pour anticiper l’avenir. Pourtant, elle souffre de limites très importantes et les ignorer nous expose à des surprises potentiellement très coûteuses.